Quand le ciel bas et lourd

intro:

Le symbolisme, né dans la seconde moitié du XIXème siècle, est une école poétique inspirée par l’oeuvre et la pensée de Baudelaire. Il forme aussi sa propre conception esthétique dont le mot « modernité » sera le symbole. Lorsqu’il s’engage au côté des insurgés devant les journées révolutionnaires de 1848, visant à mettre en place la seconde république, il écrit de nombreux poèmes qui seront dans les futur « Fleurs du mal » qui paraissent en recueil en 1857. Jugé « immoral », le livre fait aussitôt l’objet d’un procès et six poèmes sont condamnés par la justice impériale. Très affecté, ce poète publie pourtant une seconde édition paru en 1862. Le recueil contenait au total 136 poèmes, généralement en alexandrins. Il s’agit donc essentiellement de structure très classique, cependant l’auteur introduit des thèmes peu associés à la poésie de son époque, il aborde des sujets plus tabous comme l’érotisme, la colère des thèmes bien différents qui

sont parfois même incompris par ses lecteurs.sont parfois même incompris par ses lecteurs. Dans le texte qui nous est présenté, « parfum exotique », c’est le premier texte d’un cycle consacré à l’amour. C’est un univers de sensualité révélatrice des correspondances. Les correspondances sont à l’origine d’une perception du monde par les sens? Ces perceptions mettent en correspondance des événements plus ou moins lointains. Baudelaire peut trouver son inspiration pour ses poésies avec des femmes par exemple, ici, c’est Jeanne Duval, femme métisse qu’il a rencontré en 1842, qui va faire resurgir la sensualité des îles. Ce poème qui est sous la forme d’un sonnet ( la forme utilisés pour les poètes d’amour) va nous emmener avec le poète dans une rêverie poétique dans les îles paradisiaque. Lorsque Baudelaire était enfant, il avait été puni et ses parents l’avais envoyé sur une île, de laquelle il c’est peut être inspiré et remémorer quelque souvenirs pour l’écriture de ce poème. L’auteur va imaginer sa muse, tout au long du poème grâce à un parfum. Ce texte est construit en 2 grandes phrases, la première est faite d’une proposition subordonné qui va mettre en place un moment intime car il n’y a pas de circonstance mais quelle contexte « quand je respire », « quand j’ai les deux yeux fermés ». Cette proposition subordonné va se faire attendre jusqu’au vers 3 à 8 « je vois » c’est à dire qu’il voit des choses, les rivages, une île, des femmes ect .. Le parfum va faire apparaitre le décor paradisiaque. Dans la deuxième phrase, c’est la même construction, 2 tercets et deux quatrains mais le poète voit deux choses différentes. Cette fois, il voit un port, il est rentré dans cette île, mais aussi dans son port. C’est donc pour cela que nous allons voir en quoi le parfum est un élément déclencheur du voyage chez Baudelaire ? Pour cela, nous allons étudier premièrement une perception olfactive qui devient une vision puis secondement, une sorcellerie évocatoire.

I- Une perception olfactive qui devient une vision

Un contexte favorable au rêve / à cette vision

Les personnages « je » (vers 2) qui désigne le poète. « tu » qui désigne la femme qui reste anonyme dans le poème (sans doute Jeanne Duval) qui est antillaise. Ce tutoiement montre qu’il y a un rapprochement.

Le poète est passif comme on peut le voir avec « les deux yeux fermés » ce voyage est un voyage imaginaire.

Les circonstances sont propices au rêve avec un moment romantique, le rêve se déroule un soir quand il fait chaud, en Automne sous la couette.

Mais aussi un moment sensuel, le poète dit qu’il est sur le sein chaleureux de la femme, il est blottit conter son sein. Ce qui lui rappelle d’ailleurs l’instinct maternelle.

il y a une mise en place de correspondances avec le jeu d’écho entre les deux vers : quand je respire, je vois …

Ce qui montre que grâce à se qu’il sens, les odeurs ca lui rappelles des souvenirs ou ca lui fait voir des choses.

la 1ère strophe évoque réellement la sensualité.

2) Déroulement du rêve / de cette vision

la vison se déroule en plusieurs vers

- Le point de départ du voyage lorsqu’il est sur le sein de la femme.

le lieu est insolite, il s’imagine sur des « rivages heureux » (vers 2), « une île » (vers 5). Il met en place un endroit paradisiaque, un lieur de bonheur, un lieu isolée. C’est « UNE » île, l’emploi du déterminant indéfini, désigne la perfection, le rêve idéal. Toutes les précisons sur cette île sont au pluriel, l’adjectif singulier signifie que c’est unique, il rappelle le caractère exotique du lieu « des fruits savoureux » (vers 6) ce qui vient convoquer le sens du goût, de l’odorat ou l’on va retrouver les synesthésies. « la nature donne » (vers 5) est une personnification, ce n’est pas réellement possible que la nature nous donne quelque chose. D’après Baudelaire, la nature est donc luxuriante, généreuse . « l’île paresseuse » (vers 5) est une personnification, comme si l’île était une personne avec un rythme de vie « cool ». Il y a une relation avec le titre, la description de l’île fair référence à l’adjectif « exotique »

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