Analyse de cas
Étude de cas : Analyse de cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oliv005 • 28 Décembre 2018 • Étude de cas • 3 706 Mots (15 Pages) • 538 Vues
Comportement organisationnel | |
TRAVAIL NOTÉ 1
(25%)
Table des matières
Étape 1 : Résumé des faits 3
Étape 2 : L’identification du problème 4
Étape 3 : L’identification des causes du problème 4
Étape 4 : L’inventaire des solutions possibles 8
Étape 5 : Du choix et de la réalisation de la solution 10
Étape 6 : Justification de la solution 11
Étape 1 : Résumé des faits
Nous parlons dans ce cas d’une petite entreprise québécoise « la laiterie de la rive-sud » qui existe depuis de nombreuses année. Nous focaliserons notre analyse sur les activités de distributions de cette compagnie. En effet, l’entreprise comme il nous ait dit dans le cas distribue ses « produits laitiers dans différents magasins et restaurants situés dans un rayon d’environ 80km de la laiterie ».
Une unité de distribution se constitue d’un gestionnaire, un superviseur, un expéditeur et dix chauffeurs qui livrent les produits.
Les produits de la laiterie sont tous type de produit contenant du lait partant « du lait à la crème glacée ».
Jerry Jones est le directeur depuis quelques années de la laiterie, mais il travaille pour la compagnie depuis 20 ans. Lors d’une réunion il a émis quelques retours sur sa perception de comment les choses se passent dans la compagnie.
Selon lui un des gros problème de l’unité c’est la motivation des chauffeurs livreurs. D’après lui, le fait de motiver un chauffeur passe par lui « tomber dessus » car « ils savent maintenant qu’ils sont surveillés de près ».
Il a mis aussi en place un système de surveillance et de rétroaction très intense pour contrôler chaque mouvements des chauffeurs et éviter tout écarts de leur part.
En effet, il nous dit dans le cas « je vérifie constamment ce qu’ils font ».
Une personne qui a travaillé pour Jerry relate sa perception du mode de gestion de ce dernier. Il se sentait brimer par le fonctionnement de Jerry : « Il était impossible de faire quoi que ce soit là-bas sans avoir Jerry continuellement sur les talons. Qu’importe ce que l’on faisait, ce n’était jamais correct ». Il ne cherchait jamais a faire la lumière sur des conflits entre les chauffeurs et les clients et le tors était toujours mit sur les chauffeurs sans explications possible de leur part. Jerry donnait des directives aux chauffeurs sur leur travail, il leur disait donc comment faire leur travail malgré leur expertise! De plus, Jerry avait une façon de réprimander ses chauffeurs en face des pairs : « Lorsqu’il disait à quelqu’un qu’il avait mal fait son travail, il aimait toujours avoir d’autres chauffeurs présents afin de se donner l’image du dur à cuire » Jerry ajoute en plus aux commentaires des employés qui cherchent de la reconnaissance : « Si tu fais quelque chose de pas correct, tu vas entendre parler ; si tu fais du bon travail, ce n’est pas moi qui va-t’en parler ». Enfin, toutes ses façons de gérer son unité sont du point de vue de l’ancien employé de Jerry démotivant pour les travailleurs.
Enfin l’ancien travailleur nous laisse savoir que le système de gestion de l’unité n’est pas aussi contrôlé que ce que sous-entend Jerry, il nous dit : « Le système d’inventaire est trop souple ».
Jerry lors de la réunion expliquait qu’il avait en place un contrôle extrême dans sa gestion de l’unité. Qu’il vérifiait chaque mouvement des chauffeurs, les niveaux d’essences et d’huile des camions et prenait des mesures restrictives si quelque chose clochait.
L’ancien employé à l’inverse nous dit que Al donnait trop de marge de manœuvre aux chauffeurs ce qui conduisait ses derniers à détourner de l’argent des livraisons.
Étape 2 : L’identification du problème
Cette étape consiste à identifier le problème principal dont fait preuve l’unité de distribution.
Le problème majeur est donc selon mon analyse de la situation le style de gestion du directeur Jerry Jones qui est inefficace et témoigne de son manque de leadership dans sa gestion.
Ensuite d’autres problème sous-jacent existe. En effet, ils découlent du problème principale énoncé ci-dessus. Les problèmes sous-jacents sont :
- Le manque de motivation des chauffeurs et leur insatisfaction face à la gestion de Jerry
- Le fait que les responsabilités liés aux taches ne sont pas clairement établies et cela entraine des disfonctionnements dans la gestion de l’atelier tant au niveau de la gestion des stock et qu’au niveau de la gestion des clients et de la facturation
- Le manque de rendement de chauffeurs et ce qui en découle (leur agissants peu éthique envers la compagnie).
Étape 3 : L’identification des causes du problème
Cette étape consiste à identifier les causes des divers problèmes énoncés ci-dessus.
Tout d’abord, le problème principale est le modèle de gestion de Jerry Jones. En effet, il s’avère être un directeur contrôlant, n’aidant pas ses employés à atteindre leur objectifs et ils ne motive pas sa force de vente.
« le gestionnaire efficace est celui dont l’unité de travail, le groupe ou l’équipe atteint à répétition ses objectifs sans que fléchissent l’engagement et l’enthousiasme de ses membres. Cette définition illustre deux facettes de la tâche du gestionnaire : l’efficacité fonctionnelle, c’est-à-dire le rendement quantitatif et qualitatif d’une unité de travail au regard des objectifs déterminés, et la satisfaction professionnelle, c’est-à-dire le sentiment favorable qu’inspirent aux individus leur emploi et leur milieu de travail [1]».
On comprendra donc qu’ un gestionnaire hautement qualifié a un comportement complètement différent de celui qu’exerce Jerry Jones avec ses chauffeurs. Au lieu de soutenir et d’accompagner le travail des chauffeurs, il se concentre uniquement sur les aspects négatifs, contrôlant et réprimandant. Il intervient non pas pour stimuler un effort et aider les chauffeurs à atteindre des rendements mais il intervient à la suite de comportements indésirable.
Un bon gestionnaire doit donc remplir ses tâches : il doit susciter l’envie a ses chauffeurs d’être performant et motivé à la tâche, il doit définir des objectifs concrets et réalisables avec ses chauffeurs, il doit faire preuve d’éthique et de respect envers ses chauffeurs. Il devrait être un modèle pour les chauffeurs.
...