Études de cas - Comportement Organisationnel

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Le cas Des frontières à franchir

Partie 1 : Introduction

Le cas présente l’histoire d’Angelica Garza, une jeune Américaine d’origine mexicaine sans formation qui a travaillé pendant 10 ans dans une maquiladora,
« usines mexicaines à capital étranger installées dans les zones limitrophes des États-Unis pour profiter de lois favorables et d’une main-d’œuvre à bon
marché »^[1] située à Tijuana, une grande ville mexicaine située de l’autre côté de la frontière.

L’usine dans laquelle elle travaillait appartenait à la compagnie USMed. Angelica travaillait aussi comme responsable aux ressources humaines dans une autre de leurs petites usines situées du côté américain de la frontière, à Chula Vista. Le personnel travaillant dans la totalité des usines appartenant à USMed était composé de 34 employés américains et 1100 employés mexicains.

Puisqu’aucune politique en matière de diversité et de ressource humaine n’était établie chez USMed, Angelica éprouvait des problèmes significatifs de communications entre elle et les dirigeants en ressources humaines des autres usines.

Ses collègues américains ne comprenaient pas les réalités mexicaines et pensaient qu’Angelica pourrait comprendre la culture et les valeurs des travailleurs mexicains malgré que les connaissances et les liens de celle-ci avec la culture mexicaine étaient loin d’être ce qu’imaginaient les dirigeants américains. Ils tenaient pour acquis que grâce à son origine et à sa connaissance de la langue espagnole, elle saurait se fondre dans la culture mexicaine aisément.

Elle vivait la plupart du temps dans l’incompréhension puisque ses collègues américains n’aimaient pas ses suggestions vu son origine mexicaine, et de l’autre côté, les cadres et employés mexicains éprouvaient de l’incompréhension et du ressentiment envers elle vu son statut d’Américaine. Ses collègues mexicains la croyaient supérieure et la méprisaient.

De plus, le mode de vie des Mexicains qui habitent la plupart dans des petites maisons sans toilette ni douche est très différent du mode de vie individualiste et matérialiste des Américains.

Avec son statut de femme, les travailleurs mexicains pensent qu’elle n’a pas sa place comme gestionnaire. « D’autre part, ce n’était pas facile d’être la seule femme dans un environnement et parmi des réseaux constitués uniquement d’hommes. À cela s’ajoutait le milieu mexicain, et les hommes à qui j’avais affaire me méprisaient à cause de mon sexe. » ^[2]

Les gestionnaires américains s’attendaient donc à ce qu’Angelica applique les méthodes de gestion américaines aux travailleurs mexicains, et elle se voyait donc coincée à travers une confrontation culturelle.

Partie 2 : Explication du problème

Le cas Des frontières à franchir illustre principalement un problème d’origine culturel entre l’entreprise USMed, une entreprise américaine et Angelica, une employée d’origine mexicaine, mais ayant vécu en Amérique toute sa vie. On y décèle aussi un problème d’origine culturel entre l’entreprise et les employés mexicains qui se voient confrontés à la culture américaine sans en avoir le choix puisque l’entreprise ne laisse pas la place à l’erreur « USMed ne s’embarrassait pas de subtilités – un échec sur tel ou tel point, et vous perdiez votre emploi ». ^[3]

De plus, on remarque un grand manque de structure organisationnelle chez USMed puisque l’entreprise ne possède aucune politique en matière de ressources humaines ni en matière de gestion de la diversité, malgré l’énorme diversité culturelle qui règne au sein de l’entreprise. On ressent le manque d’implication de la part des hauts dirigeants vis-à-vis le personnel des ressources humaines, la gestion générale du personnel et l’harmonie de l’entreprise.

Partie 3 : Identification des causes du problème

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