Partiel de sociologie des organisations

Partie 1 (8 points) : Qu’est-ce que le processus de 'rétroaction' pour une organisation comprise comme un système ouvert et incluse dans 'ses environnements' ?

        Le processus de rétroaction ; est présent dans un système ou sous-système où le changement a lieu, il a des variables d'entrée et des variables de sortie. Les entrées sont influencées par l'environnement du système et les sorties sont les résultats de son fonctionnement interne. On appelle alors la boucle de rétroaction tout mécanisme qui permet de revenir à l'entrée du système sous forme de données, informations directement dépendantes de la sortie.

Nous parlons de boucle de rétroaction plus souvent que de simple rétroaction. Une boucle est un cycle de processus basés sur des chaînes. Nous pouvons observer, deux types de boucles de rétroaction :

• Les boucles positives, avec la dynamique du changement.

La réinjection dans l'entrée conduit à la sortie résultante pour la facilitation et déjà en amplification Les effets sont cumulatifs et un comportement acquiert un comportement qui a une extension indéfinie ou bloque entièrement l'activité.

La boucle supérieure négative aide à maintenir la stabilité de l'équilibre.

La rétroaction fonctionne dans la direction opposée de l'écart par rapport à la variable de sortie. Si la rétroaction s'avère efficace, il existe un système qui se montre perfectionné, c'est-à-dire vers l'atteinte des objectifs.

Pionniers de la rétroaction, Norbert Wiener, Arturo Rosenblueth et Julian Bigelow « l'emploient aussi dans un sens plus restreint pour signifier que le comportement d'un objet est déterminé par la marge d’erreur qui le sépare à un moment donné de l’objectif qu’il cherche à atteindre ».

En économie, Nicolaï Kondratieff évoquait vers 1920 l'existence de cycles associés aux phases de chaque innovation technologique de recherche, progressivement acceptés par le marché respectif jusqu'à la saturation élargie de la demande conduisant à un marché simple, voire décroissant rapidement lorsque la l'ancienne innovation est remplacée par l'innovation, dans laquelle le cycle recommence. Deux bons exemples sont le charbon domestique ou les chemins de fer aux États-Unis. Ce modèle a reçu l'approbation enthousiaste dès les années 1930 de Joseph Schumpeter, qui a popularisé le modèle après le nom de son inventeur. Aujourd'hui, il fait plus partie de l'histoire de l'économie que de sa réalité : le phénomène apparaît indéniablement plus chaotique que cyclique. En général, en économie, il est rare qu’un élément soit absent de l’économie dans son ensemble, et donc s’affecte lui-même.

Partie 2 (12 points) : Le sociologue François Dupuy constate un certain retour de 'la coercition' dans de nombreuses organisations avec la multiplication des indicateurs de la performance (notamment financière) et un certain appauvrissement de la pensée managériale. Comment expliquer cela ? Peut-on généraliser ? Veuillez donner des exemples.

        Le sociologue du droit Max. Weber, a étudié le sens que les individus apportent au droit. Pour le sociologue, le développement d'un droit formel - procédural, et non fondé sur une validité externe - a un rôle majeur dans le plan de développement.

Max Weber a affirmé que pour développer le capitalisme, il fallait des lois sur lesquelles il pourrait fonctionner comme une machine. Là encore, cette prévisibilité découle de deux phénomènes. La loi est une forme de logique. L'ensemble de son contenu forme un système logiquement clair, sans contradictions et sans lacunes. Mais le droit est également formel au niveau procédural. Elle n'est valable que si elle convient aux exceptions définies une fois pour toutes. Par exemple, la validité d'une action dépend de l'utilisation d'un mot ou d'une phrase établie une fois pour toutes. Un contrat n'est valable que s'il représente une forme très précise. La formalisation du droit est le fruit du travail d'avocats et de professionnels formés dans les universités. Max Weber a fait valoir que ces derniers n'étaient pas intéressés par la cohérence plausible des propositions. Le résultat étant, un droit en tout point prévisible. Le formalisme juridique permet à la synthèse judiciaire de fonctionner comme un appareil techniquement logique. Ces modes de fonctionnement permettent aux individus d’estimer raisonnablement les conséquences juridiques de leurs opérations. En ce sens, il est propice au développement d'activités La coercition est utilisée en dernier recours Égalité des droits de non-discrimination entre les personnes. En principe, il garantit aux individus une liberté maximale dans la poursuite de leurs intérêts matériels. En fait, dans les sociétés capitalistes, l'économie n'est pas uniformément répartie. Le formalisme juridique confirme cette situation.

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