Le commerce international
Cours : Le commerce international. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar toyto • 28 Juillet 2012 • Cours • 1 673 Mots (7 Pages) • 1 061 Vues
Le commerce international est l'échange de biens, de services et capitaux entre pays. Ce type de commerce existe depuis des siècles (cf. route de la soie), mais il connaît un nouvel essor du fait de la mondialisation économique.
La théorie du commerce international est la branche de l'économie qui étudie et modélise le commerce international.
Par ailleurs il existe un droit des opérations de commerce international, formalisé notamment par les incoterms de la Chambre de commerce internationale.
Évolution du commerce international
Evolution du commerce international depuis 2000. Source:World Trade Monitor
Ces deux dernières décennies, les échanges commerciaux internationaux ont grandement augmenté, plus particulièrement pour les pays développés, et pour les nouveaux pays industrialisés, favorisant la croissance de ces derniers. Les pays les moins avancés n'ont pas connu une telle hausse des échanges commerciaux internationaux. Le volume du commerce mondial a triplé depuis la chute du Mur de Berlin en 19901.
Théorie du commerce international
Article détaillé : Théorie du commerce international.
Explications actuelles du commerce international
Caractéristiques
Les accords régionaux sont de différents types, reflétant chacun des degrés d’intégration économiques distincts. On distingue donc six grands types d’organisations économiques régionales :
La zone d’échange préférentielle qui lève les obstacles au commerce interrégional pour certains produits. et la CEE depuis les années 1960 (pour les hormones par exemple, source de conflit au sein de l’OMC).
La zone de libre-échange qui est marquée par une suppression des obstacles tarifaires. à travers l’ALENA depuis 1994.
L’union douanière qui combine une libre circulation des marchandises et l’adoption d’un tarif extérieur commun, c’est-à-dire des taxes douanières identiques à chaque pays membre vis-à-vis des pays tiers.
Cette classification est celle proposée en 1961 par Bela Balassa dans The theory of economic integration. On peut y ajouter l’union politique. L’Allemagne du XIXe siècle a atteint ce stade en 1870, soit 46 ans après la création d’une union douanière entre différents États allemands, le Zollverein.
Indicateurs
Exportations de biens et services en pourcentage du PIB ;
Variation annuelle de la production mondiale par rapport à la variation annuelle du volume des exportations ;
Volume total des importations et exportations (échanges internationaux) mondiales ;
Taux d'ouverture des économies (exports + imports divisés par deux fois le PIB).
Impacts
Depuis les années 1990 le commerce intrarégional a progressé eu sein de l’ALENA, passant de 42 à 54 % des exportations totales des pays membres, au sein du Mercosur ce chiffre est passé de 9 à 20 % sur la même période, tandis qu’en Europe la part des échanges intracommunautaires n’a guère progressé en dépit d’une intégration croissante, restant toutefois au niveau élevé de 74 % en 20062.
Des impacts difficiles à cerner
Avant l’entrée en vigueur de l’ALENA en 1994, Paul Krugman (La mondialisation n’est pas coupable) s’interrogeait sur les conséquences de cet accord alors que certains hommes politiques américains prévoyaient la disparition de centaines de millions d’emplois. Selon lui, la portée de tels accords est limitée. En effet les droits de douanes internationaux sont aujourd’hui de l’ordre de 3 ou 4 %, ce qui signifie un faible impact de leur disparition. Dans le cas précis de l’ALENA, l’intégration du Mexique dans une zone de libre-échange avec les États-Unis et le Canada aura surtout comme effet de redonner confiance aux investisseurs financiers en ce pays en proie à des difficultés économiques : une conséquence des comportements irrationnels des acteurs financiers n’ayant que peu à voir avec le commerce international.
En 1950, Jacob Viner (The Custom Union Issue) a tenté de prévoir les conséquences de la constitution d’unions économiques régionales. Elles ont selon lui un double impact sur le commerce international :
Elles sont d’abord destructrices de certains flux commerciaux, vu que les partenaires d’une même union économique tendent à réduire leurs importations en provenance des pays tiers. Ce fut par exemple le cas de la Grande-Bretagne vis-à-vis du Commonwealth suite à son entrée dans l’Union européenne. La préférence communautaire (une des clauses de la PAC par exemple) supplantant dès lors la « préférence impériale ». Plus récemment l’entrée des pays d’Europe de l’Est dans l’Union européenne risque de nuire aux importations textiles en provenance du Maghreb.
Elles sont d’un autre côté créatrices de flux. Elles permettent une collaboration, et donc une spécialisation accrue des différents pays membres qui accroît le commerce international. Elles permettent une meilleure entente et une connaissance accrue des partenaires commerciaux qui apporte confiance et facilité dans les échanges (il est par exemple plus aisé d'organiser un échange avec les Allemands qu'avec les Chinois). Enfin le développement de certains secteurs protégés peut finalement se révéler profitable pour certaines économies étrangères. La politique agricole commune, bien qu’ayant freiné les importations agricoles américaines, a toutefois accru les commandes à ces derniers de matériel agricole.
Finalement il est difficile de conclure quant au côté profitable ou non
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