Analyse de besoin: le café

Analyse d’un besoin : Le café

Se réveiller le matin et préparer sa tasse de café fait partie du rituel de la majorité des personnes dans le monde, et j’en fais partie. Je me suis focalisé sur les effets de cette boisson qui est une des plus consommées au monde.

On cultive le café dans plus de 70 pays, les deux principaux producteurs mondiaux étant le Brésil et la Colombie. Le climat du Canada ne permet pas la culture du café, mais on y fait beaucoup de transformation de grains importés. On estime que les Canadiens boivent plus de 15 milliards de tasses de café par année. Le café soluble représente seulement 12.1% de la consommation nationale tandis que le café torréfié ou filtre 87.9%.

 Le consommateur de café moyen en boit trois tasses par jour. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le café contient des vitamines et des minéraux ainsi que des composés antioxydants. Cette boisson a beaucoup d’admirateurs, à un point d’être comparé à une drogue, du aux effets stimulants de la caféine et à la facilité pour celle-ci, de se déplacer à travers les vaisseaux sanguins et arriver jusqu’au cerveau. Pour illustrer cela, il faudrait essayer d’imaginer une université ou un bureau sans aucun point de vente de café pendant une journée entière… La plupart d’utilisateurs se sentiraient plus fatigués, moins productifs et concentrés sur leurs tâches.

Au fil des années, le café a évolué, que ce soit au niveau de la boisson, du mode de préparation ou des établissements. Le café est même devenu un prétexte pour se réunir, c’est un aliment qui a un usage social et symbolique. De nos jours, il est possible d’acheter un café quasiment n’importe où, que ce soit dans les cafés traditionnels, au restaurant, et grâce aux distributeurs de boissons, dans la plupart des endroits publics. Cette boisson est un besoin primaire qu’on peut combler en se réunissant avec des individus dans un lieu afin d’interagir. Les vendeurs comme « Tim Hortons » en profitent en offrant des concours et autres afin d’inciter le consommateur à dépenser encore plus.

La teneur en caféine du café varie en fonction du type de grains, du mode de torréfaction et de la méthode de préparation du café. Celle-ci est connue principalement pour ses effets stimulants. Chez l’adulte en santé, une petite quantité peut augmenter la vigilance et la concentration. Chez d’autres personnes, elle peut par contre entraîner des effets biologiques indésirables tels que de l’insomnie, des maux de tête et de la nervosité…

Le café est la 2ème boisson en termes de fréquence de consommation après l’eau. C’est la 3ème boisson en termes de pénétration dans les foyers (84%) après l’eau (91%)et les jus de fruits (88%), et avant le vin (70%), et les soda (66% chacun). Le consommateur a de nos jours un choix plus large pour ce qui concerne les boissons à base de café. Les produits s’adaptent aux différents moments de la journée. Les adeptes peuvent aussi acheter du café au poids et moulu, en fonction de l’utilisation désirer. Par exemple, si le client possède une simple cafetière, il devra acheter une mouture (la dernière étape de transformation avant l’infusion du café) plus fine que pour une machine à expresso. De plus, différents parfums comme caramel, vanille, noisette et autres sont proposés. Le café décaféiné est un très bon exemple d’adaptation face aux consommateurs. Les effets indésirables que la caféine peut entrainer sur le corps humain, comme l’augmentation de la pression sanguine, la stimulation du cœur et l’insomnie, font que les personnes évitent de le boire surtout le soir pour éviter cela.

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