Synthèse économie commerce international français
Synthèse : Synthèse économie commerce international français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar celiaclauvis • 5 Mars 2020 • Synthèse • 727 Mots (3 Pages) • 574 Vues
Synthèse Dossier I- Le commerce extérieur français
Depuis 1950, le volume du commerce mondial a été multiplié par plus de 27. Cela atteste d’une ouverture croissante des économies qui s’accélère à partir du début des années 1980 avec l’insertion des pays en développement (PED) dans les échanges internationaux et de la réduction des barrières tarifaires aux échanges (rôle du Gatt puis de l’OMC, constitution de zones de libre-échange). Le commerce international désigne l’ensemble des flux de biens et services faisant l’objet d’un échange entre des espaces économiques nationaux (mesuré par les exportations et importations à travers la balance commerciale et le degré d’ouverture d’un pays). A travers l’étude de ce dossier, nous allons nous intéresser au commerce extérieur français.
Depuis 2003, le commerce international français connait un déficit structurel important. Cette situation se heurte à la réalité économique, en affectant de plein fouet la croissance française. Cependant, malgré une hausse des flux d’exportations et d’importations depuis les années 2000 jusqu’en 2011, pour ensuite stagner en 2017, le taux de couverture reste inférieur à 1, preuve que la France métropolitaine importe davantage de biens, qu’elle n’en exporte. Concurrencée par les pays émergents ou les Pays-Bas, elle a tout de même un poids important au niveau des échanges internationaux. En 2017, elle détient 3% de part de marché et se classe le 8ème pays le plus exportateur de marchandises au monde devançant l’Italie et le Royaume Uni. En matière de service commerciaux, elle possède une part de marché de 4.7% qui la hisse au 4ème rang des exportateurs mondiaux, talonnée toutefois par la Chine.
De plus, il est important de constater que la France commerce principalement avec l’Europe et surtout avec l’Allemagne qui est son premier partenaire commercial. Elle réalise des excédents uniquement que dans quelques secteurs comme l’aéronautique, la pharmacie, les cosmétiques dont elle dépend beaucoup. De même pour les biens intermédiaires, les véhicules, les produits agroalimentaires (hausse des ventes en 2017) notamment vers l’UE et l’Asie. Quant à la branche énergétique, elle représente un large déficit (2/3 du déficit global) pour la France.
Ce déficit commercial structurel peut être expliqué par différentes causes. En effet, plusieurs facteurs vont jouer tel que la dynamique de la demande intérieure française portée par la reprise de la consommation des ménages ainsi que l’investissement des entreprises qui ont soutenu les importations de bien (le taux de pénétration passe de 19% à 25%). La faiblesse de l’appareil productif français avec seulement 124 000 entreprises exportatrices. Le phénomène de désindustrialisation qui fait changer la composition de l’économie et de l’emploi au cours du temps (suppression d’emploi, qualification de la population active plus adaptée, inégalité salariales à cause des emplois manufacturiers détruits remplacés par des services…), la dépendance française vis-à-vis du pétrole (prix volatils, facture énergétique lourde et conséquente), manque de modernisation des usines, robots, problème de transférer toute la production à l’étranger (erreur en terme de fragmentation des chaînes de production), un mauvais positionnement géographique (trop étendue vers la zone européenne). Toutes ces causes entraînent des effets négatifs pour le solde commercial. En effet, une reprise de la croissance économique est censée entrainer une augmentation des exportations, de la demande intérieure via la hausse des investissements de certaines entreprises. L’augmentation des importations étant supérieure à la hausse des exportations, il y a donc une dégradation du solde commercial.
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