Etude de cas Mumbai
Étude de cas : Etude de cas Mumbai. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Norbert Raczkovy • 12 Octobre 2019 • Étude de cas • 630 Mots (3 Pages) • 830 Vues
Mumbai étant une ville très surpeuplée avec une densité de population d’environ 30 000 habitants au km² éprouve un besoin très grand en produits frais et locaux. Or, avec la superficie de la ville étant de 370 km², seulement 18.6 km² sont des espaces à air ouvert ou on peut cultiver. La population locale est donc forcée à cultiver leur propre nourriture sur les toits, les terraces , les balcons.
Le besoin en produits locaux est bel et bien là. Cependant, faute d’espace, il est assez difficile de produire assez de nourriture pour subvenir au besoin alimentaire des habitants de cette ville qui abrite environ 19 millions de personnes. Si nous n’avons pas assez d’espace au sol pour cultiver, il faut se tourner vers une agriculture sur les toits. C’est pour cette raison que Mumbai est une ville à grand potentiel pour les fermes Lufa qui se spécialise en agriculture dans des zones urbaines.
De plus, la ville connait un mouvement vert avec l’existence de plusieurs marchés dans la ville qui favorisent la vente de produits cultivés dans la ville. Ce mouvement s’appelle le ‘’Mumbai Goes Green’’[1]. Il s’agit d’un lieu où se réunissent les produits des entrepreneurs verts. La ville fait donc un effort pour supporter les producteurs locaux qui ont une vision verte et de développement durable comme les fermes Lufa.
Il s’agit ici d’une bonne opportunité pour les fermes Lufa de s’installer dans une ville issue d’un pays émergeant ou il y a une très grande densité de la population et donc très peu de terres qui sont disponibles pour cultiver et pour nourrir les habitants de cette ville.
Cependant, bien que Mumbai à un grand potentiel pour les fermes Lufa, il faut choisir le bon mode d’entrée pour que ce soit une entrée réussie. Puisque la ville de Mumbai se trouve sur un tout autre continent, on retrouve des différentes façons d’opérer et la culture y est aussi très différente. Le meilleur mode d’entrée dans ce cas est la vente en partenariat. On diminue ainsi les coûts de fabrication, on partage les risques, on acquiert des technologies et on acquiert une connaissance d’un marché qui nous n’est pas familier. On pourra ainsi avoir un meilleur contrôle sur nos concurrents, nous pourrons aussi bénéficier de coûts de transports moins élevées. En choisissant notre partenaire vous veillerons à choisir une entreprise qui a les mêmes objectifs et besoins que nous. Ainsi, notre mode d’entrée dans cette ville serait la vente en partenariat avec un canal de distribution d’alliance stratégique.
Finalement, il faut noter qu’il y a plusieurs différences culturelles entre l’Inde et le Canada ou plus précisément entre Mumbai et Montréal que nous devrons prendre en considération. Il faut savoir qu’en Inde, l’hindouisme est la religion qui prédomine et qui forme environ 84%[2] de la population totale du pays. Ceci est très important à savoir puisque dans cette religion il est strictement interdit de consommer du bœuf qui est pour eux un animal divin. On laisse donc promener les vaches dans la ville et il ne faut pas les déranger. Nous ne pourrons donc pas vendre des produits qui proviennent de cet animal. De plus on remarque que le sud du pays mange beaucoup de riz tandis que le nord du pays mange beaucoup de blé[3]. Ceci est dû au climat qui est plus propice dans le sud pour la culture de riz mais aussi par l’influence qu’ont les afghans, libanais et mongoles au nord du pays. Il faut aussi faire attention à la situation linguistique du pays. La langue nationale est l’Hindi qui est parlé par 45% de la population. Toutefois, la constitution reconnait 18 langues officielles. À Mumbai, la langue officielle est le marathi mais on parle aussi l’hindi, le gujarati et l’anglais.
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