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Etude de cas sur la Grèce

Étude de cas : Etude de cas sur la Grèce. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Novembre 2019  •  Étude de cas  •  667 Mots (3 Pages)  •  624 Vues

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1) Quelle est la situation de la Grèce actuelle ?

Le pays est mené au désastre suite au plan d’aide de l’Union européenne et du FMI en 2010. Les mesures prises pour aider l’Etat Grec n’ont fait qu’empirer sa situation. Le gouvernement a été contraint de dresser des politiques austères afin de bénéficier de cette aide. Elu en 2015, le premier ministre Alexis Tsipras, a pour mission de combattre l’austérité, or il n’a d’autre choix que de se replier aux exigences de l’Union Européenne pour ne pas sortir son pays de la zone euro. L’UE est montrée comme le coupable principal de l’effondrement de l’économie grecque, à cause d’un manque de solidarité. Elle est même accusée de mener un combat allant à l’encontre « d’une force porteuse de changement radical à gauche ». Le ministre grec offre, certes, un « répit » à son peuple, mais il est à nouveau engagé dans de nouvelles dettes, avec des objectifs et des seuils budgétaires à maintenir. Les montants sont très importants, les délais rallongés… le pays est-il réellement « sauvé » ?

2) Citez un point commun aux deux articles (Le monde/ Interview)

L’éditorialiste du Monde, dénonce dans son texte une mauvaise gestion de la crise grecque. L’historien Eric Toussaint remarque lui, un manque de prises de responsabilités des pays ayant prêtés des milliards d’euros aux grecs. Dans les deux cas, c’est la culpabilité de l’Union Européenne qui est pointée du doigt.

3) Quel est le point fondamental de désaccord entre les deux textes ?

La perception de la situation économique actuelle du pays est le point de désaccord flagrant entre ces deux textes. Dans l’éditorial du Monde, nous avons l’impression, à le lire, que le pays s’est remis de la crise qu’il a traversée. Pour preuve, l’éditorialiste titre que « la Grèce a survécu ». Comme si la crise n’était plus qu’un lointain souvenir ; Avant de rajouter qu’elle « voit enfin la lumière ». De son côté, Eric Toussaint donne le ton dès le début de l’interview « Il n’y a pas de sortie de crise du tout ». Il rappelle ensuite que l’état économique de la Grèce est « lamentable » puis enfonce le clou, en déclarant que la situation actuelle du pays est « extrêmement mauvaise ».

4) Quel est votre point de vue sur la situation de la Grèce et sur l’aide dont elle a bénéficié de la part de l’UE ? Qu’aurait-il fallu faire ?

Nous venons de voir deux points de vue opposés sur l’état actuel de la Grèce. Pour ma part je pense que le raisonnement de Monsieur Toussaint semble le plus judicieux.

Je pense que l’Union Européenne, en aidant le pays, ne fait que creuser sa dette. En effet, le PIB est aujourd’hui de 200 milliards d’euros pour une dette de 360 milliards d’euros, soit un taux d’endettement de 180% alors qu’en 2008, au début de la crise, ce taux s’élevait à 110%.

De plus la troïka a même pu dégager des bénéfices sur cette dette, il y a comme un profit sur cette situation, ce qui confirme le statut de victime de la Grèce.

Les emprunts ont été accordés dans le but de protéger le système financier de la chute car la Grèce menaçait de faire faillite

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