Soins relationnel - activités à médiation

La sophrologie

Où peut-on retrouver la sophrologie :

Préparation à l’accouchement, à la naissance

Domaine sportif

A l’hôpital : sommeil, alcoolisme, antidouleur, soins palliatifs...

Méthode de développement et d’épanouissement : elle permet de stimuler les capacités de la personne pour dormir, c’est aussi une méthode qui permet d’éliminer toutes les tensions physiques, à aider à la gestion des émotions, à aider la gestion du stress, à avoir une meilleure estime de soi et à établir une meilleure relation avec soi et avec les autres.

La sophrologie, dans le cadre de nos études, peut nous être utile pour nous aider à renforcer la connaissance de soi pour avoir plus conscience de ses forces et de ses faiblesses, renforcer la confiance en soi (assumer ce que l’on est). La sophrologie peut nous aider à s’éloigner d’une situation d’agressivité rencontrée lors de notre exercice de la profession (pour que la souffrance de l’autre ne nous atteigne pas). Elle nous apprend à prendre du temps pour réagir aux situations.

Les 5 outils essentiels de la sophrologie :

La respiration

L’activation physique

La relaxation physique

La relaxation mentale

La visualisation

La médiation (psychiatre adulte)

Présentation de l’hôpital de Bohars : plusieurs modes d’entrée, en cure libre, sur la demande d’un tiers (SDT) ou sur la demande d’un représentant de l’Etat (SDRE). Majoritairement des patients psychotiques (trouble du comportement, suicide, agressivité, angoisse) ayant entre 16 et 65 ans. La prise en charge est différente selon les patients ; elle peut être thérapeutique ou psychologique. Après une sortie, une équipe va voir les patients à leur domicile pour avoir un suivi et éviter les rechutes.

Le patient psychotique communique généralement mal. Les signes cliniques sont également flous. Il faut alors s’adapter à la communication du patient et trouver un compromis. Il existe des moments forts, telle que la prise de repas qui peut être un moment d’échange ou pas. Il faut trouver des moyens pour passer du temps avec le patient (repas, balade, soins d’hygiène,…). Il faut du temps car le patient peut avoir du mal à exprimer ce qu’il ressent ; on peut tendre des perches. Il ne faut pas toujours attendre une communication, parfois le silence peut être nécessaire.

En psychiatrie, le médiateur est quelque chose qui est entre le patient et le soignant qui permet d’entrer dans la relation plus facilement, c’est un support à la relation et à l’expression du patient. La mise en place de ses activités est quelque chose qui rentre dans le rôle propre de l’infirmier. Il existe différents support à la communication : activité de détente, dessins, sport, cuisine, balades…

Parfois les patients sont opposants, lors d’une activité, ils peuvent donc se libérer par la parole ou par l’activité. Il faut également laisser la personne s’exprimer, même si elle délire ; mais le délire doit s’exprimer pour savoir où le patient se situe. Certaines communications avec les patients doivent se faire individuellement.

Les médiations peuvent se faire individuellement ou en collectivité. Pendant ces activités, le soignant peut suggérer, donner des conseils mais ne fais pas à la place du patient car il faut mettre en avant son autonomie. Ces activités sont toujours faites aux mêmes heures de la journée, c’est également un repère pour les patients. Ces activités peuvent aussi être un remède aux préoccupations du patient temporairement.

Objectifs de la médiation :

Eviter le repli sur soi

Favoriser la socialisation

Favoriser l’expression du vécu, des émotions

Mettre à distance des préoccupations envahissantes

Mobiliser les capacités de création

Positionner le patient en tant que sujet

Préserver les acquis

Accompagner le patient dans une vie de groupe

Attention à la distance thérapeutique, il faut être à l’écoute mais savoir garder sa place de soignants.

Médiation (pédopsychiatre)

Les activités à médiation font partie intégrante du projet thérapeutique individualisé et elles font partie du rôle propre infirmier. Elle permet de dire des choses sans s’apercevoir et le soignant doit observer, décoder et remettre du sens à ces observations. Ces activités permettent aux patients de pouvoir mettre des mots sur leur ressentir

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