Commentaire de texte de Michel Debré

Michel Debré fut un homme politique, Gaulliste et résistant. Il est le Premier ministre de la cinquième république, il contribua donc à rédiger la Constitution. Sous la précédente république, Debré, docteur en droit dénonce l'impuissance du régime. Il souhaite donc rationaliser le fonctionnement du Parlement en organisant l'intervention du Gouvernement dans la procédure législative.

Ce texte-ci fait référence à une allocution devant le conseil d’État datant du 27 août 1958, c’est à dire avant la rédaction de la constitution de la même année, puisque c’est lui qui, dans cette allocution, soumet une proposition de constitution.

Le texte se découpe en plusieurs idées majeures tout d’abord l’auteur nous démontre que la séparation des pouvoirs est une doctrine presque périmée, mais aussi pourquoi elle reste indispensable au régime. Pour ensuite proposer une séparation des pouvoir plus net dans une nouvelle constitution, nous chercherons pourquoi. Pour enfin terminer sur une réflexion sur l’impact de la séparation des pouvoirs de nos jours.

En commençant son allocution en critiquant l’opinion commune, l’auteur souhaite s’inscrire d’entrer dans une nouvelle idéologie, celle de la constitutionnalité de la Ve république. Il dénonce tout d’abord que pour les penseurs de son temps, ne commencent que très tard après lui à voir la fragilité quant à la notion de « séparation de pouvoir » alors que pour lui, cette idée faisait déjà partie de ses précédents écrits, c’est pour cela qu’il prétend ne pas avoir attendu que l’opinion commune comprenne qu’il y a une mauvaise séparation des pouvoirs pour pouvoir y réfléchir. Il en a même déduit grâce à son avance des conséquences à tout ça. Il affirme que les penseurs de son temps n’ont pas été au bout de leur réflexion, puisque pour Debré affirme que sans cette séparation des pouvoirs le régime politique du pays virerait à la tyrannie, donc malgré qu’elle soit imparfaite, la séparation des pouvoirs reste indispensable du point de vue de l’auteur. Néanmoins cela marque la fin d’une vision traditionnelle de la séparation des pouvoirs comme celle notamment de Montesquieu et laisse place dans la nouvelle constitution une vision réformiste qui perdure encore après plus de 50 ans après son élaboration.

Quelles conséquences doivent être tirées de cette idée presque périmé de la séparation des pouvoirs avant 1958 ? Quelles solutions sont proposées pour relancer la république ?

Michel Debré insiste malgré tout sur le faites que les pouvoirs doivent continuer à être séparé, mais pourquoi ? On peut imaginer que sans séparation chaque domaine si contrôlé par l’État laisserait place à une forme de régime très autoritaire et très arbitraire quant aux libertés. L’auteur proclame, lors de se discoure que dans son texte proposé, dans son idée de constitution proposé, il pense avoir trouvé une solution précise et utile presque parfaite de la séparation des pouvoirs d’après lui puisqu’il affirme « pour la première fois dans notre régime constitutionnel ». Dans cet extrait il ne parle pas véritablement de son idée mais nous savons que la séparation des pouvoirs proposé en 1958 s’opère dans la différenciation des fonctions primaire du régime, entre les branches exécutif, législatif et judiciaire et

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