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Descartes, Discours de la Methode

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Par   •  13 Février 2017  •  Guide pratique  •  1 815 Mots (8 Pages)  •  1 406 Vues

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Discours de la méthode, Descartes

Partie 1 :

 Paragraphe 1

Dans ce premier paragraphe, nous distinguons les points communs a tous les hommes mais également leurs différences. Dès la ligne 2, nous savons que « chacun pense » mais que aussi « tous se trompent » (l.6). Nous savons aussi que tous les hommes sont doué de raison et ce , dans le but de penser. Descartes fait une sorte de distinction des différentes méthodes des hommes pour penser correctement avec « Les plus grandes âmes » (l.3) et « ceux qui marchent que fort lentement » ligne 5 et « ceux qui courent » (l.8) mais certains hommes n’en font pas bon usage.
Ce qui fait la différence entre les personnes, c'est la capacité à savoir bien se servir du bon sens et cela grâce à la méthode.

A première vue, l'adverbe « naturellement » renvoie à la nature, le point de départ, ce dont les hommes disposent sans éducation et avant d’être cultivés. Ainsi, à la ligne 10, « naturellement » est relié à la raison et au bon sen qui sont naturels chez l'homme et qui peuvent être les présupposés.

Pour défendre sa thèse Descartes affirme tout d'abord que chacun possède le bon sens/ la raison « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée (…) n'ont point coutume d'en désirer qu'ils en ont » (l. 1-5 p.29) puis il se sert d’un exemple :  « car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien » (l.1-3 p.30). En effet, quelqu'un qui progresse lentement et difficilement mais dans le bon chemin semblerait aller plus loin que quelqu'un qui progresserai rapidement/simplement mais dans le mauvais chemin. L’expression « droit chemin » (l.7) est un argument pour bien conduire la raison dans la thèse de Descartes. Le concept de « droit chemin » s'oppose à celui à la ligne 13 page 29 : « diverses voies ».

Outre le « bon sens », les qualités d'esprit qui permettent à l'homme de distinguer le vrai du faux semblent être la « puissance à bien juger » (l.7) et la « raison » (l.9). La raison est une puissance qui permet de reconnaître le vrai. De plus, chacun en dispose à tout moment cependant, il faut disposer d'une bonne conduite qui est faisable grâce à la méthode qui consiste dans le « droit chemin ». Il est donc essentiel d'en faire un bon usage pour distinguer le vrai du faux.

La raison nous distingue des « bêtes » car nous la possédons de manière naturelle tandis que les bêtes ne possède que l'instinct, ce programme déterminé par la nature. L'homme est capable de communiquer avec les autres, il dispose de la parole contrairement aux bêtes qui, elles, ne dispose que du « phône ». Nous pouvons relever dans le deuxième paragraphe les arguments de Descartes tels que «  la seule chose qui nous rend homme » (l.15-16 p.30). Selon lui, la « perfection de l'esprit » (l.15) est ce qui nous distingue des animaux.

Paragraphe 2                Le concept « accident » (l.20 p.30)  nous renvoie a ce qui appartient à un être, sans que ce soit nécessairement en vertu de son essence.

Est accident ce qui peut être ou ne pas être dans le sujet auquel il appartient, sans que sa présence ou son absence affecte l'être du sujet. Accident se dit de ce qui appartient à un être et peut en être affirmé avec vérité, mais n’est pourtant ni nécessaire ni constant.

Le concept de « formes » (l.1 p.31) désigne le "principe actif du composé substantiel, qui, s'unissant à la matière, constitue avec elle un corps naturel et le situe dans une même espèce".

Nous savons, que l'homme a reçu, d'après le mythe de Platon : Protagora, « l’intelligence s’appliquant aux besoin de la vie ». Elle se révèle alors être un synonyme de la raison.

L'esprit signifie toutes les qualités mentales perceptibles par nature.

Paragraphe 3

                Dans ce troisième paragraphe, la « méthode » (l.7 p.31) est défini par Descartes comme le « moyen d'augmenter par degrés ma connaissance, et de l’élever peu à peu au plus haut point » (l.8-9). La méthode guide l'esprit dans sa recherche vers la vérité ce qui contribue à son caractère utile et mène à sa finalité : la vérité. Nous pouvons lire aux lignes 19 et 20 de la page 31 «  recherche de la vérité » : cela nous rappelle les règles de la méthode de Descartes : l’évidence, l’analyse, la synthèse puis le dénombrement.

La « défiance » (l.14 p.31),  signifie pour Descartes le doute :  pour bien juger il faut douter.

A l’inverse, la « présomption » (l.14) est pour lui une opinion qui serai trop présomptueuse envers lui-même.


Paragraphe 4        

        Descartes cherche à nous faire comprendre que ceux qui veulent juger peuvent le faire mais d'une vision globale. A travers cette représentation de sa vie comme un tableau, nous pouvons mieux nous rendre compte de la valeur de sa méthode dans cette quête de la vérité.

Paragraphe 5         et 6

                a. Descartes compare la méthode à une « fable » car le terme « fable » (l.22 p.32) semble être l'idée d'un enseignement qui rejoindrait la méthode. Nous pouvons relever des termes synonymes dans le quatrième paragraphe comme  «  en apprenant du bruit commun » (l.10 p.32).

En relevant dans le paragraphe 6 des termes tels que «  je me trouvais embarrassé en tant de doute et d'erreurs » (l.12 p.33) nous pouvons affirmer que Descartes fait un bilan négatif de ses études. Il est déçu face au constat de l’échec de cet enseignement. Il nous prouve alors que certaines disciplines étudiées ne sont pas utiles dans la quête pour la vérité.

Descartes critique les livres anciens traitant sur des sciences peu communes telles que l’alchimie ou encore l’astrologie en les qualifiant de « mauvaises doctrines ».
 

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