TD 3 Les contrats entre absents et les négociations précontractuelle
Cours : TD 3 Les contrats entre absents et les négociations précontractuelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar P M • 9 Novembre 2022 • Cours • 1 906 Mots (8 Pages) • 270 Vues
TD 3 Les contrats entre absents et les négociations précontractuelle
Résoudre les cas pratiques :
Cas 1 : Les contrats entre absents
Bernard reçoit une publicité promotionnelle pour un salon de jardin en rotin, la société de vente en ligne Promo-discount. Prix réel 550 euros / offre promotionnelle 300 euros, valable jusqu'au 5 juillet 2022 inclus. Bernard accepte et envoie la lettre de bon de commande le 4 juillet, la société le reçoit le 6 juillet. Promo-discount aillant reçut le bon en retard, na pas effectué l’offre promotionnelle et le de facturé 550 euros.
Qu’en pensez-vous ?
Dans ce cas d’espèce , il est question de la réception de l’acceptation lorsque les parties ne sont pas en présence au moment de l’accord de volonté. On se pose la double question de la date de formation du contrat & du lieu de formation du contrat. Cela suscite des hésitations exprime par, les 2 théories de la jurisprudence.
-Théorie de l’émission de l’acceptation: le contrat se formera au moment et au lieu où se manifeste la volonté, donc où elle est expédiée.
-Théorie de la réception de l’acceptation: le contrat se formera au moment et au lieu où est reçue l’acceptation.
Ainsi le moment de formation du contrat permet d’abord de déterminer le moment du transfert des risques. Cela permet de savoir jusqu’à quel moment la rétractation de l’offre ou de l’acceptation est possible. Le lieu de formation du contrat présente beaucoup moins d’intérêt, la loi ne s’y réfèrent pas vraiment et sauf pour certains textes spéciaux (ex: le contrat de travail).
La réponse va être donnée par l’article 1121 C.C, qui déclare que « le contrat est conclu dès que l’acceptation parvient à l’offrant, il est réputé d’être au lieu où l’acceptation est parvenu »
Ainsi le code civil va consacre la théorie de la réception de l’acceptation, au profit de la théorie de l’émission de l’acceptation. On prend en compte le jour de la réception, le plus important ce que l’offrant est prend matériellement connaissance de l’acceptation. En conséquence à partir du moment où l’acceptation parvient à l’offrant ce dernier ne peut plus se rétracter.
En l’espèce, Bernard a manifesté son acceptation a travers , l’ envoie de sa lettre de bon de commande le 4juillet, celle-ci sera réceptionné le 6 juillet par la personne en charge de la réception des bons de commande, en l’espèce l’offre promotionnelle de 300 euros pour le salon de jardin en rotin était valable jusqu’au 5 juillet inclus, sachant que la loi accepte la théorie de la réception de l’acceptation, en espèce l’acceptation est arrive le 6 juillet, donc en retard d’un jour.
En conclusion Promo-discount a eu raison de ne pas avoir appliqué l’offre promotionnel de 300 euros, mais les 55O euros du prix de base, suite au retard du bon de commande.
Cas pratique 2 : Les pourparlers
En l’espèce jean négocie le prix et les conditions de vente, d’une villa depuis 6 mois, une date de signature du contrat de vente et finalement fixés, mais il apprend que le notaire en charge de la vente, a vendu la villa a un autre acheteur sans le prévenir. L’achat de cette villa lui aurait assuré une grande rentabilité financière.
Dispose-tt-il d’un quelconque recours juridique ? Sur quel fondement ? Peut-il être indemnisé de ce qu’il considère comme la perte d’une chance de réaliser des gains ?
Durant la période des pourparlers pour établir un futur contrat de vente, le vendeur peut-il sans rompre les pourparlers, vendre le bien à un autre acheteur ?
Le contrat de vente est un contrat consensuel par lequel, le vendeur, transfère la propriété d’une chose à l’acheteur, moyennant un prix que cette dernière s’engage à lui payer. Il se peut que ce contrat soit précéder d’une phase précontractuelle de négociation appeler pourparlers, selon l’art.1102 du C.C, Les pourparlers consiste à discuter des termes du contrat à venir sans pour autant être liés, ni forcé de contracté.
Le droit reprend le principe de liberté contractuelle art.1102 C.C(liberté de contracté ou non, de choisir son co-contractant, de choisir la forme du contrat, de déterminer le contenu du contrat) et de la bonne foi art.1104 du C.C(c’est une qualité morale, qui se manifeste par un comportement loyal et honnête), sur l’ensemble des différentes phases de négociations, incluant la rupture éventuelle des négociations.
En droit l’article 1112 du C.C énonce que « L'initiative, le déroulement et la rupture des négociations précontractuelles sont libres. Ils doivent impérativement satisfaire aux exigences de la bonne foi.
En cas de faute commise dans les négociations, la réparation du préjudice qui en résulte ne peut avoir pour objet de compenser ni la perte des avantages attendus du contrat non conclu, ni la perte de chance d'obtenir ces avantages. »
Dans notre cas d’espèce, il s’agirait de caractériser la faute commis par le vendeur, susceptible d’engagé sa responsabilité, c’est à la victime de prouver que l’autre parties a eu un comportement déloyale. Le droit édicte ainsi, plusieurs cas qui pourrait constituer une faute et donc l’engagement la responsabilité du fautif .
-le fait de poursuivre des négociations sans intentions sérieuses de contracté ou en sachant qu’elles n’aboutiront pas
-Le fait de poursuivre des négociations dans le but d’obtenir des informations confidentielles ou d’empêcher le partenaire de conclure avec quelqu’un d’autre.
-Le fait de rompre les pourparlers de façon abusive, soudaine ou sans motif légitime
-Le fait d’agir de mauvaise foi
S’agissant de la nature de la responsabilité, en principe il s’agit d’une responsabilité extracontractuelle, car les faits ce sont déroulés hors du cadre contractuelle, mais toutefois la responsabilité contractuelle peut-être engagés, si les négociations se sont déroulées en vertu d’un accord de négociation qui est lui-même un contrat.
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