Le commerce international cas

En 2014, les agents résidents en France ont importés pr 54 milliards de biens de plus qu’ils n’ont exportés. Le solde commercial était déficitaire de – 54 Milliards d’Euros. Celui des allemands est excédentaire de 200 Milliards d’Euros. Cela veut dire que les consommateurs ont plus acheté des produits provenant de l’extérieur que des produits fabriqués en France.

Un solde commerce négatif est une mauvaise chose pr l’éco nationale car il pénalise doublement nos entreprise, l’emploi et la croissance. En effet, non seulement on ne produit pas pr exporter ms en plus on produit moins pr satisfaire notre demande intérieure car elle est satisfaite par des biens d’exportation. A priori, un solde négatif n’est pas forcément une mauvaise chose s’il est ponctuel et s’il concerne l’achat de bien d’équipement par les entreprises qui leur permettront d’être plus performantes à l’avenir. A l’inverse, s’il le déficit perdure c’est une mauvaise chose.

Un excédent commercial n’est pas forcément signe de bonne santé écoq. En effet, s’il est obtenu par des importations très faibles, plus que des exportations fortes, il est le signe que les résidents ont peu de pouvoir d’achat Face à l’incapacité de la France à présenter un solde excédentaire depuis 2002, . Certains hommes politiques réclament un retour du protectionnisme. Est-ce une solution réaliste ?

I/ LA VISION TRADITIONNELLE DU COMMERCE INTERNATIONAL

A. Les pères-fondateurs : A.SMITH et D. RICARDO

L’analyse classique du commerce international démontre la supériorité du libre-échange sur le protectionnisme.

Le libre-échange étant définit comme une politique commerciale visant à supprimer toute entrave au commerce planétaire, alors que le protectionnisme se définit comme une politique commerciale dans laquelle une nation cherche à protéger son marché intérieur ou à conquérir de nvx marchés par l’intermédiaire de barrières ou subventions.

SMITH => théorie des avantages absolus

RICARDO => théorie avantages comparatifs = montrent les bénéfices du libre-échange

SMITH montre que un pays a intérêt a se spécialiser ds un domaine ou il est plus fort que d’autres pays, il y a un avantage absolu. Pr produire en gde qté ce qu’il sait faire et acheter avec les recettes ce qu’il ne sait pas faire.

RICARDO va plus loin et montre que même si un pays n’a pas d’avantage absolu il a intérêt a se spécialiser et a participer au commerce international.

Ex : Angleterre et Portugal. Ces 2 pays produisent 2 biens

Angleterre

Portugal

Nb de travailleurs pr produire une unité de drap

150

100

Nb de travailleurs pr produire une unité de vin

300

50

On remarque que l’Angleterre n’a aucun avantage absolu, le Portugal est supérieur dans les 2 domaines. Pourtant RICARDO ns montre que le Portugal supérieure dans les 2 domaines, a intérêt à se spécialiser et a commercer avec l’Angleterre.

Si chaque pays produit avec ses propres ressources, on a en Angleterre : 450 travailleurs produisent une unité de Drap + une unité de Vin au Portugal : 150 travailleurs produisent une unité de Drap + une unité de Vin

La production mondiale est de = 2 unités de Drap + 2 unités de Vin Imaginons que l’Angleterre ne produise que du drap. Avec ses 450 travailleurs  produit 3 unités de Drap Imaginons que le Portugal ne produise que du vin : avec ses 150 travailleurs  produit 3 unités de Vin Total mondial : 3 unités de Drap + 3 unités de Vin

On constate que grâce à la spécialisation et l’échange international, la production mondiales est passée de 2 unités de chaque a 3 unités de chaque. La spécialisation stimule la croiss mondiale. Ensuite, les pays vont procéder à l’échange.

Imaginons que l’Angleterre échange 1 unité de drap sur les 3 produits contre 1 unité de Vin portugais, les anglais seront donc a la tète de 2 unités de drap et d’1 unité de vin. Les portugais seront à la tête de 2 unités de vin et d’1 de drap, ce qui améliore la situation de ces deux pays par rapport à leur situation initiale où ils n’avaient qu’une unité de chaque bien. Le libre-échange permet d’améliorer la situation de chaque pays, même celle de ceux comme l’Angleterre n’ont pas d’avantage absolu.

Selon RICARDO c’est l’avantage comparatif qui explique le choix de spécialisation.

En Angleterre, le drap coute moins cher a produire comparativement au vin parce qu’il faut 150 travailleurs pr le drap et 300 pour le vin. L’Angleterre se spécialise là où elle a un avantage comparatif.

Au Portugal, si on compare drap et vin, le vin coute mois cher à produire. Le Portugal se spécialise donc dans le vin.

Pour RICARDO, chaque pays gagne au libre-échange s’il se spécialise dans la production pour laquelle il dispose d’un avantage comparatif.

B. Les explications des avantages comparatifs

Le théorème HOS (HECKSHER, OHLIN, SAMUELSON) ou théorie des dotations factorielles explique qu’un pays se spécialise dans la production de biens qui incorpore le facteur de production qu’il détient en grande quantité parce qu’ils en ont été doté par la nature. L’avantage comparatif provient d’un don de la nature. Pour HOS les pays disposent d’un avantage-comparatif car ils disposent de facteurs de production par la nature. Cela peut être le travail, le capital ou la terre

Leontieff montre qu’il n’y a pas que la quantité des facteurs de production qui compte, mais il y a aussi la qualité des facteurs de production.

De nombreux aspects du commerce mondial contemporain s’expliquent par la théorie traditionnelle de RICARDO et par le théorème HOS : la spécialisation de la France dan le vin, de l’Espagne ans le tourisme, l’Algérie dans le gaz et pétrole, la Chine dans les domaines demandant bcp de mains d’œuvre. Certains aspects du commerce contemporain ne sont pas expliqués par ces théories.

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