La philosophie, quelques notes utiles

Note de cours Philo

Contexte intellectuel

• Au 7e siècle la science et la philo n’existaient pas
• Tous phénomènes étaient expliqués par des croyances(les religions, etc) (exemple: le tonnerre était expliqué avec les dieux)
• Deux phénomènes importants: 1- La croyance au destin     2- Le culte des Mystères

1)La croyance au Destin:

-Destin:

• Les Grecs croient que tout évènement a une cause surnaturelle. Tout ce qui arrive est décidé à l’avance et échappe au pouvoir des êtres humains
• Devant l’incertitude de l’avenir, les hommes sont impuissants: ils sentent qu’ils ne peuvent pas échapper à leur destin
• La seule chose qu’ils peuvent faire devant cette insécurité, c’est de tenter de connaitre

-Oracle:

• Un oracle c’Est la réponse que donnait une divinité aux fidèles qui la consultaient.
• Les oracles sont transmis et inîerprè

• Étés par des personnes qui ont un lien avec tout ce qui est surnaturel, avec les divinités.

2) Le culte des Mystères

• Étaient des Cérémonies religieuses secrètes ouvertes seulement aux initiés

• Dans les Mystères, on rendait hommage aux dieux en reconstituant des épisodes de leur vie. Ces récits sur les dieux s’appellent des mythes.

5 caractéristiques du mythe:

1.  Le mythe est une histoire vrai non fictive

• La croyance dans le mythe le rend vrai
• N’est pas une théorie, car il raconte le mystère, alors que la théorie cherche à enlever, à expliquer le mystère.
• Ne représente pas un système de concept clairs, car il est organisé selon la logique de l’imaginaire

B)  Le mythe a trait à la présence d’êtres surnaturels

• Présuppose une croyance au monde des dieux, des héros et même des forces comme le destin
• Le mythe nous transporte dans l’anthropomorphisme, c’est-à-dire que les personnages des mythes( les Dieux, les héros) ressemblent aux être humains, mais sont plus puissants que ceux-ci

C) Dans le mythe, les êtres surnaturels agissent sur notre monde

• Les êtres surnaturels créent des choses, des objets, des comportements , le langage, la vie en société, ou même la réalité totale, l’univers

D) Dans le mythe, la création se déroule dans un passé qui est celui des origines

• L’origine, la création, c’est le moment où quelque chose se produit la première fois

E) Le mythe ne parle que de ce qui concerne l’humain, ce qui le hante, ce qui lui pose problème

• Par exemple, le mythe parle de la mort, de la sexualité, de la vie en société, etc

La fonction du mythe:

• Le mythe donne un cadre de référence qui nous fournit une représentation de la réalité, ce qui nous permet de comprendre la place qu’occupe l’humain dans la société et dans l’univers
• Le mythe fournit des savoirs (savoir-faire et savoir-être

• Savoir-faire : le mythe donne des modèles de comportement, des façons d’agir
• Savoir-être : le mythe propose des valeurs à respecter, une sorte de morale des actions individuelles e collectives nécessaires à la survie en communauté

Le mythe et la pensée rationnelle (mythos et logos):

• Les mythes grecs se transmettent oralement. Cependant, à partir d’Homère et Hésiode, les mythes passent de l’oral à l’écrit.
• Ce passage de l’oral à l’écrit permet de fixer le mythe dans son contenu et dans sa formulation. De ce fait, le mythe devient plus objectif et on peut considérer d’une manière plus critique.
• On commence à considérer le mythe comme outil d’expression de la connaissance. Le mythe devient un moyen d’exprimer des principes universels, ce qui dépasse la fonction du simple récit
• Il y a donc un mouvement de la pensée qui tente de s’élever jusqu'à la spéculation (spéculation = mouvement de la pensée cherchant à atteindre des principes généraux et cherchant à s’élever vers la connaissance rationnelle)
• On tente d’énoncer des principes généraux pour ordonner rationnellement la réalité (comprendre la réalité de manière rationnelle) et de faire reposer la conduite humaine sur des fondements stables.
• Ce mouvement de la pensée permet de distinguer deux usages de la parole:

1) Le mythos (le mythos est la parole qui raconte)

2) Le logos (le logos est la parole qui cherche à énoncer des principes valables pour    tous)

• Le mythos et le logos s’opposent, car les deux sont des approches distinctes du réel
• Le mythos et le logos sont liés, car le mythos permet la venue du logos

Partie 2

Les présocratiques (Les premiers penseurs) (avant Socrate) (physicien = physis =nature)

• Les questions des premiers penseurs

• La pensée rationnelle (comme les mythes) tente de rendre compte des forces naturelles. Cependant, au lieu de se référer au surnaturel, comme le mythe le fait, la pensée rationnelle vise la recherche des causes naturelles pour expliquer les forces naturelles
• Les présocratiques sont les premiers qui ont tenté de donner des explications théoriques générales de la réalité.

• Dans leur démarche, les présocratiques sont saisis par deux contradictions:

1. La première consiste dans le fait qu’en observant la nature, les premiers penseurs se rendent compte, paradoxalement, que tous les phénomènes sont à la fois changeants et permanents.

Ainsi, les présocratiques se questionnent à savoir qu’est-ce qui domine dans l’univers? Est-ce le changement ou la permanence?

2)    La deuxième relève du fait que les présocratiques ont un désir de comprendre la nature, mais que celle-ci, puisqu’elle multiplie et diversifiée, leur semble insaisissable.

• « Comprendre » c’est englober, tenir ensemble dans son esprit. Or, la réalité est peuplée d »un grand nombre d’être individuels.
• Comment alors comprendre des milliers de choses individuelles toutes différentes les une des autres?

• Les présocratiques se demandent donc s’il pourrait exister, derrière la multiplicité des êtres, des choses, une unité plus fondamentale, une sorte de principe qui, à l’origine même des choses, permettrait d’en stabiliser la diversité, le caractère changeant?
• Les présocratiques font face à la question de l’Un et du Multiple.

• Que doit-on retenir des présocratiques:

• Veulent produire un discours rationnel sur la réalité.
• Cherchent à comprendre la réalité de manière plus exacte qu’en faisant référence aux Dieux.

Quelques théories des premiers penseurs:

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