Introduction historique au droit cas
TD : Introduction historique au droit cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cam_12 • 20 Septembre 2016 • TD • 3 038 Mots (13 Pages) • 829 Vues
Introduction historique au droit
1°- Etre juriste, c’est poser des actes justes : des lois, des jugements, des consultations juridiques, ce qu’on appelle des actes de droit positif, justes.
Ne pas poser des actes justes, c’est déguiser la force sous l’apparence du droit. Saint Augustin le dit admirablement dans une célèbre citation : « Que sont les royaumes sans justice, sinon de vastes brigandages ? ».
2°- Oui, parce qu’« être juriste », ce n’est pas appliquer des lois et des règlements parce que ce sont des lois et des règlements. Faire cela, c’est être un « légiste », ce qui chez les juristes est péjoratif.
3°- Oui, car la notion de morale est réintroduite dans les raisonnements, cette dernière étant espérée comme une conception d’avenir.
4°- La société médiévale est l’une d’elles et ceci, sous l’influence du principe de développement (de la société). Les serfs deviennent de plus en plus propriétaires de leur production tandis que la tenure est devenue transmissible.
5°- Pour les humanistes, la gratuité est la finalité de l’école. L’idée de gratuité de la pensée, autrement dit, la passion de connaître une vérité pour elle-même, le contraire de l'utilitarisme.
6°- La notion de concept à été inventée par la civilisation Grecque, tout comme notre catégorie juridique, de par le logos (émanant de la civilisation Grecque), qui présidera
à l’élaboration du droit Romain.
7°- Ils viennent du logos, lui-même venant de la civilisation Grecque
(Dialectique = Art de conduire un raisonnement rigoureux sous une certaine forme)
(Rhétorique = Art du bien parler. Synonyme = éloquence)
8°- Cette pédagogie originale, appelée paideia, visait idéalement à former l’homme tout entier : corps, âme, imagination, raison, caractère, esprit.
Le jeune se développait par la gymnastique, la musique, la danse, la mathématique, la grammaire, la lecture, les lettres, les sciences, la rhétorique, l’art, la philosophie. La fréquentation des grands auteurs offre des modèles de courage, de noblesse, et les jeunes sont par là initiés à l’imitation des héros. Homère était une source inépuisable pour former à l’idéal de la cité : il fut « l’éducateur de la Grèce ».
Donc, à l’origine de l’Europe et de ses prolongements, il y a une méthode éducative unique en son genre, la « paideia », qui consiste à développer en chaque individu toutes les possibilités de sa nature.
9° - lectio, emendatio, enarratio, judicium :
- lectio =lecture expressive à haute voix qui impliquait un enseignement pratique de la
diction. S’y rattachait la recitatio = on apprenait par coeur les meilleurs passages pour
entraîner la mémoire.
- enarratio = explication de texte, littérale et littéraire.
- judicium = jugement esthétique.
- emendatio = critique, textuelle et littéraire.
10° - Car l’étymologie donne souvent le sens premier et fondamental d’un mot.
11° - Oui. La rhétorique comprenait d’abord « l’inventio » par exemple, l’étymologie, pas pour céder à un mouvement de curiosité érudite, mais comme d’un point de départ et pour en tirer un argument. L’étymologie permet de dégager d’un mot l’essence du concept qu’il renferme.
Ces techniques et d’autres comme les lieux communs faisaient partie de « l’inventio ». Toutes
ces techniques, on les rencontre dans son oeuvre.De même la « dispositio » ou art de composer, qui commençait avec l’exorde. Avec des recettes pour obtenir la sympathie, l’intérêt, l’attention : c’est la « captatio benevolentiae ». Puis venait la « narratio », un morceau particulièrement soigné. S’agissant de la composition, le sujet une fois choisi, le traiter et ne traiter que lui. Augustin s’en affranchit souvent en faisant des « excursus ».
L’organisation du discours, l’annonce des divisions du sujet, etc., tout cela se retrouve dans son œuvre. Ainsi, par exemple, la division posée, Augustin, non seulement s’efforce de la suivre, mais il fait un effort pour la maintenir présente à notre esprit : il y a constamment des rappels de plan, des récapitulations qui permettent de mesurer le chemin parcouru. Enfin encore, le développement achevé, revenir en arrière, et dans un résumé aussi net, aussi dépouillé que possible, il aime dégager les grandes lignes de façon à bien marquer le mouvement et le progrès de la pensée… On trouve encore les métaphores, les images, l’expression adaptée au génie de chacun, etc. Tout cela vient de sa formation en rhétorique.
12° - Oui car en pays grec, l’absolutisme des monarchies hellénistiques avait réduit le rôle de l’éloquence. Ne subsistait que l’éloquence d’apparat.
A Rome, l’Empire allait porter à l’éloquence romaine le même coup que l’éloquence grecque avait reçu quatre siècles plus tôt : elle fut rejetée de la vie publique et allait se réfugier dans la déclamation et la récitation publique.
C’est l’éloquence d’apparat qui compte socialement.
13°- Effectivement, ces 2 notions sont liées de par le fait que la culture de la société de l’époque était devenue mondaine. Ainsi, cette décadence culturelle n’avait besoin que d’une éloquence d’apparat pour satisfaire son orgueil et sa vanité. D’où le lien entre utilitarisme et décadence.
14°- Le goût pour la connaissance désintéressée, pour ce qui est bizarre, anormal, singulier, beaucoup plus que pour le fait typique et caractéristique.
= aspiration toujours insatisfaite vers des connaissances plus vastes, plus variées ; non pas pour en tirer utilement des « lois » comme dans l’Encyclopédisme du XVIIIe siècle, mais de façon totalement désintéressée. Il ne s’agit aussi, pas, de conquérir l’ensemble de la connaissance.
15°- Dans ce livre (que je ‘n’ai personnellement pas lu mais dont un ami m’en a raconté le récit), l'auteur "met en prise la romanité culturelle (le rapport au grec) et la romanité religieuse (le rapport au juif) et dégage les critères
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