Analyse Situation MAS ( Maison d’Accueil Spécialisée): prise en charge d'une patiente atteinte de trisomie
Note de Recherches : Analyse Situation MAS ( Maison d’Accueil Spécialisée): prise en charge d'une patiente atteinte de trisomie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar arnold • 7 Avril 2014 • 1 336 Mots (6 Pages) • 3 900 Vues
Stage dans une Maison d’Accueil Spécialisée pour les personnes en situation d’handicap. Cette MAS accueille des personnes polyhandicapées. Je vais m’intéresser à une situation bien particulière en prenant le cas d’une résidente : Madame V a 50 ans, elle est atteinte de la trisomie 21 et est hémiplégique du côté gauche. Elle a tendance à vouloir cacher son bras hémiplégique dans son pantalon et elle ne cherche pas à communiquer ou à interagir avec les autres résidents. Elle reste dans son lit sans bouger. Elle ne se lève que pour aller manger, mais seulement si un soignant vient lui rappeler qu’il faut aller manger. Elle ne s’exprime pas, a du mal à garder son équilibre. Elle réagit quand on lui parle et elle nous comprend mais elle n’émet que peu de son qui ne sont pas forcément compréhensibles. C’est alors que mon infirmière référent m’annonce que nous allons l’amener dans la salle Snoezelen pour qu’elle essaye de redécouvrir son bras, qu’elle essaye de l’utiliser et qu’elle le cache moi.
J’ai choisi cette situation car elle m’a impressionné. J’ai découvert la salle Snoezelen et ses biens faits. Je ne pensais pas qu’une salle avec des lumières, des odeurs, des sensations pouvait à ce point stimuler une personne. J’ai également choisi ce moment car j’ai découvert le côté du soins qui ne demandait pas des médications ou autre mais vraiment un relationnelle, un accompagnement dans la découverte de son corps, de ses limites…
Vers 16h, l’infirmière et moi-même allons chercher Madame V pour l’amener dans la salle Snoezelen, elle n’avait encore jamais vu. Elle n’avait pas vraiment l’air de vouloir se lever pour venir avec nous. L’infirmière a alors dit : « C’est une salle qui se situe au sous-sol, elle est pleine de lumière, de matelas comme tu aimes. Ça serait bien que tu viennes avec nous pour que tu puisses découvrir cette endroit qui te plaira surement et qui sera bien pour toi ». Une fois que l’infirmière eu fini Madame V se leva sans rien dire. Suite à ça nous partons tous les trois pour la salle Snoezelen. Madame V cherchant toujours son équilibre se tient à mon bras pour avancer. Nous prenons alors l’ascenseur pour aller au sous-sol, où on y a accès que par code, traversons un long couloir remplie de tuyauterie et arrivons devant une porte fermer à clés. L’infirmière, moi-même et Madame V entrons. L’infirmière appuya sur tous les interrupteurs et alluma le poste de radio. Je découvris alors la salle. Elle est composée de :
Matelas de sol en carré de toutes les couleurs
de fils lumineux accrochés aux murs
d’un matelas à eau chauffé, d’une balançoire
d’un mur sensorielle : il y a plusieurs types de matériaux dessus, différent au touché
de la musique relaxante
une boule à facette
de projecteur de toutes les couleurs
de gros piliers d’eau composée de bulles
de ballon
de miroirs
de coussins
d’un diffuseur…
Madame V en découvrant cela eu un énorme sourire. On voyait dans ses yeux qu’elle était émerveillée par toutes ces choses. D’un coup elle me lâcha le bras pour aller directement sur le matelas à eau. Elle se coucha avec un grand sourire. L’infirmière s’assis à côté en faisant bouger l’eau dans le matelas. Madame V explosa de rire. Ce fut la première fois que j’entendis sa voix. J’ai par la suite remarquer qu’elle commençait à sortir son bras de son pantalon, elle le cachait moins. L’infirmière décida d’essayer de la stimuler en lui lançant un ballon. Elle réussit à l’attraper. Madame V. écarta sa main hémiplégique avec son autre main pour essayer de maintenir le ballon avec les deux mains. Elle a continué pendant toute la séance à maintenir ce ballon. L’infirmière réussit alors à la faire parler et que ça soit compréhensible. Madame V. dans cette salle était totalement métamorphosé. Elle avait la joie de vivre, ne se cachait pas, communiquait, nous regardait. Cette salle a un effet extraordinaire sur certain résident.
Dans cette situation j’ai repéré plusieurs
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