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Cours de finance marocaine

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Par   •  29 Avril 2018  •  Cours  •  579 Mots (3 Pages)  •  660 Vues

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L’économie marocaine montre « une résilience notable » dans un « environnement international « globalement défavorable ». La stabilité politique du pays et le volontarisme économique des dirigeants sont des facteurs d’attractivité pour les investisseurs extérieurs. Cependant, et en se référant à l’Indice de développement humain (IDH), le Maroc occupe la 126e position entre le Nicaragua et la Namibie, sur 188 pays étudiés, en matière de développement humain. Les raisons de cette déchéance sont bien connues : le niveau d’instruction, particulièrement pour les filles et en milieu rural et le niveau de vie mesuré par le produit intérieur brut per capita.

Malgré la politique des grands chantiers d’infrastructures engagée depuis deux décennies., le royaume ne s’est toujours pas hissé au sein du club des pays émergents. Les disparités territoriales en matière de conditions de vie, la corruption, le choix du soutien prioritaire donné aux grandes entreprises à la place des PME, la réforme du secteur bancaire, représentent actuellement des véritables freins au développement. Comment expliquer ce paradoxe ? Au vu des chiffres, où en est réellement l’économie marocaine ?

Le choix de l’Europe : L’économie Marocaine reste de taille modeste et très liée à l’Europe. Il était inévitable qu’elle subisse, même avec retard et même à faible niveau, les effets de la crise financière de 2008. Ne serait-ce que pour les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) et le Tourisme qui ont toujours été, et restent encore, l’un des piliers de l’économie marocaine.

Les Accords de libre-échange : Si les programmes d’ajustement structurel des premières années de la décennie 1990 ont ramené de l’ordre dans les finances du royaume, ils ont cependant échoué à régler les problèmes sociaux. Pour faire entrer l’économie marocaine dans la mondialisation, le Maroc a signé des accords de libre-échange et favorisent la création de conglomérats pour créer des champions nationaux et des pôles de développement à travers des stratégies nationales sectorielles.

Le développement de la sous-traitance : Comment développer l’industrie dans un pays qui n’a guère de matières premières, à l’exception des phosphates ? Au-delà du phosphate, le Maroc a parié sur le développement des industries de sous-traitance en industrie des hautes technologies pour améliorer la balance commerciale du pays, créer des emplois, acquérir des transferts de technologies. Certes, cette politique volontariste de développement économique a commencé à transformer le pays, Mais elle a un coût : Le pays se modernise, et s’endette (endettement public a atteint 82 % du PIB en 2016).

Déficit budgétaire et Endettement : Peut-on parler d’une crise financière due à un endettement incontrôlé à cause du déficit budgétaire structurel du Maroc (10 % du PIB en 2015). Pour assurer son développement, mais aussi faute d’une gestion très rigoureuse, le royaume vit largement au-dessus de ses moyens. Il importe annuellement, en produits énergétiques, biens d’équipement et de consommation, près de deux fois plus qu’il ne produit. Ajoutant à cela que le pays et ce depuis 2008 crée moins d’emplois qu’auparavant malgré la baisse de la croissance démographique

Développement des IDE : Le Maroc et depuis la fin

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