Analyse Situation: la toilette et réfection de pansement
Mémoire : Analyse Situation: la toilette et réfection de pansement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Mai 2014 • 707 Mots (3 Pages) • 1 581 Vues
La situation choisie s’est déroulée juste après la transmission vers 8h du matin. Une patiente d’une chambre prestige, ayant été opérée la vieille, à la suite d’une fracture de la malléole, se retrouve avec un plâtre et des redons. Ce matin-là, cette patiente est sujette à des épisodes de diarrhée aigue, certainement un effet secondaire du bi-profenid administré à cette patiente quelques heures auparavant. L’infirmière répond à l’appel de la patiente et la retrouve dans les sanitaires de sa chambre, le lit et le sol tachés de selles et de sang. Elle lui pose quelques questions, la rassure sur les raisons de ses fortes diarrhées, recherche la provenance du sang. La patiente, en allant aux sanitaires, a arraché volontairement ou involontairement les tubulures reliées aux drains de ses redons. L’infirmière ainsi que toutes les autres personnes en service ont donc changé les draps et nettoyé la chambre. Après la toilette, l’infirmière a aidé la patiente à se réinstaller dans son lit, a ramassé les tubulures et les flacons remplis de sang qui se trouvaient au sol. Les drains n’ont pas été retirés. Elle a ensuite continué le tour des chambres puis a marqué dans la feuille de transmission « ablation de redon » dans le dossier de la patiente. Le lendemain, jour de sortie de la patiente, l’infirmière de garde ce jour-là passe la voir pour préparer son départ et remarque les drains sortant du plâtre ainsi que du sang sur les draps. Les plaies étaient donc restées en contact avec l’air à cause des drains non retirés. La transmission orale n’avait pas été faite à l’infirmière ainsi que la transmission écrite qui indiquait « ablation de redon » ce qui n’avait pas été totalement fait.
L’infirmière présente ainsi que les autres soignants auraient dû prendre le temps de vérifier les redons mais également le plâtre de la patiente puisque celle-ci a quand même dû tirer dessus pour dissocier les drains des flacons et aurait pu abîmer son plâtre. Même si cet oubli peut s’expliquer, il est néanmoins surprenant que parmi tout le personnel soignant, pas un n’ai pensé à vérifier le membre opéré de la patiente. La transmission écrite aurait dû être plus précise, ne marquer que « ablation de redon » insinue que l’infirmière a retiré elle-même la totalité du redon. Le fait que la patiente ait arraché ses redons elle-même aurait également dû figurer dans la feuille de transmission ciblée puisqu’elle aurait nécessité une surveillance plus poussée. Il en est de même pour les problèmes intestinaux. Les transmissions écrites sont importantes pour le suivi de l’hospitalisation des patients mais également pour tous les soignants qui vont s’occuper de cette patiente par la suite. C’est aussi un moyen de se protéger en cas de poursuites judiciaires puisque les transmissions écrites prouvent que la patiente est correctement prise en charge.
Les risques pour la patiente sont donc assez importants car par le contact direct de la plaie avec l’extérieur, des bactéries peuvent s’y être logées et une infection nosocomiale peut suivre. La plaie peut mettre plus longtemps à cicatriser et ces bactéries peuvent engendrer d’autres maladies plus graves. De plus la patiente a passé toute une journée et une nuit avec du sang qui coulait des drains, ce qui n’est ni agréable ni hygiénique pour elle. Il aurait
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