Le développement de la personne et de la personnalité
Cours : Le développement de la personne et de la personnalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Audrey Dh • 29 Mars 2016 • Cours • 3 926 Mots (16 Pages) • 2 030 Vues
Mme Coquel16, 26 et 28/10/15
1.1. Psychologie
Le développement de la personne et de la personnalité
I/ Les principales orientations théoriques
- Orientation maturationniste :
Gesell (1880-1961) à travailler sur cette orientation. Le développement est, à l’image du développement physique, essentiellement affaire de maturation et d’actualisation du potentiel génétique de l’individu, en tant que membre d’une espèce spécifique donnée.
S’il existe des différences entre les individus d’une même espèce, la marge de variation, par rapport au déroulement du programme génétique est très limitée. L’environnement dans lequel grandit l’enfant n’intervient donc que modérément dans le déroulement des séquences développementales (= l’environnement de l’enfant n’a pas beaucoup d’impact sur son développement, selon l’approche théorique du maturationniste). Apparaît les premières évaluations quantitatives du développement de l’enfant.
- Orientation béhavioriste :
Watson (1878-1958) et Skinner (1904-1990). Béhaviorisme : Etude du comportement.
Watson : promoteur de l’étude scientifique du comportement animal et humain, qui se veut la plus objective possible, basée sur une observation rigoureuse des comportements et non plus sur une connaissance introspective.
Etude du comportement animal avec la mise en évidence des réflexes conditionnés par Pavlov (1849-1939), qui contribue à l’orientation de ses recherches vers l’apprentissage et l’éducation.
Travaux de Skinner dans le prolongement de ceux de Pavlov et de Watson avec un intérêt pédagogique de cette théorie de l’apprentissage. Dans cette perspective, l’environnement dans lequel vit l’individu prend une place importante puisqu’il est pourvoyeur/propose d’expériences variées, qui constituent la base des apprentissages.
- Orientation psychanalytique :
Freud (1856-1939) : Il retrace la jénesse (naissance) de la personnalité à partir de matériaux cliniques recueillis au cours de thérapies d’enfants ou d’adultes. On peut considérer que sa démarche relève de la psychologie génétique, dans le sens ou, selon lui, c’est l’enfant qui explique l’adulte (c’est la construction de l’enfant qui va expliquer ce qu’il est en tant qu’adulte). Dans cette perspective, le rôle de l’environnement dans le développement devient prépondérant par rapport à celui de la maturation. L’individu est façonner par ses expériences personnelles et les relations interpersonnelles qu’il à développer, en particulier pendant l’enfance, qui est une période de construction psychique intense.
- Orientation éthologique / étude biologique du comportement :
Harlow (1905-1995) et Bowlby (1907-1990). Et avant : Laurens : Travaux sur les comportements pour suite de la mère par le jeune animal.
Harlow : il a fait des observations de jeunes bébés singes placés dans des conditions expérimentales d’isolement social. De la naitra l’élaboration de la théorie de l’attachement social, le besoin du contact est considérer comme une caractéristique innée de l’espèce.
Bowlby : fondateur de la théorie de l’attachement. L’attachement entre un bébé et une personne correspond à la mise en œuvre de conduite destinées au maintien de la proximité des deux partenaires, et vise à la rétablir quand elle est compromise. La nature de l’attachement que l’on a eu pendant l’enfance aura un rapport sur l’attachement qu’on accorde à l’autre étant adulte.
- L’orientation cognitivo-constructiviste :
Piaget (1896-1980) : A l’origine de la psychologie génétique, sans pour autant se définir comme psychologue de l’enfant = ce n’est pas l’enfant pour lui-même qui l’intéresse, mais l’enfant en tant que moyen d’accès au fonctionnement mental des adultes.
Orientation cognitive car elle est centrée sur la genèse des processus mentaux et les connaissances que leur fonctionnement engendre.
Et constructiviste car toutes nos connaissances s’élaborent au cours des échanges entre l’individu et l’environnement dans lequel il se développe. Et se structure progressivement, en prenant appui sur les connaissances antérieures, et en préparant l’intégration des connaissances nouvelles.
C’est un courant théorique qui se situe à mi-chemin des théories maturationniste de Gesell et des théories béhavioriste de Watson et Skinner : la maturation à un rôle nécessaire mais non suffisant pour expliquer le développement de l’enfant.
- Orientation psycho-sociale :
Wallon (1879-1962) : Il ne se limite pas à l’étude de la genèse de la cognition mais veut englober l’ensemble du développement de l’enfant dans une même perspective intégrant aussi bien les aspects cognitifs que les aspects affectifs et sociaux de la personnalité de l’enfant qui pour lui, sont indissociables. Il considère en effet que l’enfant est un être social dès sa naissance et qu’il construit progressivement son identité à travers ses relations à autrui.
L’environnement dans lequel se développe l’enfant permet d’actualiser les potentialités qui résident dans son programme génétique en lui apportant, au fur et à mesure, des occasions d’exercer ses nouvelles capacités.
II/ Les théories de référence en psychologie du développement
- La théorie Piagétienne :
Sa méthode : c’est pour répondre à ses propres interrogations sur l’évolution des connaissances humaines que Piaget met au point sa méthode d’investigation de la pensée enfantine par l’observation des enfants dans une situation problème. C’est une méthode clinique / critique, par l’observation systématique de ses propres enfants.
Concepts de base de sa théorie : Les concepts qu’il utilise dans sa description de l’intelligence sont emprunter à sa culture scientifique : à la biologie et à la logique en particulier. Il postule une continuité entre les processus biologique d’adaptation de l’organisme, au milieu dans lequel il vit et les processus psychologiques.
L’adaptation de l’individu à son milieuse fait grâce aux deux mécanismes principaux qui régissent les échanges qui s’établissent entre l’individu et son milieu : l’assimilation et l’accommodation.
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