Relations internationales

RELATIONS INTERNATIONALES

Séance 1. Introduction générale

Les relations internationales dans les sciences sociales : histoires et théories.

Les 2 guerres mondiales ont fondé les grandes instances telles que l’ONU, base des relations internationales.

Tension Corée du Nord – USA : 3GM ? On parle d’équilibre des puissances. 6 puissances possèdent l’arme nucléaire dont USA seule supra puissance : puissance pouvant détruire une coalition.

Dilemme de sécurité : un Etat augmente ses dépenses militaires ce qui est vu comme une menace. Cercle vicieux, course vers l’armement car les autres Etats ont peur que l’autre Etat nous domine, dépasse. L’armement censé protéger produit de l’insécurité, de la peur.

La sécurité doit être interne et externe : intervenir dedans et en dehors du pays pour protéger les citoyens.

Le discours de MACRON peut-il être considérer comme discours de RI ?

Discours d’un président, réunion de toutes les nations. Son discours est ≠ de celui de POUTINE, MERKEL etc… à travers un discours on fait de la politique étrangère, on prononce l’intérêt national du pays. Discours axé sur 3 pts qui se rejoignent :

1. La sécurité internationale

Lien avec les guerres civiles, réchauffement climatique et toute autre activité dangereuse pour la paix internationale.

Elle a 2 dimensions : une dimension objective et une subjective.

Dimension objective : absence de menace sur les valeurs centrales (ex : liberté d’expression). Conception subjective : absence de peur que les valeurs centrales fassent l’objet d’une attaque. Pour Kenneth Waltz, la sécurité est l’objectif premier de tout Etat. La sécurité concernent chaque individu, c’est aussi la base de l’ONU sans laquelle elle n’existerait pas (chp7 riposte en cas d‘attaque d’un membre). Cela reste timide en termes de terrorisme car il n’a pas d’Etat. L’ONU prend donc source des guerres mondiales pour construire une sécurité internationale.

Discours sur la population syrienne. Pour régler ce conflit il propose des méthodes comme revoir le format d’Astana (format de négociation), remise en cause car absent des signataires.

Sécurité militaire, économique, politique, social, environnemental = sécurité humaine.

2. Le droit international

Déclaration universelle des droits de l’Homme : reflète-t-elle le droit de tous les peuples, toutes les cultures ?

Respect du principe d’égalité des Etats qui dicte la souveraineté, chaque Etat étant égal, ils sont tous souverains, refus de soumission.

On est dans un système international libéral, connecté, mais il y a des démocraties hautes, fortes ; pour contourner le principe de souveraineté en intervenant dans un pays afin « de protéger les citoyens de ce pays ». On protège alors les citoyens de leur propre Etat. Débat entre ce qui est respect entre les Etats, souveraineté des Etats et défaillances des Etats.

Tout Etat pour être en sécurité, évite d’être vulnérable, repousse la menace le plus loin possible. Pour intervenir dans un Etat il faut trouver une « excuse » pour intervenir sous peine de voir l’opinion publique baisser.

Le droit international est donc utilisé par les Etats faibles puisque le droit les protège.

3. Le multilatéralisme

C’est le cas des Etats-Unis qui peuvent financièrement et militairement intervenir partout. La France propage l’idée de paix internationale, promulgue et fait respecter le droit international. Rapport avec le multiculturalisme.

Selon les réalistes les relations internationales sont un espace de pouvoir. Quand on pense au réalisme on pense aux rapports de force, à la puissance. On s’intéresse aux conflits, et non à la paix. 2 types de réalisme :

Ð Réalisme structurel dans lequel on insiste sur les relations anarchistes des relations internationales, Kenneth Waltz, selon lui ça se divise en man/state/war. Il parle de distribution des puissances entre le bloc est et le bloc ouest, équilibre bipolaire ≠ multipolaire, en fonction de cet équilibre les relations internationales sont différentes.

Ð Réalisme biologique, il part du fait que les relations internationales s’expliquent par la nature humaine qui serait source de conflit, Hans Morgenthau analyse les lois objectives (sociologie, science naturelle) pour définir les affaires internationales. La nature humaine est égoïste, méfiante selon Hobbes, ce serait donc la caractéristique de l’Etat qui serait méfiant vis-à-vis des autres Etats d’où l’objectif principal de sécurité.

PARTIE I. Les relations internationales : théories et pratiques

Séance 2. Le réalisme dans les Relations internationales

Analyser des conflits armés interétatiques sous le prisme du courant réaliste.

Exposé : les conflits armés interétatiques, entre dilemme de sécurité, équilibre et dissuasion nucléaire ?

I. Les postulats du courant réaliste

Il y en a 4. L’Etat est l’acteur principal des relations internationales, bien qu’aujourd'hui les relations internationales dépassent les Etats.

La souveraineté des Etats, pas de hiérarchisation donc : système anarchique. Sur la base des relations internationales, l’Etat de nature se transforme en Etat de guerre pour Hobbes. Pour vivre dans un système anarchique, il faut être le plus fort pour atteindre la finalité première : maximiser sa sécurité, renforcer sa puissance afin de satisfaire l’intérêt général.

La variable d’analyse des politiques internationales est la puissance et sa distribution.

L’Etat est un acteur rationnel des relations internationales.

A) L'Etat et le système international

1. L'Etat, acteur rationnel du système international

On cherche à obtenir l’équilibre des puissances pour la stabilité des Etats. Si équilibre : solution diplomatique pour éviter une destruction mutuelle, en cas de faveur/défaveur :

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