Commentaire de texte sur un procès
Commentaire de texte : Commentaire de texte sur un procès. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 20 Janvier 2013 • Commentaire de texte • 434 Mots (2 Pages) • 1 000 Vues
les personnages second les magistrat :juge ect
les spectateur : Leur attitude :
La foule : une curiosité entre peur (« effroi », « épouvanté ») et plaisir (« fête de famille »)
Les prisonniers : « silencieux et immobiles, éclatèrent en cris de joie, chanson,… éclats de rire » « acclamations railleuses »
Le condamné : « un amusement » ; « je regardai avec terreur tous ces profils dans leurs cadres de fer » ; « j’observai ce spectacle étrange avec une curiosité si avide, si palpitante, si attentive… » ; « Un profond sentiment de pitié me remuait jusqu’aux entrailles, et leur rire me faisait pleurer. »
Conclusion : l’auteur vise à dénoncer l’aspect voyeuriste des spectateurs (il s’agit d’un véritable spectacle sans acteurs volontaires).
Le condamné passe de spectateur a acteurs de la scène par les regards, les gestes, la voix des autres prisonniers qui se tournent vers le condamné.
Sa famille : qui est constituée des trois femmes dont il parle
sa mère, safemme et sa fille qui, bientôt, va se retrouver orpheline. Les allusions à sa femme appartiennent au vocabulaire péjoratif dans la mesure où le condamné la présente comme une simple d’esprit chétive.
Il n’imagine pour elle que la folie ou la mort.
Marie est « douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains […], rit, joue, chante à cette heure et ne pense à rien ». L’effet de contraste est créé par la jeunesse, la fraîcheur et la vie
qui émanent de ce portrait et qui s’opposent à l’atmosphère mortifère qui entoure le condamné. Le lecteur est touché par cet épanchement d’amour du condamné visà-vis de sa famille. Il souffre avec lui de la perte que celle-ci représente. Le narrateur est inquiet pour Marie car c’est une enfant, elle est donc sujette à souffrir de l’absence de son père.
Dans ces chapitres sont évoqués le geôlier, les sous-geôliers et les guichetiers, c’est-à-dire le personnel qui surveille le condamné ainsi que le directeur de la prison. Le geôlier devient l’image de Bicêtre : « c’est Bicêtre qui s’est fait
homme ». La prison est assimilée à un être tentaculaire, il s’agit d’une personnification :
« La prison est une espèce d’être horrible, complet, indivisible, moitié maison, moitié homme » (l. 46 à 48). L’effet que le narrateur cherche à produire, c’est de provoquer chez le lecteur un sentiment d’asphyxie et d’angoisse.
Les différents personnages qui viennent voir le condamné sont le
prêtre et l’huissier.
b. Le prêtre vient pour accompagner les derniers moments du condamné
et l’huissier donne la voie libre à l’exécution étant donné que c’est lui qui
fait la lecture du rejet du pourvoi.
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