Commentaire de la définition du droit selon Ulpien
Commentaire de texte : Commentaire de la définition du droit selon Ulpien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar estelleryna • 17 Octobre 2016 • Commentaire de texte • 1 112 Mots (5 Pages) • 2 949 Vues
« Nul n’est puni a cause de ses pensées ». Cette citation d’Ulpien montre son ouverture d’esprit déjà importante à son époque et sa vision de la justice et des libertés de l’homme.
Ce texte est de nature doctrinale puisqu’Ulpien est un juriste écrivant sur le droit. Il vécu au 2ème siècle de notre ère. Les écrits d’Ulpien vont apporter à l’époque romaine une base du droit romain. Le juriste va permettre au citoyens de s’instruire juridiquement afin de mieux participer a la vie politique. Ce sont les textes antiques comme celui ci qui vont permettre une évolution du droit et une meilleure utilisation de celui ci. Ce texte va alors traiter de droit et définir les notions de droit privé et droit public.
Ulpien vécu sous les empires de Caracalla, d’Elagabal puis Alexandre Sévère. Ses textes juridiques seront souvent repris dans le « digeste » (recueil de textes juridiques romains).
Quel est alors l’enjeu de ce texte ? Il s’agit pour Ulpien de préciser la notion de justice tout en expliquant les variantes du droit.
La civilisation romaine étant créatrice du premier système juridique, Ulpien va chercher a définir le mot « droit » afin de parfaire son ouvrage d’instruire les citoyens. Il explique que ce terme vient de du latin (ius). Il existe plusieurs sortes de « ius », celui pour les citoyens (ius civile), celui attribué à l’homme « ius gentium), et celui appliqué à la naturel (ius naturale). C’est donc à partir « ius » que les romains vont baser leur système juridique. Le juriste explique par la suite l’origine de ce mot « d’ou vient le mot droit (ius) ». Il serait issu du terme « justicia ». Les deux terme, droit et justice ont donc un lien fort et l’un entrainerait l’autre et vice versa. L’un serait de même impossible sans l’autre. Il ne peut y avoir de justice si il n’y a pas de droit. La justice vient encore une fois du latin « iusticia ». Ce terme représente le fait de donner a chacun ce qu’il mérite dans un respect totale du droit. C’est pour cela, dit Ulipen, que l’on retrouver le mot droit (ius) dans le mot justice « iusticia) lorsqu’il est écrit en latin. Le droit selon lui provient de cette idée de justice. Ulpien évoque par la suite « Celse ». Celse est un philosophe romain du 2ème siècle de notre ère. Dans ces ouvrage il va défendre le droit et amener le peuple a faire de meme. Il va notamment « définir » ce droit en e qualifiant « d’art du bon et du juste ». Pour Celse, le peuple doit s’investir dans la politique de l’empire. Il doit participer et pour cela en connaître les fondements, le droit. Celse voit donc le droit comme l’outil principal de la justice et de l’équité. Ce droit est le seul élément pouvant exercer le bon et le juste dans l’empire « ius est ars boni et aequi ». Pour Ulpien, les juristes sont semblables à des « prêtres » car ils « pratiquent la justice ». Il situe presque le droit comme étant une religion. Cela signifie que el droit doit être transmis par ces jurisconsultes comme si il s’agissait d’une pratique religieuse. Il faut en respecter les règles mais aussi en connaître tous les textes. En pratiquant le droit ils pratiquent la « justice ». On retrouve la corrélation entre les deux termes. La justice est donc un mode de vie auquel chacun doit se soumettre. Celse critiquait d’ailleurs dans son ouvrage « discourt véritable » le christianisme. Pour lui, cette religion monothéiste est égoïste et dangereuse d’un point de vue politique religieux et social. En effet sous prétexte d’obéissance au christianisme, de nombreux citoyens ont refusé d’obéir aux lois romaines et de se soumettre a la jurisprudence romaine. Pour Celse, les chrétiens sont donc des « révolutionnaires », se rebellant contre l’empire. En mettant en danger l’avenir de l’empire, ils mettent en danger celui du droit. C’est la que les juristes interviennent et font « connaître ce qui est bon et ce qui est juste, séparant le juste de l’injuste, distinguant le licite de l’illicite ».
...