Analyse de situation : pose de sonde urinaire

Analyse de situation

Cette situation se déroule mi-janvier, un patient arrive en service pour une décompensation cardiaque avec œdèmes des membres inférieurs. Une déplétion au furosémide est donc mis en place pour pouvoir éliminer le de liquide et aussi avoir une perte de poids. Le problème a été que ce patient n’urinait pas. Donc nous lui avons fais un bladerscan montrant un globe de 890 ml. Après en avoir informé le médecin il décidait de poser une sonde urinaire.  Il me demanda de la peser (ma première sonde urinaire) le problème étant que c’était la première pose de sonde urinaire du patient. Je lui en fais part mais il me dit de la poser. Je lui posa donc la sonde urinaire, après lui avoir expliquer le soins qui allait être fais. La pose fut assez difficile car c’était sa première sonde urinaire mais également la mienne. La pose fut douloureuse malgré l’anesthésiant. Elle fut donc poser, le globe fut enlever et il reprit une miction. Je spécifia dans les transmissions tous ce qu’il s’était passé pour avoir une couverture. Durant les jours suivant il fut encore douloureux par la suite car il essayait d’enlever la sonde urinaire.

Quelques jours plus tard cette sonde fut retirer en vu d’un retour à domicile.

D’un point de vue des compétences nous avons la compétence 9 : la pertinence dans l’identification et la prise en compte du champ d’intervention des différents acteurs, en rapport avec la communication avec le médecin concernant la pose de sonde urinaire. Ainsi que la compétence 2 avec la pertinence et cohérence dans les modalités de réalisation de soins également avec la justesse dans la recherche de participation et de consentement du patient au projet de soins.

Au niveau des champs disciplinaires nous pouvons y mettre la communication avec le médecin qui demanda de poser la sonde urinaire mais aussi avec le patient concernant la pose de celle-ci. Mais également le juridique en rapport avec la législation sur la première pose de sonde urinaire. Enfin la psychologie peut également être abordé car la pose d’une sonde urinaire peut être traumatisante.

Dans un premier temps je me suis donc intéressé  à la sonde urinaire (son protocole, pourquoi la poser, qui doit la poser). En effectuant mes recherches j’ai trouvé qu’une sonde urinaire est un tube en plastique doté d’œil (pour le drainage) utilisé pour évacuer l’urine contenue dans la vessie. Son protocole est bien précis : toilette intime, passage au dakin, mise des gants stériles, pose des champs stériles, installation du matériel stérile ,… La pose se fait par ailleurs en stérile avec blouse, charlotte et gants stérile. Il en existe différentes tailles. Cet acte se fait sur prescription médical. La pose se fait par un infirmier diplômé d’état ou par un étudiant infirmier surveiller par un(e) IDE sauf la première pose de sonde chez un homme qui doit être réalisé par un médecin : Seul le médecin est habilité à effectuer le premier sondage vésical chez l'homme en cas de rétention urinaire (R. 4311-10 du Code de la Santé Publique). Or c’était le cas dans cette situation, donc je lui ai fais part de celui-ci. Il me répondit qu’il n’avait pas le temps et que je devais donc le faire. A cela je lui rétorqua que je n’en avais jamais posé mais il ne changea pas d’avis. Je m’exécuta et prépara le chariot accompagné de l’IDE m’encadrant ce jour-là. D’un point de vue légal, nous ne respections pas la loi, mais d’un point de vue déontologique, le bénéfice était plus important que le risque au vu des douleurs abdominales et de la rétention, j’avais donc calculé le bénéfice-risque (est la comparaison du risque d'un traitement avec ses éventuels bénéfice).

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