Management des entreprises: entreprendre et diriger

Management Des Entreprises

Partie I : Finaliser et Décider

Chapitre n°1 : Entreprendre et Diriger.

I ) Entreprendre et gérer :

Introduction : Il existe deux logiques qui peuvent coexister au sein d’une même entreprise, la « logique Entrepreneuriale » et la « logique managériale ». Elles sont complémentaires et potentiellement conciliables à travers l’entrepreneuriat.

A : La Logique Entrepreneuriale

1. L’entrepreneur :

J.A. SCHUMPETER, économiste Autrichien (1883-1950) à mit en avant dans ses travaux, le rôle de l’entrepreneur dans les cycles économiques.

Dans « le cycle des affaires », il explique le déroulement des cycles économiques et il emploie le terme « destruction créatrice » pour les décrire en 1942. SCHUMPETER considère qu’un nouveau cycle économique est amorcé par l’innovation ou plus exactement par des « grappes d’innovation ».

Après une innovation majeure, d’autres sont faites en cascade dans des domaines tels que : des nouveaux marchés, nouveaux débouchés, nouveaux produits ou équipements, source de travaille, source de matières premières, moyens logistiques, formes de management ou d’organisation, moyens financiers, méthodes de marketing ou de publicité, nouveaux moyens de communications, évolutions législatives, moyens de fraudes.

Ces innovations vont remettre en cause l’ordre économique établi en provoquant une destruction créatrice :

• la création = l’économie rentre dans une phase de croissance ( emplois, richesse) car lorsqu’un mouvement d’innovation réussit, il confère aux organisations novatrice de l’innovation. Il est leadership voire même un monopole temporaire sur le marché.

• La destruction = cette phase est suivie d’une phase de dépression car les innovations chassent les entreprises non concurrentielles et provoquent une destruction d’emploi. Des entreprises vont voir l’innovation et perdre de la valeur.

Cycle économique                                                                        Destruction                                [pic 1][pic 2]

                                                      Dépression éco

                                          Création      croissance

Dans cette vision du capitalisme, l’entrepreneur est au cœur du processus économique, c’est lui qui innove. Il entraîne une évolution économique par la transformation qualitative du système de production.

Il ne peut pas confondre, l’entrepreneur avec le chef d’entreprise gestionnaire ou avec le propriétaire des moyens de production (ex = Henry Ford en 1906 lorsqu’il devient chef d’entreprise indépendant il n’est pas un entrepreneur en revanche en 1909 à la sortie de la nouvelle FORD T, il devient entrepreneur).

BONUS :  Pour SCHUMPETER le profit c’est la contrepartie de la prise de risque qui lorsqu’elle élimine toute forme de concurrence place l’entrepreneur en position de monopole. Ces situations sont nécessaires et permettent à l’entrepreneur de fixer les prix librement. Selon lui, c’est la juste récompense de la paire de risque.

1. Le processus entrepreneurial

L’action de l’entrepreneur peut prendre deux formes, création ou développement, d’une entreprise :

• Création : au sens strict, reprise d’une entreprise existante (changement équipe, rachat des moyens de production, rachat de fonds de commerce).

• Le développement : nouvelle activité, incorporer ou racheter des entreprises, développement du réseau distribution).

Tout d’abord, l’idée de création peut avoir 4 ressources :

• L’expérience (l’entrepreneur connait le secteur dans lequel il développe le projet car il y a travaillé ou étudié, ex = the KOOPLES)
• L’observation (l’entrepreneur se tient informé des nouveaux produits et concepts de l’étranger)
• L’opportunité (l’entrepreneur observe un nouveau besoin du consommateur lié à une évolution de l’environnement)
• L’innovation (au sens strict tel que l’invention)

Le plan d’affaire (ou le plan d’action), c’est un document qui résume la réflexion sur un projet de création afin de convaincre des investisseurs de financer (banques, les providentiels « Business Angels ». Ils se divisent en 2 parties :

• Une étude du marché qui permet de définir les caractéristiques des produits et des services, cerner la clientèle visée, étudier la concurrence, le lieu d’implantation, les modes de distributions et de communications.
• Le plan de financement qui détermine les besoins et les ressources de départ de l’entreprise ainsi qu’un équilibre entre les deux.

Il reste à l’entrepreneur à choisir la forme juridique de son entreprise suivant certains critères (activité, la volonté de s’associer ou rester indépendant, le coût, le régime d’imposition des bénéfices).

B : La Logique Managériale

1. Le manager

H. FAYOL, français (1841-1925) à très largement défini le rôle du manager. Il était ingénieur civile en 1860 dans une mine dont il en devient Directeur en 1866. EN 1888, il est nommé Directeur Général de la maison mère et il va occuper son poste pendant 30 ans.

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