Charles Baudelaire, Quand le Ciel bas et lourd... : Comment Baudelaire transforme t-il le plomb du spleen en or poétique ?
Commentaire de texte : Charles Baudelaire, Quand le Ciel bas et lourd... : Comment Baudelaire transforme t-il le plomb du spleen en or poétique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nosir • 5 Juin 2023 • Commentaire de texte • 1 425 Mots (6 Pages) • 257 Vues
Charles Baudelaire 3
Quand le Ciel bas et lourd….
Introduction :
Charles Baudelaire est un poète français du 19e siècle. Il connut un procès qui marqua l’histoire littéraire pour son œuvres « Les Fleurs du Mal ». Dans ce recueil publié en 1857. Charles Baudelaire révolutionne la poésie. Il décrit la tension entre le Spleen et l’Idéal.
Le titre de la section spleen et idéal traduit la tension entre l’enfer, et la mélancolie, la détresse et le ciel, la beauté et le bonheur. Il rend compte de la solitude de Baudelaire. Le spleen est caractérisé par la mélancolie, la nostalgie . A travers la montée d’angoisse , on comprend que le poète est ici prisonnier du Spleen.
Comment Baudelaire transforme t-il le plomb du spleen en or poétique ?
Le poème Spleen composé de 5 quatrains peut être divisé en 3 parties . Les trois premiers quatrains évoquent l’enfermement et l’emprisonnement du poète. Tandis que les deux derniers quatrains montrent la victoire du spleen sur le poète
1er Mouvement : L’emprisonnement et l’enfermement du poète
- Anaphore « Quand » v1, v5, v9 → rappel que le monde est soumis à un temps pesant et destructeur.
- Pesance amplifié → champs lex poids : bas, lourd, pèse, couvercle →sentiment d’enfermement du poète.
- Les termes aérés et éthérés : ciel, horizon, esprit, jours sont contrecarrés par des termes exprimant la fermeture
- Poète passif réduit à un « esprit gémissant »
-champs lex tristesse → accentue caractère funèbre : « gémissant, longs , ennuis, noir , triste »
- métaphore entre le monde et un espace carcéral : « cachot, murs, plafond, prison » →Le monde devient ainsi un prison angoissante et sans issue
- « Espérance » allégorie de l’idéal mais la comparaison « comme une chauve souris » , symbolisant la mélancolie et le vampirisme.
- le Participe passé « s’en va battant » insiste sur le lourdeur et la durée de l’action
-Assonance en « an » (changée en cachot, Espérance , s’en va battant, se cognant) →sonorité du spleen celle d’une plainte languissante et persistante.
2éme Mouvement: Victoire du Spleen
-Champ lexical du cri(furie, affreux, hurlement), de la religion( cloche, ciel, esprit) du mouvement(sautant, lancent, errants,sans patrie) créent une atmosphère fantastique proche du noir
-Allégorie de l’Espoir et de l’Angoisse renvoi au titre de la section « spleen et idéal » espoir= idéal angoisse = spleen . Ce poème montre donc le combat entre les deux qui a lieu tout au long du recueil.
-Le Spleen sort vainqueur ( l’Angoisse plante son drapeau noir sur le crâne du poète).
-Le dernier quatrain → tragédie : corbillard, atroce, drapeau noir.
-Ainsi l’adverbe opiniâtrement crée un effet de dissonance ironique comme si Baudelaire exagérait volontairement la mise en scène de la souffrance.
Enfin, Baudelaire compare son âme à une scène de théâtre où défilent les personnages allégoriques « Espoir » et « Angoisse »
Conclusion :
Dans Spleen, Baudelaire n’atteint pas l’idéal, mais il ne se laisse pas complètement anéantir par le spleen dans ce poème
En peuplant le néant, le poète prend ses distances avec son mal -être et parvient à transformer le plomb du spleen en or poétique.
Charles Baudelaire 2
L’invitation au voyage
Introduction :
Charles Baudelaire est un poète français du 19e siècle. Il connut un procès qui marqua l’histoire littéraire pour son œuvres « Les Fleurs du Mal ». Dans ce recueil publié en 1857. Charles Baudelaire révolutionne la poésie. Il décrit la tension entre le Spleen et l’Idéal.
Il évoque dans ce poème un monde idéal et nous livre sa vision de la poésie. Il s’adresse à la femme aimée et l’invite à un voyage particulier, Ce poème présente une forte musicalité tous les vers s’enchaînent sans qu’il n’y ait de rejet et de contre-rejet ce qui renforce l’harmonie.
Nous nous demanderons à quel idéal le poète aspire dans ce poème ?
- L’invitation elle-même, dans le cadre d’un dialogue intime avec l’être aimé
- Intérieur luxueux et magique
-La ville un balancement jusqu’à l’idéal
1er Mouvement : L’invitation elle-même, dans le cadre d’un dialogue intime avec l’être aimé
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