Droit: Affaire Du Bijoutier De Nice

Mercredi Matin, 8h45, dans le centre-ville de Nice, au sein d’une multitude de magasins commerciaux. Stephan Turk, propriétaire de la petite bijouterie « La Turquoise », est en train de désactiver l’alarme. Cette année, ça recommence, deux hommes grands, casqués, l’un avec un sac de sport pour transporter les pièces volées, et l’autre armé d’un fusil à pompe menacent le bijoutier avec l’arme, le frappe brutalement à coups de pieds et de poings. Ils lui font ouvrir le coffre, ramassent les bijoux, et s’enfuient en scooter.

C’est alors que le commerçant se saisit d’un pistolet automatique de calibre 7,65 mm, s’accroupit, et fait feu à trois reprises en direction des malfrats. Le passager, touché au moins une fois au dos, succombera quelques minutes plus tard sur le pavé, inanimé.

Stephan Turk dit avoir tiré deux fois pour immobiliser le scooter, et une troisième fois ou il aurait tiré instinctivement se sentant menacé. Mais pourtant les individus étaient maintenant loin et de dos ! Comment pouvait il se sentir menacé alors qu’ils étaient en train de fuir.

Il dit qu’il avait un sentiment d’insécurité de plus en plus fort, mais quand est il maintenant du sentiment d’insécurité des habitants de Nice, qui savent que les commerçants sont armés.

Il a clairement tiré sur eux comme si c’étaient des lapins.

Quant à Anthony, le jeune homme qui a perdu la vie, il avait déjà été condamné à de multiples reprises. Le bijoutier a préféré le tuer qu’attendre un jugement qui aurait permis au jeune homme perturbé d’être soigné.

Le fait qu’il soit multirécidiviste n’est pas une excuse, Stéphane Turk n’est pas censé le savoir.

Comment a t il visé si précisément ? Son fils explique qu'il a fait son service militaire au Liban. Quant au pistolet, c'est un semi-automatique. : un calibre 7.65, classique, selon la police et "donnée par une connaissance" selon le bijoutier.

Pere :« Il a eu un parcours chaotique, balloté de foyer en foyer, c’est le parcours classique d’un garçon influencable »

Frere : « Il a commis un acte grave mais il (le bijoutier) n’avait pas à leur tirer dessus. Quand mon père a su qu’il allait être papa, il avait besoin d’argent. Il voyait trop de trucs à la télé »

Fragile etc

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