ARP En CHIRURGIE AMBULATOIRE
Compte rendu : ARP En CHIRURGIE AMBULATOIRE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lina.ESI • 4 Mars 2020 • Compte rendu • 3 814 Mots (16 Pages) • 1 436 Vues
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PÔLE MANAGEMENT
Coordination des Instituts de Formation
Étudiants en Soins Infirmiers
Promotion Septembre 2017
Semestre 3
Analyse réflexive de pratique
Dates et horaires de rendu :
- Version numérique : 27/10/18
Formateur Pédagogique IFSI :
Observations du correcteur : |
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION 3
I — DESCRIPTION DE LA SITUATION 4
II — ANALYSE DE LA SITUATION 6
a) Etudiante en soins infirmier : professionnelle de santé ? 7
b) « Pause-café » : faute professionnelle ? 8
c) Les avantages d’une « pause-café » pour les professionnels de santé. 9
CONCLUSION 10
BIBLIOGRAPHIE 11
INTRODUCTION
J’ai choisi cette situation car elle m’a fait poser beaucoup de questions. De même, je ne savais pas dire si c’était une erreur de ma part ou non, bien que cela mène tout de même à une réflexion sur cette situation. Mon questionnement englobe à la fois une posture professionnelle que j’aurais peut-être dû avoir et plus généralement, je me demandais si dans cette situation le terme de « faute professionnelle » avait lieu d’être. Les notions et/ou concepts abordés lors de ma réflexion et de mon analyse, sont la notion de « pause-café » dans l’exercice professionnel avec le concept de psychologie (unité d’enseignement 1.1) en lien avec une possible conséquence de l’interdiction de cette pause ; de hiérarchie et de législation, d’éthique et de déontologie (unité d’enseignement 1.3) qui abordera principalement la notion de « faute professionnelle ». En voici les détails.
Je suis étudiante en 2 -ème année en soins infirmiers, je débute mon premier stage de 10 semaines en service de chirurgie ambulatoire, situé en île de France dont sa capacité d’accueil est de 14 fauteuils. Ce service permet de réaliser des interventions chirurgicales ou médico-techniques, programmées ou en urgence, sous anesthésie générale, locorégionales ou rachianesthésies. L’hospitalisation du patient dure moins de 12h. Les pathologies prévalentes dans ce service sont multiples, tels que de la chirurgie : orthopédique ; viscérale ; ORL et Maxillo-faciale et Stomatologique ; gynécologique ; Hépato-Gastro-Entéro ; chirurgie plastique, reconstructrice, esthétique … La population venant dans ce service sont des enfants, adolescents, adultes et personnes âgées. Il y a une équipe qui s’occupe de la régulation, des appels à j-1, j-2 composé de deux aides-soignantes et d’une infirmière ; et une équipe côté soins prenant en charge le patient aussi bien administrativement que côté soins. Cette équipe est composé de deux binômes IDE-AS[1] généralement, qui travaillent en s’étant réparti les patients la veille, en fonction de leur prise en charge. Il y aussi 2 brancardiers qui emmènent les patients soit au bloc lourd soit au bloc ambulatoire. Je suis en faction de 10h.
I — DESCRIPTION DE LA SITUATION
C’était le jeudi 20 Septembre, durant la 3ème semaine de mon stage, où j’étais « côté soin » avec les infirmières, aides-soignantes et brancardiers. Ce jour-là 3 infirmières s’étaient répartis le travail, en ayant fait la veille un « tableau de répartitions » avec les différentes pathologies. Par exemple l’IDE avec laquelle j’étais ce jour-là, se chargeait d’un groupe composé : de l’HGE[2] (des patients venant pour une coloscopie, hernie…) ; de l’orthopédie (des patients venant pour de l’AMO[3]…) ; de l’ORL[4] (amygdalectomies, adénoïdectomies…). L’organisation était la même pour les autres IDE, exceptés les pathologies pris en charge par chacune.
C’était en début de matinée, et je commençais ce jour-là à 9h00. Les patients placés en première position étaient convoqués à 7H15 - 7h45, pour avoir l’entretien préopératoire d’accueil avec les IDE et AS. Lors de cet entretien, on demandait au patient toutes sortes de choses : Vérification de l’identité ; Prise des paramètres vitaux ; la feuille de consentement, de la personne de confiance et de l’accompagnateur doit être complétés et signés ; les différents bilans sanguins si demandés par les chirurgiens, doivent être rendus ; La vérification de certains régimes et du respect des consignes hygiéniques, aseptiques et diététiques (douche bétadiné la veille et le matin, à jeun, régime strict) devait être fait. Ensuite on emmenait le patient se changer, en lui expliquant le protocole (pas de sous-vêtements, de bijoux, piercing etc…) avant qu’il soit emmener en chambre pour qu’un brancardier vienne le chercher, pour l’emmener au bloc.
En commençant à 9h ce jour-là, les prochains accueils se faisaient à 10h voir 11h. Je demande à l’infirmière avec laquelle j’allais faire le tour ce jour-là, où elle en était, quels patients étaient déjà accueillis et/ou déjà partit au bloc. Elle m’a fait les transmissions et j’ai pris connaissance des différentes pathologies que j’allais rencontrer ce jour-là. Peu de temps après, les IDE et AS, ayant fini les premiers accueils, décident de « faire une pause, de 5 minutes » et d’aller « prendre un café », sachant qu’elles avaient commencé plus tôt que moi. Elle me propose de les rejoindre, mais ayant déjà déjeuné je leur dis que j’allais rester dans le poste de soin et profiter pour faire des recherches concernant les pathologies que je ne connaissais pas, sur l’ordinateur. Elles s’en vont donc, et je me mets à faire des recherches.
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