René Descartes, Discours de la méthode

René Descartes

Discours de la méthode

1. Ce que je dis ne plairas pas à tout le monde, mais pour comprendre mon propos il faut que je l’explique tout de même. Ce qui l’intéresse est ce qui est vrai, pas les opinions des autres. Il faut rejeter tout ce qui peut être même moindrement douteux. Il faut rejeter tous ce qui est perçu par les sens, et tout ce qui est basé sur des raisonnements (logiques ou mathématiques) car ils font parfois erreur et nous déçoivent. Il faut aussi rejeter les expériences passées. La seule chose qu’on ne peut pas remettre en doute c’est « Je pense donc je suis ». Après avoir remis en question les sens, les raisonnements et les expériences passés, Descartes parvient à une vérité fondamentale : « Je pense donc je suis ».
2. L’âme est immatérielle et indépendante du corps.
3. Si une représentation (langage) est la même chose que la réalité, c’est donc une vérité.
4. Le fait de douter indique notre imperfection. Il y a quelque chose de plus parfait que moi qui peut exister, mais d’où vient cette idée? Ça ne peut venir que de quelque chose qui est plus parfait que moi. Il y a donc d’autres êtres pour implanter ces idées parfaites. Ce que Descartes voit comme des imperfections sont impossible à ressentir par les êtres parfaits, comme Dieu. Avoir un corps est aussi une imperfection, car les sens son douteuses, donc les entités parfaites n’ont pas de corps. Comme je suis un être imparfait, ma représentation de la perfection doit venir d’ailleurs que de moi-même: elle vient d’un être parfait.
5. Les triangles, en 2 dimensions, ne sont pas garanties à exister dans la réalité, en 3 dimensions. Les triangles sont alors des entités immatérielles. Un être qui à toutes les perfections doit nécessairement exister, tel que Dieu. Il est impossible de déduire logiquement ou mathématiquement ce qui est vrai ou n’est pas vrai. Dieu est un être ayant toutes les perfections; exister est une perfection, donc, Dieu existe.
6. Les concepts de Dieu et de l’âme doivent se comprendre au moyen de la raison et non des sens ou de l’imagination.
7. Les choses qui nous semblent réels sont moins vraies des concepts de Dieu et d’infini. On ne peut pas être sûr de ce qui nous entoure puisqu’on peut être en train de rêver. On peut être seulement sûr de Je pense donc Je suis. Dieu garanti la vérité. Qu’on dorme ou non, c’est la raison qui devrait faire le ménage dans nos perceptions.
8. Les choses raisonnables sont vraies en réalité et en rêve. Nos perceptions sensorielles, par contre, sont différentes dans nos rêves et la réalité. Qu’on dorme ou qu’on soit réveillé, la raison devrait régler notre imagination et nos sens. Notre créativité, par notre imperfection, nous permet de créer des images qui ne sont pas réelles. Notre raison nous dit que nous ne sommes pas endormis puisqu’on peut faire des raisonnements complexes. On n’est pas en train de rêver puisque notre raison permet que penser clairement. C’est justement la raison qui nous dit que l’on ne dort pas, car on est capable de faire des raisonnements complexes sur notre réalité.

...