Flagellation : Séance du parlement, dite “séance de la flagellation” du 3 mars 1766
Commentaire de texte : Flagellation : Séance du parlement, dite “séance de la flagellation” du 3 mars 1766. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar WAAAB • 22 Février 2022 • Commentaire de texte • 1 278 Mots (6 Pages) • 568 Vues
Walid Boulekhloukh
Séance du parlement, dite “séance de la flagellation” du 3 mars 1766
On peut retrouver divers définition importante ressortissante du texte à commenté.
La flagellation est un châtiment qui consiste à fouetter un individu afin de le sanctionner. Le sens figuré de ce mot fait référence à l’action de faire pénitence à un individu.
L’absolutisme royal est un mode de gouvernement selon lequel un individu, le roi, est le souverain. Ce terme est principalement utilisé pour qualifier la monarchie française du XVIIème et XVIIIème siècle.
Les séances au parlement se déroulent, sous Louis XV, au sein du lit de justice qui correspond au lieu où le roi reçoit, lors de séances solennelles, le parlement.
Une confédération correspond à un groupement d’associations, généralement un groupement d’un corps de métier.
Au sujet du texte étudier on peut retrouver la théorie de Jean Bodin est considéré comme le fondateur de la théorie de la monarchie absolue. En effet, il établit les caractéristiques de cette dernière : puissance absolue du roi, royauté indivisible, commandement total du souverain.
Le contexte historique de ce texte se situe en 1766, lors de la séance du Parlement, dite “séance de flagellation”, le roi de France est Louis XV. En effet, il est roi depuis 1715 et règnera jusqu’en 1774. Pendant son règne, il sera confronté à la Guerre de Sept ans (de 1756 à 1763) mais également à une forte opposition des parlements à son mode de gouvernement.
Étudier la séance de flagellation permet d’approfondir l’étude de l’étendue du pouvoir du roi et de comprendre quelles en sont ses limites.
On se limitera à l’étude de la France et de son régime. Concernant la période, nous nous limiterons au règne de Louis XV, soit de 1715 à 1774.
Comment, à travers cette séance de flagellation, voit-on que l’absolutisme royal est remis en cause ?
Louis XV est souverain régnant en roi absolu (I) mais fait face à des critiques remettant en cause son pouvoir en 1766 (II).
- L’absolutisme royal
Le Parlement est soumis au roi (A) et la contestation du roi par ce dernier mène à une recentralisation des missions attribuées au parlement (B).
- La soumission du Parlement à la royauté
Le roi s’oppose aux confédérations.
“Je ne souffrirai pas qu'il se forme en mon royaume une association qui ferait dégénérer en une confédération de résistance le lien naturel des mêmes devoirs et des obligations communes, ni qu'il s'introduise dans la Monarchie un corps imaginaire qui ne pourrait qu'en troubler l'harmonie.”
À travers cette citation, le roi Louis XV s’oppose aux confédérations au sein de son royaume. En effet, il estime que si une confédération venait à être formée, elle pourrait mener à une résistance à son pouvoir et donc à une mise en cause de ce dernier. Cela aurait pour conséquence, selon lui, de “troubler l’harmonie” de la Monarchie.
La magistrature est une fonction attachée à la personne du roi et donc sous l’autorité de ce dernier.
“La magistrature ne forme point un corps, ni un ordre séparé des trois ordres du royaume ; les magistrats sont les officiers chargés de m'acquitter du devoir vraiment royal de rendre la justice à ses sujets, fonction qui les attache à ma personne et qui les rendra toujours recommandables à mes yeux.”
Selon Louis XV, les magistrats sont chargés de rendre la justice, ce qui est une tâche primordiale aux yeux du roi. Toutefois, il précise que c’est une tâche qui soumet les officiers de la magistrature à son pouvoir étant donné qu’il concentre les trois ordres du royaume en sa personne.
- La réprimande des parlementaires par le roi, affirmation de l’absolutisme royal
Le roi concentre tous les pouvoirs.
“Comme s'il était permis d'oublier que c'est en ma personne seule que réside la puissance souveraine, dont le caractère propre est l'esprit de conseil, de justice, de raison
; que c'est de moi seul que mes cours tiennent leur existence et leur autorité ; que la plénitude de cette autorité, qu'elles n'exercent qu'en mon nom, demeure toujours en moi”
À travers cette citation, Louis XV réaffirme le principe de l'absolutisme royal en énonçant que c’est en sa personne que réside l’autorité, et qu’il est le seul souverain du royaume. Ainsi, il réprimande les membres du parlement qui souhaiteraient remettre en cause son pouvoir absolu.
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