Analyse de cas : « Tout le monde clique les Têtes à claques »

École des hautes études commerciales 

HEC Montréal 

Certificat en gestion d’entreprises 

MNGT 30400 – Management 

Cours #7242 

Préparé à l’attention de : 

Sébastien Bouthillier  

Analyse de cas 

« Tout le monde clique les Têtes à claques » 

21 Novembre 2019 

Contexte de l’environnement d’affaire et global, organisation technique et/ou sociale. 

Michel Beaudet doit être à l’affut de tous les enjeux de sociétés, les tendances sociales, des changements, des mutations qui transforment l’environnement novateur en pleine ébullition dans lequel évolue l’entreprise qu’il a créé les Têtes à claques. Afin de pouvoir assurer la pérennité de son eironnement global et faire une analyse du PESTEL. 

Cette analyse permet d’adapter les pratiques de l’entreprise aux normes sociales en vigueur et assure une plus grande agilité. Elle aide à identifier ce qu’elles exercent sur une organisation, les facteurs macroéconomiques et les grandes tendances qui ont forcément un impact sur la réalité de son entreprise. ntreprise et planifier l’avenir de son entreprise. Il doit prendre en compte certains éléments de l’env Cela permettra l’ébauche de sa mission, et des valeurs qui découleront de la planification d’un plan stratégique. 

Depuis la création de son entreprise, Michel Beaudet a improvisé, mais maintenant il devra s’attarder à des éléments très importants. Il devra prioriser une bonne connaissance de l’environnement sociologique telle que le marché de consommation cible. réseaux sociaux. Cela a un lien causal qui ne lui permet d’exploiter le potentiel du marché mondial qui s’ouvre devant lui avec l’Internet. Il produit des capsules virales avec ce nouveau moyen de diffusion. Il devra avoir aussi une bonne connaissance de l’environnement technologique et des tendances à venir, taux d’obsolescence rapide. Il est dans la période d’émergence d’Internet et des réseaux sociaux.  

Actuellement, Michel Beaudet se base sur des sites gratuits de gestion de trafic Internet pour gérer en partie les décisions de son entreprise. Il n’a pas la connaissance fine de qui est son public cible (la clientèle universitaire). Il ignore le potentiel que représente la maitrise des 

L’évolution rapide de cette nouvelle technologie apporte son lot de défis. La tendance technologique qui influence les Têtes à claques est le nombre de clics qu’ils reçoivent sur leurs plateformes, généré par le visionnement des sketchs. Cela fait en sorte qu’ils roulent à fond de train dans la création de 45 sketchs par années durant 3 ans.  L’originalité des Têtes à claques provient autant de leurs capsules sur fond humoristique que de leur plateforme qui les transmet.  Il doit être vu au moins 100 000 fois par mois pour être rentable.  

Dans ce nouveau média de transmission, c’est le volume généré par le nombre de clics qui créer de la valeur sur le Web.  Plus le nombre de clics est élevé, plus l’attraction pour pouvoir attitrer d’importants annonceurs et des régies publicitaires devient importante. 

En ce qui concerne l’environnement d’affaires qui englobe les parties prenantes et les concurrents qui peuvent avoir une influence directe ou indirecte sur l’entreprise de manière positive ou négative. M. Beaudet doit s’intéresser à la dynamique concurrentielle et aux stratégies qu’utilisent ses concurrents pour dominer le marché. M. Beaudet, depuis 3 ans a développé des partenariats (parties prenantes) non ciblés après être passé à l’émission de télévision Tout le monde en parle pour parler de l’engouement sur le Net pour ses capsules comiques sur les Têtes à claques.  

Les parties prenantes de Michel Beaudet cherchent des sites Internet qui génèrent les plus grands nombres de clics sur leur plateforme pour attirer des annonceurs de qualité ou des régies publicitaires. Le succès des Têtes à claques revient à Internet à 100 %, affirme Michel Beaudet. Fort de son expérience en publicité, en se basant sur son flair, il a conclu différentes ententes avec des canaux de télé en France et au Québec. 

Il a aussi conclu des partenariats avec des agences de publicité et des compagnies de télécommunication. Michel Beaudet intarissable a connu des partenariats qui n’ont pas tous été optimaux. Le contrat avec Bell Canada a duré 3 mois, dû à une lecture déficiente des nouvelles technologies à venir rapidement : l’arrivée des téléphones intelligents qui devenait un concurrent direct via l’accessibilité à diverses applications parfois gratuites.  Les Têtes à claques accessibles sur les différents outils technologiques : portable, cellulaire iPhone, création exponentielle de nouvelles applications. Il a aussi conclu des partenariats en “marchandising”, Michel Beaudet a dû demander une injonction au tribunal pour arrêter ce contrat. 

Michel Beaudet doit bien valider et connaitre les attentes de ses partenaires d’affaires et il doit les adapter à la réalité de sa boite en s’outillant de manière adéquate. Ses autres concurrents sont des boites de productions similaires qui produisent des capsules virales dans son genre, il a fait en autre, une campagne avec une pub de Vertigo aux É.-U., et son concept là-bas été plagié. 

Regardons comment se situe l’organisation dans son environnement. Comme nous l’avons déjà soulevé dans la première partie de notre analyse, en ce qui a trait au cadre juridique, il ne faisait aucun doute que l’absence de mission était la lacune la plus importante. Cependant, lorsque l’on regarde de plus près, on observe que la mission de l’organisation n’est pas totalement absente.  

Prenons en considération que Michel Beaudet s’est investi dans la campagne d’Opération Nez rouge ainsi que dans la levée annuelle de fonds de l’encan au profit de l’hôpital Sainte-Justine.  Il a fait preuve que son entreprise, en plus d’un intérêt économique, avait aussi un intérêt pour la philanthropie. Ce qui, selon notre analyse, en fait une organisation qu’on qualifierait d’équitable.  

Sous le regard du cadre stratégique, l’entreprise possède des qualités importantes la démarquant dans cette industrie. Michel Beaudet et son équipe ont un savoir-faire et une réputation qui leur confère déjà un avantage stratégique important. Ils ont développé une expertise dans le domaine de la création publicitaire sur le Web. Ils ont déjà prouvé qu’en termes opérationnels et fonctionnels, avoir la capacité de vendre leur produit, de livrer la marchandise, de mobiliser les ressources humaines interne de l’organisation et aussi de gérer les activités courantes. En revanche, du point de vue des compétences administratives, plus précisément avec le PODC, nous remarquons une lacune au niveau de la planification et de l’organisation qui découlerait encore de l’absence de la raison d’être de l’organisation (mission). 

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