Ue 4.2 s5 - « Soins relationnels »

[pic 1][pic 2][pic 3]

Correcteur : [pic 4][pic 5]

Note :           /20

Semestre 5 – Session 1

Evaluation de l’unité d’enseignement : 4.2

«  Soins relationnels »

Compétence 6 :

Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins

Note sur 20 points

Travail personnel à rédiger à domicile

A rendre le 22/12/2023

Introduction :

Actuellement en 3e année en école d’infirmière, je vais vous présenter le travail que j’ai réalisé pour l’examen de l’UE 4.2 « soin relationnelle ». Le sujet porte sur une situation vécue lors de mon de stage de 5 semaines de septembre à octobre 2023 dans un EHPAD associatif dans le département de la Haute-Savoie. Le thème de mon travail porte sur la communication auprès d’une personne ayant la maladie d’Alzheimer. Je vais commencer mon analyse par une description de la situation, puis il y aura le questionnement qui comprend trois questions. En troisième il y aura la partie analyse des trois concepts choisis soit : la communication verbale, la communication non verbale et la relation d’aide. Il y aura ensuite une conclusion et pour finir une bibliographie.

Description :

La situation que je vais vous présenter se déroule en unité fermée. Cette unité accueil des personnes atteintes de troubles neurodégénératifs. Au moment de la situation, il y avait  2 aides-soignantes au lieu de 4, une étudiante éducatrice spécialisée arrivée le jour même.

Etant normalement affecté dans un autre service, la cadre me demande de descendre au cantou pour aider les aides-soignantes, lors de l’aide à la mise en pyjama et de travailler en binômes. Lors de mon arrivée, on me donne un classeur qui n’était plus à jour avec une présentation des 3 personnes à prendre en soins. Je n’ai eu que peu d’informations. L’étudiante, appelée Justine aujourd’hui, m’accompagne pour les changements de tenues. Il est à savoir que j’ai suivi une formation la semaine auparavant qui se nomme « Humanitude » est destiné aux patients atteint de la maladie d’Alzheimer, elle comprend les attitudes à avoir et de comprendre leurs réactions pour avoir une prise en soins plus agréable et facile. 

Nous avions 1h maximum pour nous occuper des résidents, ne connaissant ni les résidents, ni les codes, nous avons perdu beaucoup de temps à les trouver. Nous accompagnons une dame en fauteuil roulant jusqu’à sa chambre, nous ne trouvions pas un pyjama à sa taille, pas les gants jetables et la résidente étaient très confuses ce jour-là. Elle pleurait et nous n’arrivions pas à la transférer, au bout de 5 minutes, on a dû la porter, car nous n’avions pas de verticalisateur. Elle était recroquevillée, il a été compliqué de la changer, étant fatigué, j’étais beaucoup moins patiente. Je devais encadrer Justine, et essayer de rentrer en communication avec la dame. C’était très compliqué de discuter et d’obtenir de l’aide, elle qui est à un stade avancé de la maladie. Je n’arrivais pas à capter son attention.

 Je reçois un appel d’une aide-soignante, en me demandant de me dépêcher, ce qui me rajoute une pression supplémentaire. Lors du transfert, la protection casse, la dame pleure, et nous la rechangeons. Je suis épuisée et  je n’arrive plus à communiquer tant avec Justine et surtout avec la résidante, je dois me dépêcher tout en gardant calme et patience avec la dame. Nous terminons le soin au bout de 40 minutes, il me restait à aller voir 2 autres personnes et ce fut également très compliqué, je n’arrivais pas à avoir une attitude positive, j’étais stressée et fatiguée.

Question :

1. Comment communiquer verbalement avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ?
2. Comment communiquer à travers le langage non verbal et quelle posture professionnelle adopté face à une personne démente ?
3. Quelle est l’importance de la relation d’aide auprès d’une personne malade d’Alzheimer ?

Analyse :

La communication :

Lors du premier soin, nous étions deux, et nous avons eu des difficultés de communication, nous lui parlions toutes les deux et cela nous a mis en difficulté. La résidante angoissait, pleurait, il était compliqué de captiver son attention.

Il est à savoir qu’une personne atteinte de pathologie neurodégénérative conserve ses sentiments et sa sensibilité.

D’après mes recherches, je me suis appuyée de l’article « Comment communiquer avec une personne malade d’Alzheimer » de la fondation d’Alzheimer. Il existe des stratégies de communication pour réaliser au mieux le soin. Il faut éviter les distractions et être de préférence dans un lieu calme tel que la chambre. Trop de stimuli peu perturber le niveau de concentration et ne pas laisser place à l’attention.

Il est nécessaire d’employer de courtes phrases et simples, trop de mots compliquent la compréhension de la personne malade. Il faut privilégier des sujets de conversation qui intéresse la personne, éviter de la contrarier en lui parlant de choses dites négatives ou qui lui rappelle de mauvais souvenirs. Les questions fermées sont d’ailleurs beaucoup mieux comprise.

Il faut écouter ce que la personne à nous dire, tout en l’orientant dans la conversation, par exemple discuter de son mari tout en lui demandant de ce tourné en la guidant. Cela ne perturbe pas la conversation, il n’y a pas plusieurs sujets à la fois, de la guidance et de l’écoute.

Il faut être positif dans la communication, laisser le temps de paroles, d’analyser la situation, avoir une voix douce et rassurante. Ne pas hésiter à se présenter, lui expliquer votre venue et ce que vous souhaitez faire.  Il est important de ne pas trop faire répéter au risque de frustrer la personne et de perdre la relation de confiance instaurée.

Dans certaines situations le report de soin et nécessaire, ce n’est pas grave, il faut réessayer plus tard, trop sollicité peut endommager la relation est rendre la personne agressive.

...