Droit des personnes
Cours : Droit des personnes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar enzoooo123 • 5 Mars 2018 • Cours • 30 163 Mots (121 Pages) • 533 Vues
Droit des personnes
12/09/17
2 épreuves contrôle continu
- 10 octobre 2017 → Amphi 1 - 30 min QCM (connaissances)
- Semaine du 13 novembre (Samedi matin logiquement) → Galop de 2H (≃ Pareil que l’exam à la fin du semestre), apporter CC
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Introduction:
Dans la structure du CC, les pers prennent place importante
CC = Livre 1er, consacré entièrement aux personnes
Les pers constituent toujours le titre premier
Qt° de 1ère importance
Livre I: Les personnes
Livre II: Les biens
Livre III: Les échanges grâce à des conventions
Art 7A515-13 du CC, livre volumineux, on trouve des titres, chapitres, sections, et paragraphes
Titre 1er: Droits civils etc
3 questions:
- Que sont les personnes?
- Quelles sont les lignes de force de l’évolution du droit des personnes?
- Quelles sont les fonctions du droit à l’égard des personnes?
Section 1: La détermination des personnes juridiques
Opère 1 division du monde sensible en deux ensembles: les personnes et les choses
La distinction des personnes et des choses est une summa divisio du droit
La personne est l’être qui jouit de la personnalité juridique (définit comme l’aptitude à être titulaire de droit et assujetti à des obligations, seul en droit, la personne dispose de droits
§1. Personne juridique et personnes humaine
- Faut-il les distinguer?
La pers humaine est pour parti au moins l’objet du droit des personnes. Pour ce droit, il ne s’agit pas d’un objet exclusif, il n’y a pas que ce droit qui s’y intéresse
D’autres disciplines non juridique comme la médecine ou la physiologie, l’anthropologie, la philosophie…
- Quel regard le droit porte-il sur les personnes?
La personne humaine envisagée par le droit est le même objet que dans les autres disciplines mais le regard est différent car le syst juridique appréhende la personne auprès d’éléments qui lui permettent de conférer une existence, une personnalité, un statut, des droits dans la société
Le droit des personnes donne vie à une personne juridique qu’il façonne à partir de considération naturelle c'est-à-dire que le droit ajoute quelque chose
La personne humaine préexiste à son appréhension au droit
La personne de chair et de sang → Personne humaine
Portalis: « Toutes les lois se rapportent aux personnes ou aux biens, et aux biens pour l’utilité des personnes »
Etymologie du terme « personne » → « Persona », « Per sonare » = à travers de
Persona = Un masque (théâtre antique)
↳ Ce masque parlait à travers, le comédien pouvait jouer son rôle sur scène grâce à ce masque
⇒ Conception de personnalité juridique
Masque que portent les personnes pour jouer leur rôle juridique
Seules les personnes juridiques disposent de droit, disposent d’un patrimoine…
Aujourd'hui le droit reconnait la personnalité juridique à toute personne humaine et la même temporalité entre les personnes humaines et juridiques (naissance-mort)
Mais cela n’a pas toujours été le cas comme du temps de l’esclavage
Esclavage disparu en France assez tôt, toute fois réapparition en droit français du temps de la colonisation (fin ancien régime)
↳ « Code noir » donc rétablissement (1685)
France et Angleterre: deux grandes puissances qui se livraient une guerre économique
↳ Guerre du sucre, France renoue esclavage pour sa compétitivité économique
Le droit révolutionnaire a abolit l’esclavage
↳ DDHC, inconcevable que la France continue esclavage
↳ Loi du 4 février 1794 → Abolition
Abolit par humanistes lors de la Révolution
↳ esclavage n’a pas cessé dans les colonies en 1794
↳ 20 mai 1802 → Rétablissement par une loi, il a existé sous l’autorité du CC
↳ 24 avril 1833 → Loi relative au régime législatif des colonies, elle désignait les esclaves comme des « personnes non-libres »
Ferme condamnation par l’Eglise
Pape Grégoire VII, contestation apostolique
1837 → Affirmation condamnation de l’Eglise pour l’esclavage et la traite, pratique considérée comme absolument contraire au commandement de la justice et de l’humanité
« In suprima aspostolus fastigio », 3 décembre 1837
↳ La chambre criminelle de la Cour de Cassation le 8 février 1839: a procédé à une évolution majeure de la considération juridique de l’esclave en droit français
⇒ L’esclave est une personne
↳ Affaire de contrebande de monarchie provenant des colonies avec dedans du rhum, du sucre et des esclaves (dans le navire)
Cassation: « Seules les choses peuvent être confisquées, l’esclave est pour le droit français une personnes. Cette personne ne peut donc pas être considérée comme une chose »
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