Analyse de pratique chirurgie ambulatoire
Analyse sectorielle : Analyse de pratique chirurgie ambulatoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ranii • 9 Mai 2020 • Analyse sectorielle • 1 464 Mots (6 Pages) • 1 880 Vues
ANALYSE DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE
DESCRIPTION PRECISE DE LA SITUATION :
Etudiante en 1ère année d’infirmière, j’ai débuté mon tout premier stage en chirurgie ambulatoire.
Cet endroit accueil les adultes et les enfants à partir de 2 ans.
De manière générale, la chirurgie ambulatoire, est définie comme des actes chirurgicaux programmés ou référencés dans la liste de la filières urgences et réalisés dans les conditions nécessitant impérativement la sécurité d’un bloc opératoire, sous une anesthésie de mode variable (anesthésie générale, anesthésie locorégionale et la sédation) et suivie d’une surveillance post-opératoire permettant, sans risque majoré, la sortie du patient le jour même de l’intervention.
Les différents intervenants sont :
- Tous les praticiens (chirurgiens ou médecins) ;
- Kinésithérapeutes ;
- Equipe d’aide aux brancardages.
Monsieur R est venu pour une hidrosadénite au niveau de l’axillaire gauche en anesthésie locorégionale. L’hidrosadénite est une inflammation chronique qui laisse des cicatrices et qui ressemble à de l'acné qui est survenu au niveau de son aisselles gauche.
Quand monsieur R est arrivée je me suis chargée de la prise des constantes (prise de la tension artérielle, de la température, des pulsations du cœur et de la saturation en oxygène) pendant que les infirmières se sont assurer que le dossier du patient était bien complet et correcte et que toutes les consignes pour l’opération donner la veille ont bien était suivis (être à jeun à partir de minuit la veille, ne pas fumer, ne pas boire d’alcool, ne pas mâcher de chewing-gum, avoir fait la douche à la bétadine la veille et le matin même, savoir si son état de santé à changer, pas de maquillage, pas de vernis, pas de bijoux, pas de piercings, pas de prothèse dentaires, pas d’appareil dentaires, avoir épilé la zone opérée…) puis je lui ai mis son bracelet ou il est noté son identité après avoir vérifié son identité avec sa carte d’identité.
Quand tout cela était bon, je me suis chargée de l’emmener dans les vestiaires pour qu’il se change en lui donnant comme consignes d’enlever tout ce qu’il portait, c’est-à-dire, ses vêtements ainsi que les sous-vêtements, montres, bijoux, prothèse dentaire.
Ensuite je lui ai expliquer qu’il fallait qu’il mette les surchaussures, la charlotte et la blouse pour par la suite l’installer en chambre.
Dans la chambre j’ai collé une affiche « à jeun » et une autre « allergies » ou il y a également l’identité du patient sur les deux. Ces deux affiches sont là pour que les brancardiers connaissent l’identité du patient.
Monsieur R est allergique au latex.
Je lui ai demander s’il avait procédé au rasage, il m’a donc dit non. Le temps qu’il se change j’ai préparé le matériel pour le tondre :
- Une paire de gants (sans latex) ;
- Un rasoir électrique ;
- Une lame de tondeuse à usage unique ;
- Une serviette sèche ;
- Un absorbex (allèse jetable)
Quand il a fini de se changer je l’ai installée en chambre.
Je suis allé me laver les mains et j’ai ramené le matériel à sa chambre.
J’ai d’abord passé mes mains à la solution hydroalcoolique, puis j’ai mis l’absorbex sur le lit et ensuite je lui ai demandé de s’installer, j’ai mis les gants, j’ai inséré une lame neuve dans la tondeuse, j’ai asséché la peau avec une serviette sèche après avoir délimité la région à raser pour faciliter l’action de la tondeuse. J’ai donc procédé au rasage sans problème.
J’ai essayé de lui poser des questions pour savoir comment il se sentais. Il m’a dit qu’il se sentais très anxieux par rapport à l’opération. J’ai essayé de le rassurer en lui disant que ce n’était pas la première fois que les médecins pratiquaient ce genre d’intervention et que dans tous les cas il pouvait discuter avec le chirurgien et son équipe avant l’opération.
Ensuite je lui ai dit d’aller se laver sous le bras avec la BETADINE SCRUB 4 % et qu’il devait attendre la venue des brancardiers pour l’emmener au bloc opératoire.
Une infirmière, après avoir contrôler le rasage que j’ai effectuée, m’a dit que j’avais bien procédé au rasage.
A son retour de bloc opératoire, j’ai pris le tensiomètre avec moi et je suis allée dans sa chambre. Je lui ai demander comment il se sentait, s’il ressentait des douleurs et de la décrire sur une échelle de 0 à 10 (dans son cas elle était de 0). Je lui ai pris sa tension artérielle, sa température, les pulsations de son coeur et sa saturation en oxygène. Tout était dans les normes.
Il se sentait beaucoup mieux et était beaucoup plus calme.
Je suis allée faire part des informations reçu par le patient aux infirmières.
QUESTIONNEMENT SUR MA PRATIQUE :
- Comment le rassurer et l’aider à trouver ses marques ?
- Comment gérer le comportement anxieux d’un patient ?
- Comment avoir une bonne relation soignant-soigné ?
- Comment bien procéder au rasage préopératoire ?
EXPLORATION ET RECHERCHE CONCEPTUELLES ET CONTEXTUELLES :
Qu’est-ce que l’anxiété ?
L’anxiété est une émotion causée par une menace observée ou vécue, qui mène le plus souvent à un évitement ou une esquive de celle-ci. Les symptômes psychiques sont : la peur, l’angoisse, la fatigue, l’isolement. Les symptômes physiques sont : troubles du sommeil, palpitations, tremblements, mains moites, vertiges, maux de tête ou maux de ventre, nœud à l’estomac…
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