Relations internationales
Commentaire de texte : Relations internationales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar olivia.colbach • 9 Janvier 2020 • Commentaire de texte • 2 492 Mots (10 Pages) • 799 Vues
Olivia COLBACH
Groupe 6
R.I : Essay
Après la guerre froide, qui fut gagnée par les Etats-Unis conduisant à la chute de l'URSS, les états unis et l'idéal qu'ils défendent apparaissent alors sans concurrents.
En partant de ce constat, F. Fukuyama, chercheur en sciences politiques et professeur d’économie politique, né le 27 octobre 1952, à Chicago,a rédigé un article intitulé « the End of History ? » en 1989. Fukuyama publie cet article dans un contexte bien précis caractérisé par les dernières années d’un monde bipolaire, notamment avec le renouvellement, du dialogue Américano Soviétique à partir de 1985 et l’arrivée de Gorbatchev au pouvoir. Les Relations Internationales sont alors dans une toute autre logique (début d’apaisement entre Russe et Américain). De plus, l’année 1989 marque un changement politique avec de nombreux pays sous l’influence de l’URSS qui s’éloigne de ces derniers. Comme en Pologne où un membre du Solidarnosc devient Premier Ministre en Pologne sans appartenir au parti communiste.
Suite à la publication de cet article, S. Huntington, né le 18 avril 1927, professeur américain de sciences politiques, publie à son tour, 4 ans plus tard, un essai intitulé « The clash of civilizations ? ». Cet essai est une réponse à la thèse de F. Fukuyama dont il fut le professeur à Harvard. Le Choc des Civilisations », paru en 1996, développe une thèse qu’il avait déjà exprimée en 1993 dans un article paru dans la revue Foreign Affairs, qu’il dirige à l’époque. Cette thèse a été l’objet de nombreuses critiques puis elle est devenue une référence depuis le 11 septembre 2001.
Dans ce contexte nous allons donc procéder à une analyse comparative de ces deux textes, qui partent tous deux du même constat, l’hégémonie du Capitalisme. En effet, bien que ces deux auteurs soient en profond désaccord sur la façon dont le monde va évoluer, ils s'accordent sur le fait que c'est la fin des guerres idéologiques étant donné qu'il y a un réel consensus vers l'idéologie capitaliste, à l'image de la Chine...
La fin des guerres d'idéaux conduira t'elle à un monde pacifié ou à de nouvelles formes de conflits ?
Afin de répondre à cette question, nous allons analyser les thèses des deux auteurs présentés auparavant, et ceci en trois temps. Tout d'abord, nous allons porter notre intérêt sur l'économie mondiale et les nouvelles relations que cela entraine entre les pays, puis sur le besoin de reconnaissance des pays, et enfin sur les tensions toujours présentes dans le monde...
- L'économie mondiale après la guerre froide et les nouvelles relations qui en naissent.
La guerre froide, période de fortes tensions géopolitiques durant la seconde moitié du XXᵉ siècle, entre d'une part les États-Unis et leurs alliés constitutifs du bloc de l'Ouest et d'autre part l'Union des républiques socialistes soviétiques et ses États satellites formant le bloc de l'Est. Cette guerre d'idéaux économique fut gagnée par les Etats-Unis, entrainant alors durants la fin du XX ème siècle la chute du communisme, à l'image de l'URSS. Les États-Unis, et l'idéal qu'ils défendent apparaissent alors comme leader du monde, c'est le début de l'hégémonie du libéralisme. Sur ce point les deux auteurs que nous opposons sont en accord, en effet, Fukuyama et Huntington partent de ce constat pour former leurs thèses, le monde connait un consensus vers la démocratie libérale.
Fukuyama explique alors qu'il existe deux défis majeurs auxquels est confronté le libéralisme : le fascisme et le communisme « The triumph of the West, of the Western idea, is evident first of all in the total exhaustion of viable systematic alternatives to Western liberalism. ».
Premièrement, Fukuyama nous explique que le fascisme a été éradiqué, détruit lors de la seconde guerre mondiale aussi bien en Europe qu’en Asie (avec la fin du III Reich et les bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki.
Puis, pour ce qui est de l'autre grande idéologie pouvant remettre en question le libéralisme, c’est-à-dire le communisme, c'est en Chine que Fukuyama observe la victoire de l’idéologie libérale sur les autres courants de pensée car même si la Chine reste un pays communiste, elle ne peut être décrite comme une démocratie libérale. Pour Fukuyama, la nouvelle élite du pays, emmené par Den Xiaoping, savent pertinemment que les principes idéologiques Maoïste et Marxiste deviennent inutiles, obsolètes et qu’il faut redynamiser l’économie par l’ouverture du monde extérieur et par conséquent rattraper le retard économique et industriel. Ainsi, on assiste à « la fin de l’histoire », qui est en réalité la fin de l’idéologie communiste et fasciste, il apparaît alors que l'hégémonie de ce modèle est né non pas par choix mais par dépit face à la non viabilité des autres conduisant alors à une victoire éclatante du libéralisme : « the ultimate triumph of Western liberal democracy seems at its close to be returning full circle to where it started: not to an "end of ideology" or a convergence between capitalism and socialism, as earlier predicted, but to an unabashed victory of economic and political liberalism. »...
Tandis que pour Huntington, la clé de l'histoire n'est pas l'ordre économique mais culturel , en effet, il s'accorde avec Fukuyama sur le fait que l'ordre économique est désormais universel, mais pour son hypothèse est TEXTE . Donc il apparaît que les relations internationales sont toujours fortement marquées par des conflits mais avec de nouvelles natures.
Les États-Unis sont désormais les leaders du monde, en effet, leur modèle économique traverse les frontières et les continents, leurs monnaie devient la monnaie de base de l'économie mondiale, c'est la première puissance mondiale.
Dans ce contexte, comment expliquer les tensions toujours apparentent ? Il semble que les pays aient un besoin de reconnaissance, étant donné que les pays semblent tous similaires, à l'image de leurs modes de consommations, certains montre un besoin de se différencier et donc de reconnaissance...
II. Le besoin de reconnaissance des pays
Le libéralisme est désormais reconnu comme le modèle à suivre, sa reconnaissance est internationale, et admise de tous.
C'est avant tout une guerre d’idéaux qui a conduit à la chute du communisme et donc à l'hégémonie du modèle américain. Donc face à une super puissance, affirmée, telle que les États-Unis, Huntington affirme que certains pays d' « Orient » (dans ce contexte ceux qui ne sont pas considerés comme l'Occident) vont ressentir un besoin de reconnaissance. En effet, le capitalisme renvoie à un ce besoin, comme une opposition.
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