Méthodologie histoire du droit
Chronologie : Méthodologie histoire du droit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Antoine Neguez • 20 Novembre 2015 • Chronologie • 1 732 Mots (7 Pages) • 778 Vues
Histoire du droit – méthodologie de la dissertation
I – L’introduction
Elle sert à cadrer le sujet et à le délimiter pour répondre précisément à la problématique. Avant de rédiger l’introduction il faut d’abord analyser le sujet. Pour ce faire, il faut procéder à plusieurs étapes :
- Recherche de l’esprit général du sujet : question ou affirmation ? Quels-sont les mors articulateurs et avec quels mots plus simples peut-on les remplacer ?
- Détermination des mots clés : les définir et les traduire en concepts juridiques
- Trouver quelle partie du cours utiliser
- Poser un cadre et respecter le développement
Accroche
Il y a deux types d’accroches que l’on peut faire :
- Accroche simple et générale
- Citation : elle doit correspondre obligatoirement avec le sujet (auteur, thème, époque, problématique…).
Définitions
Définir juridiquement les concepts principaux du sujet, il ne faut pas les décrire mais donner des critères précis :
- Exclusion du champ
- Délimitation
- Critères
Contexte
Il faut établir un contexte historique : dire ce qu’il y a avant le sujet, c’est-à-dire expliquer ce qui a entrainé à un moment précis de l’histoire l’évènement relatif au sujet.
Il faut deux types de contextes (30 lignes divisées en 6 points historiques minimum) :
- Contexte large (grands éléments généraux, mouvements historiques…)
- Contexte étroit (dates précises)
Intérêt du sujet
Il faut montrer en quoi le sujet est intéressant à la fois d’un point de vue historique et d’un point de vue juridique. Il y a donc deux intérêts à établir :
- Intérêt historique
- Intérêt juridique (actuel) : internet, mondialisation, actualité politique ou constitutionnelle…
Problématique
La problématique doit être juridique, elle doit exprimer un problème (toujours sous forme de question). Si le sujet est interrogatif, on utilise l’intitulé du sujet comme problématique. Il existe plusieurs types de problématiques :
- Paradoxe : trouver dans l’évolution un paradoxe, il faut qu’il fait historique entre en contradiction avec les idées que l’on a apporté
- Incohérences
- Association de deux concepts : voir comment deux concepts fonctionnent ensemble
- Etc.
Plan (annonce)
C’est une réponse à la problématique en deux temps. Il faut associer le I et le II pour avoir une cohérence qui structure le plan : il faut un lien entre les idées.
- Le I entraine le II : I -> donc/mais/or -> II
II – Les intitulés
Il ne faut pas de verbe conjugué dans un intitulé. Il en existe plusieurs types :
- Intitulé simple (groupe de mots)
- Intitulé avec une virgule (reformulation)
- Intitulé avec deux points (précision)
Il est important de respecter une symétrie de forme entre les I°) et II°), mais aussi entre les A, B, A’ et B’. Il faut de plus décaler l’intitulé de sous-partie de la marge.
III – Le chapeau introductif
C’est l’élément qui va venir entre le I et le A et entre la II et le A’ pour annoncer les sous parties et donner un lien logique structurant la partie (même principe que pour l’annonce de plan dans l’introduction, mais dans une partie du plan). On doit voir les I/II et les A/B entre parenthèses entre les chapeaux.
IV – Les transitions
Les transitions servent à fluidifier la rédaction. Il en faut :
- Entre le A et le B dans le I
- Entre le A’ et B’ dans le II
- Entre le B du I et le II (entre le I et le II, en somme)
Il faut faire une phrase de transition simple, en revenant à la ligne entre A/B et A’/B’, mais il faut sauter une ligne entre le B du I et le II.
V – Le développement
Le développement est tout ce qu’il reste après l’introduction, les chapeaux introductifs, les intitulés et les transitions. C’est ce qui va apporter les éléments de réponses.
D’un point de vue méthodologique, il faut tout d’abord sauter deux lignes entre la fin d’un paragraphe et un intitulé, et sauter une ligne entre un intitulé et le début d’un paragraphe. De plus, il faut mettre des majuscules à toutes les institutions (Monarchie, Etat, Parlements…).
D’un point de vue rédactionnel, l’idéal serait de commencer une sous-partie par une accroche établissant l’idée principale et problématisant un minimum. Ensuite, il faut diviser la sous-partie en arguments (deux dans l’idéal) qui eux-mêmes sont divisés en trois points :
- Principe
- Explication
- Illustration
- Il peut y avoir plusieurs fois ces trois points dans un même argument.
De plus, il faut faire un alinéa à chaque fois que l’on revient à la ligne. Il faut revenir à la ligne à la fin de chaque argument, mais aussi lorsque l’on fait la transition entre le A/B ou A’/B’ (sauter une ligne pour la transition entre B du I et II). Il faut aussi faire cela dans l’introduction entre chaque partie.
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