Droits des affaires

Activité 2 :

a. i) Cette première affirmation s’avère vrai et fausse parallèlement car dans la Figure 1, nous observons que l’avions a été assemblé et beaucoup de ses parties détachées proviennent d’autres continents tel que l’Asie ou l’Europe. Donc, il est vrai que le Boeing 787 Dreamliner a été assemblé en Amérique et pas entièrement construite en Amérique. Beaucoup de pièces proviennent du commerce intermédiaire, importées jusqu’aux États-Unis.

ii) Si les États-Unis favorisent le protectionnisme, cela revient alors à taxés les produits importés qui se traduisent par la hausse des produits locaux. Ceci est due au fait que les entreprises situées aux États-Unis, ne peuvent plus bien gérer le coût de production de leur bien fini car la production locale leur coûte plus cher et que la taxe sur les importations leurs coûtent encore plus cher. Ainsi, les prix vont impacter directement les consommateurs qui subissent cette hausse des prix. Boeing subirait ainsi une hausse des coûts de production, hausse des prix mais également une hausse d’emploi au sein de son entreprise car elle a besoin de plus de main d’œuvre pour fabriquer ses pièces.

b. Le flux de commerce dit intermédiaires est plus intensif en capital par rapport au travail en comparaison avec les biens finaux où le travail est plus intensif par rapport au capital. Commerce intermédiaire : Ki > Li ⬄ Ki/Li > 0 ; Commerces bien finaux : Kf < Lf ⬄ Kf/Lf < 0 ; Donc Kf/Lf < Ki/Li

c. Nous avons :

        - Bien intermédiaire : Capital (K) + Travailleurs qualifiés (Q)

        - Bien finaux : Travailleurs qualifiés (Lq) + Travailleurs non qualifiés (Lnq)

- On suppose, dans les pays en voie de développement il y a une abondance des travailleurs non qualifiés (Lnq) par rapport à la dotation de capital (K).

- On cherche à expliquer que l’augmentation du prix des biens intermédiaires pourrait affecter les paiements de (K), (Lq) et (Lnq).

        L’augmentation du prix des biens intermédiaires pourrait affecter les paiements de (K), (Lq) et (Lnq) d’abord par la baisse du pouvoir d’achat des ménages car elle va engendrer l’augmentation des coûts de production et donc ensuite le prix du bien final. De ce fait, le pouvoir d’achat des ménages va baisser, donc les demandes baissent et donc la demande étrangère baisse aussi. En effet, le prix impact négativement l’économie du pays ce qui crée l’instabilité au niveau de la production (les stocks se remplissent) et l’objectif de vente n’est pas atteint, baisse de productivité et donc les entreprises doivent licencier (Lq et Lnq sont concernés), le chômage augmente. Le capital (K) est alors moins utilisé et est laissé de côté (donc augmentation coût fixe). De plus, cela affecte négativement les revenus des ménages dans des pays en développement car leur revenu est déjà très faible.

D’autre part, l’augmentation du prix des biens intermédiaires affecte les biens finaux par le fait que le bien final est achevé par l’assemblage des biens intermédiaires. Les travailleurs qualifiés (Lq) et non qualifié (Lnq) sont impactés mais aussi le capital (K) car il faut des travailleurs qualifiés (Lq) pour faire travailler (K).

Ainsi, l’augmentation du prix des biens intermédiaires pourrait affecter les paiements de (K), (Lq) et (Lnq) par la baisse de demande de biens finaux qui requiert les biens intermédiaires. Le coût de production augmente, leur coût total augmente donc pour s’en sortir ils doivent licencier (Lq et Lnq) ou licencié les travailleurs qualifiés (Lq) qui coûte plus cher et immobilisé voir vendre du capital (K). Mais, s’ils gardent uniquement les travailleurs non qualifié (Lnq), la qualité de la production sera mauvaise et il faudra remplacer les travailleurs non qualifié (Lnq) par des travailleurs qualifiés (Lq) pour bien utilisé le capital (K) donc licenciement des travailleurs non qualifiés (Lnq) et problème dans les pays peu développé et augmentation du chômage.

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