Commentaire de texte sur "L'école des femmes" de Molière

Jean-Baptiste Poquelin, sous le pseudonyme de Molière, est un comedien et dramaturge français, né en janviers 1622 à Paris et mort le 17 février 1673 à Paris. Nous allons parler d'un extrait d'une de ses oeuvres principales : "L'école des femmes"qui raconte l'histoire d'Arnolphe. Arnolphe a élevé une jeune femme appellée Agnès, il est secrètement amoureux d'elle mais elle, elle est amoureuse d'un autre homme : Horace qui est le meilleur ami d'Arnolphe. Durant l'extrait, Arnolphe explique à Agnès ce qu'est que le mariage et la vie de couple. Dans un premier temps nous allons voir sur quel ton et quelle maniere Arnolphe parle à Agnès, ensuite nous verrons quelles sont les figures de style et procédés d'expression utilisés dans cet extrait. Pour finir nous allons voir de quelle maniere et avec quels procédés d'expressions l'auteur a voulu montrer l'autorité d'Arnolphe.

Pendant cet extrait Arnolphe avertit Agnès sur ce qu'est le mariage, il lui dit que la femme doit être soumise à l'homme que ce soit dans la société ou la vie de couple. Il lui dit qu'elle doit baisser les yeux devant l'homme en signe de soumission et qu'elle ne doit pas imiter les femmes qui se laissent séduirent. Il lui dit que si jamais elle trompe son mari elle ira bouillir en enfer. Arnolphe utilise un ton très autoritaire et évoque le mot "enfer"(vers 737), il se sert de sa croyance, de la religion pour lui faire peur.

Il emploi aussi un ton solennel, il lui parle comme un professeur à son élève, il lui fait la leçon.

Des vers 705 à 712, Arnolphe utilise des images ou des comparaisons pour dire qu'il il y a toujours un partie de la société qui domine l'autre, par exemple il explique que l'épouse doit etre pour son mari comme l'esclave à son seigneur, le soldat à son chef, le valet à son maître ou même l'enfant à son père. Les vers sont des alexandrins en rimes suivies, cela crée un effet d'insistance. Il y a encore d'autres comparaisons aux vers 732 et 734 qui dit que l'âme d'Agnes est blanche et nette comme un lys qui est le symbole de la puretée mais qui si elle trompe son mari son âme deviendra noire comme du charbon. Dans cet extrait nous retrouvons donc les champs lexicaux de la loyauté, de l'honneur, de l'engagement, du respect, aussi du regard et de la religion.

Pour conclure l'auteur a mis en avant l'autorité d'Arnolphe et son emprise sur Agnès en utilisant des images et des comparaisons pour montrer le lien de soumission qui doit exister entre la femme et son mari.

Il utilise aussi la religion pour montrer que avant tout le monde croyait au diable et avait peur de lui, il montre que Arnolphe a été malin d'utiliser ces mots. Donc on peut dire que l'auteur a bien voulu mettre en avant le ton autoritaire d'arnolphe et la naïveté d'Agnes.

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