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Etude de cas Hyperloop

Synthèse : Etude de cas Hyperloop. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2019  •  Synthèse  •  521 Mots (3 Pages)  •  569 Vues

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François-René, vicomte de Chateaubriand (1768-1848), est un écrivain, mémorialiste et homme politique français du 19eme siècle qui est considéré comme l'un des précurseurs du mouvement romantique et l'un des grands noms de la littérature française. Apparaît sous sa plume, le « vague des passions » dans son célèbre roman autobiographique préromantique : René, parût en 1802 qui a permit à tout une génération de se reconnaître et préfigure ainsi le « mal du siècle ». Le texte extrait de cette œuvre, que nous allons étudier, est un texte narratif et descriptif dans lequel René fait part d’un malaise et donc de ses tourments à un prêtre lors de son séjour en Amérique. Quel est le rôle de la description dans l’expression du malaise ? On étudiera donc les différents procédés utilisés par l’auteur pour exprimer ce malaise et ainsi le rôle de la description.

Tout d’abord, on souligne que l’extrait soumis à notre analyse est fortement influencé par le romantisme. En effet, on a ici une dominance de la sensibilité, de l’émotion et de l’imagination sur la raison et la morale. De Chateaubriand peint donc ses sentiments et impressions personnels à travers le personnage de René, alors en proie à un malaise, la solitude, ce qui nous est montré avec les expressions : « un labyrinthe de rues solitaires » (l.34) et « je n’avais pas un ami » (l.35) ; mais aussi avec une personnification de la nuit (« je me retirais ensuite avec la nuit » (l.32)), qui apparaît ici comme une personne, le seul compagnon qu’il ait pour combler sa solitude. De plus on relève le champ lexical du temps : « pendule » ; « horloge » ; « siècles » ; « l’heure » et « le soir », qui met en évidence le fait qu’au-delà de sa solitude, le temps passe et il demeure spectateur bien que la comparaison : « comme le pendule de l’horloge des siècles » et la personnification de « l’heure » (« l’heure venait frapper à coups mesurés […], d’église en église), nous montre son désir de s’échapper.

Par ailleurs, on relève le champ lexical de la lumière :« soleil » ; « astre » ; « fluide d’or » ; « lumière » ; « brillaient » et « éclairaient » ainsi que l’antithèse : « des scènes de douleur et de joie » (l.34), traduisant alors le fait que malgré tout ce qu’il traverse il lui reste comme une lueur d’espoir. Enfin, avec l’expression : « chaque heure dans la société ouvre un tombeau et fait couler des larmes » (l.37-38), le narrateur met finalement en avant le profond malaise dont René est éprit et use ainsi du registre pathétique.

A travers son récit descriptif chargé en procédés de toutes natures, que ce soit des figures de style, des champs lexicaux ou encore le registre pathétique ; De Chateaubriand utilise alors ainsi la description dans l’expression du malaise vécu par René, le personnage éponyme de son roman romantique du même nom.

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