APP Pose de Sonde urinaire chez la personne agée
Étude de cas : APP Pose de Sonde urinaire chez la personne agée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léa • 28 Octobre 2023 • Étude de cas • 1 590 Mots (7 Pages) • 199 Vues
ANALYSE DE PRATIQUE STAGE N° 4
2ème situation : Sondage vésical
Choix de l’activité
J’ai effectué mon quatrième stage, au sein d’une unité de soins en long séjour (USLD), ce sont des structures d’hébergement qui s’adresse à des personnes de plus de 60 ans dont l’état de santé nécessite des soins médicaux continus. Cet établissement dispose de 28 lits répartis sur l’étage où je suis.
J’ai choisi comme activité la pose d’une sonde urinaire dans le cadre d’un recueil d’urine. J’ai effectué ce soin lors de ma cinquième semaine de stage un lundi après-midi. J’ai choisi cette situation car c’était un type de soin que je n’avais encore jamais pratiqué avant.
Description de la pratique
J’ai pratiqué un sondage urinaire, prescrit par la médecin référente de la patiente. Ce soin a été réalisé sur une résidente de 96 ans, Mme L, dans le but de recueillir un prélèvement d’urine sur 24h afin d’analyser l’état des urines de la patiente qui est incontinente.
La patiente étant incontinente elle est dans l’incapacité de nous prévenir lorsque l’envie lui vient d’uriner, le médecin a donc décider de poser une sonde urinaire le temps de pouvoir faire le recueil d’urine de 24h.
Avec l’aide de l‘infirmière, je prépare le matériel qui me sera nécessaire pour effectuer ce geste technique. Sur un chariot préalablement désinfecté, je dispose sur la partie haute du chariot, le matériel suivant : une solution hydro alcoolique, des compresses stériles, un flacon de Dakin, un kit de sondage dans lequel contient ; une seringue préremplie de 10ml d’eau stérile , un champ stérile et des gants stériles, du lubrifiant stérile, et une sonde pré connectée au sac à urine qui est adaptée à la personne (dans ce cas-là j’ai du utiliser une charrière de taille 16 car c’était le plus petit modèle pour femme que nous possédions dans le service à ce moment-là.
Une fois le matériel préparé, je me dirige dans la chambre de Mme L, je mets la présence, je vérifie l’identitovigilance en demandant de m’épeler son nom, prénom et date de naissance puis je lui explique le déroulement et l’intérêt du sondage urinaire, afin de la rassurer et d’obtenir son consentement pour ce soin qui reste très invasif.
J’ai également préparé, en chambre, sur un autre chariot le matériel nécessaire pour réaliser la toilette intime à réaliser au préalable avant la pose de la sonde : une solution hydro alcoolique, une bassine d’eau avec dedans des gants de toilettes à usage unique, du savon doux antiseptique, des gants non stériles à usages unique et une serviette propre.
Je possède à un lavage antiseptique des mains par la suite, puis je mets le matériel à proximité de la résidente, pour réaliser la petite toilette. Pour m’aider, l’infirmière installe Mme L sur une alèze et en position de décubitus dorsale avec les jambes relevées et écartées.
Ensuite, je procède à la toilette intime de la patiente, le sondage vésical étant un soin stérile, il faut donc aseptiser la zone où la sonde va être introduite. Pour cela, je commence à nettoyer la zone génitale avec des gants de toilettes tout en portant des gants à usages uniques non stérile, je rince et je sèche. Par la suite je désinfecte les grandes lèvres puis les petites avec la solution Dakin. Enfin, je laisse une compresse imprégnée au niveau du méat, pour garder cette partie stérile le plus longtemps possible.
Pour l’instant, la patiente est réceptive et coopère très bien.
Ensuite, après avoir ouvert les emballages, je mets une paire de gants stériles, je gonfle le ballonnet à l’aide de ma seringue préremplie pour vérifier son intégrité et je le dégonfle afin d’introduire au mieux la sonde.
Je me saisis ensuite de la sonde urinaire que je lubrifie pour faciliter l’introduction dans le méat. J’ai également posé un champ stérile troué au niveau de la partie génitale, sur la patiente, sur lequel j’ai posé la partie de la sonde pré connectée que je n’avais pas besoin.
Lors de l’introduction je suis dans l’obligation de me « déstérilisée » ma main gauche car je suis droitière et j’écarte donc les lèvres génitales de la main gauche et tiens ma sonde de la main droite.
Dès que la sonde est introduite jusque dans la vessie, je gonfle le ballonnet et je m’assure que cette dernière soit bien fixée. Je demande à la patiente si elle n’a pas eu trop mal, lors du soin. Par la suite j’accroche la poche d’urine aux niveaux du bas du lit.
Pour terminer et conclure ce soin, j’élimine les déchets et désinfecte le matériel utilisé, je procède à un lavage simple des mains et je finis par remplir la fiche de sondage prévue à cet effet et je réalise des transmissions sur le dossier de soin de la patiente en prenant soin de préciser à l’équipe de nuit qu’on veut effectuer une diurèse sur 24h et que donc on ne doit pas vider la poche ou sinon qu’il faut la vider dans un pot stérile adapté pour le recueil d’urine.
Analyse
Il y a eu très peu d’échanges oraux entre moi et la patiente car l’infirmière me guidait lors de la réalisation du sondage urinaire, que je n’avais jamais effectué ultérieurement. Toute mon attention était donc focalisée sur le bon déroulement de l’acte infirmier, c’est-à-dire faire attention à ne pas faire mal à la résidente et à ne pas déstériliser le matériel. Pour cela, il fallait que je respecte minutieusement les différentes étapes du sondage, que l’infirmière m’indiquait.
Toutefois, je pense avoir pris le temps d’expliquer à Mme L, l’intérêt de l’acte et je me suis assuré que la patiente était consentante. Etant donné que le sondage urinaire était généralement mal vécu par les personnes âgées, il était donc nécessaire que je fasse très attention, tout au long du soin, au faciès et aux paroles de la patiente car cela me permettait d’observer si elle vivait correctement le soin et qu’elle ne présentait pas de douleur.
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