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Les fondements du commerce international

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Par   •  5 Février 2012  •  1 464 Mots (6 Pages)  •  1 685 Vues

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Chapitre 1 : Les fondements du commerce international

Le développement de la Grande-Bretagne au cours des 18 ème et 19 ème siècles a conduit ce pays à souhaiter l'ouverture des frontières (avant tous les autres). Les 1er théoriciens du libre échange sont donc Britanniques. Leurs doctrines seront précisées ultérieurement mais elles restent encore aujourd'hui la référence en matière d'échanges internationaux.

1 Les théories de l'échange international

1.1 La théorie de spécialisation de Adam Smith

Le développement de la Grande-Bretagne au 18 et 19èmme siècles a conduit se pays à souhaiter l'ouverture des frontières avant les autres. Les premiers théoriciens du libre-échange sont anglais. Ces doctrines seront complétées ultérieurement mais elles sont encore au 21ème siècle la référence.

Adam Smith est le fondateur de l'école libérale. Son ouvrage le plus connu s'intitule « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations » (1776). Dans cet ouvrage 3 thèmes sont développés :

• La recherche de l'intérêt individuel est le moyen le plus sûr d'assurer la richesse des nations. En conséquent le rôle de l'Etat doit être strictement réduit et limité à ses fonctions régaliennes.

• Le travail humain est l'origine 1ère de la valeur des biens.

• La division du travail est un facteur essentiel de la richesse des nations. C'est dans ce 3ème thème que ce trouve la théorie de spécialisation.

« Si deux pays ont chacun des productions semblables, chacun de ces pays doit se spécialiser dans le domaine où il est le plus compétent. C'est-à-dire là où les coûts de production sont les plus faibles. Dans son propre intérêt et dans celui de son partenaire ». (= ca sert a rien de tout vouloir faire chez sois, mondialisation, commerce international^^)

1.2 La théorie des coûts comparatifs de David Ricardo

Ricardo était un homme d'affaire. Son ouvrage s'intitule « principe de l'économique politique et de l'impôt » (1817). Il constate que si on applique la théorie de Smith et qu'il se trouve un pays qui serait le mieux placé dans la plupart des domaines, les autres pays alors ne produiraient plus rien. Ricardo montre que chaque pays doit se spécialiser dans la production ou il est le plus compétent. C'est-à-dire là où il est le moins mal placé.

1.3 Les apports contemporains de Heckscher et Olhin

Ils sont le fait de 2 économistes Suédois et dans une moindre mesure d'un économiste Américain : Samuelson (théorème HOS). Ils ont recherchés pourquoi il existait des écarts de coût de production entre les nations.

2 réponses :

• Chaque pays à intérêt à se spécialiser dans la production et donc dans l'exportation de biens et de services qui nécessitent des facteurs de productions qui sont abondant chez et donc peu cher.

• Chaque pays à intérêt à importer des biens et des services qui utilisent des facteurs de production rares chez lui et qui sont donc onéreux.

1.4 Les prolongements de l'explication de H. et O.

1.4.1 Une analyse plus fine des facteurs de production (paradoxe de LEONTIEF)

LEONTIEF est un économiste Américain d'origine Russe.

Il a voulu vérifier aux Etats-Unis dans les années 50 la théorie de H. et O. On admettait généralement qu'aux Etats-Unis il est admis que le capital était très abondant et que la main d'œuvre relativement rare par rapport au reste du monde.

Les Etats-Unis doivent exporter des biens et services à forte densité de capital et importer des biens à forte densité de main d'œuvre.

L'étude des bordereaux douaniers donne lieu en 1953 à une publication qui va à l'encontre de la théorie de H. et de O (montrant qu'elle n'est pas valable). L'explication du paradoxe tient à la définition des facteurs de production : l'approche traditionnelle de l'économie est fondée sur 3 facteurs de production :

• le travail

• le capital

• les ressources naturelles.

Cette approche n'est pas satisfaisante car elle aboutie à la création de catégories hétérogènes. Il faut donc recomposer ses 3 facteurs de productions en catégories plus homogènes. Il propose donc 5 facteurs de productions :

• Le travail non qualifié

• Le travail qualifié

• Le capital (usines, équipement, disponibilités monétaires)

• La terre cultivable

• Les gisements miniers et pétrolifères

Aux Etats-Unis :

• facteurs de production sont abondant :

o travail qualifié

o la terre cultivable

• facteurs rares :

o le travail non qualifié

o les gisements miniers et pétrolifères en exploitation

• facteur intermédiaire :

o le capital

La structure des échanges Américains est la suivante :

• Exportation de produits agricoles transformés (terre cultivable, main d'œuvre qualifié)

• Importation des produits miniers basiques.

La théorie de H. et O. est donc vraie à conditions de redéfinir la notion de facteur de production.

L'étude de LEONTIEF montre l'importance de la qualification professionnelle et l'importance plus générale du capital humain dans les échanges.

La mesure du degré de qualification professionnelle :

o Le salaire moyen par habitant exprimé en parité du pouvoir d'achat

o Le % de la main d'œuvre ayant un diplôme d'un certain niveau

o Le

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