Les troubles politiques de Solon et la première tentative de tyrannie de Pisistrate.

T.D. n°9 :

Les troubles politiques de Solon et la première tentative de tyrannie de Pisistrate

Comment Pisistrate profite-t-il des troubles qu’animent Athènes pour s’ériger en tyran ?

La tyrannie est un pouvoir absolu prise par un coup d’État.

Apres l’échec de la tyrannie de Cylon et la mise en place de la loi de Dracon, un conflit social va naitre entre paysans et aristocratie. Il va avoir des tensions. Cela va dégénérer en stasis. C’est un état de trouble importante qui peut déboucher sur une crise sociale. Solon participe activement à la vie de Cité.

Solon va se poser en arbitre entre grand propriétaire et sociale. Il va prendre un ensemble de mesures sociales. On lui attribue la question des classes censitaires. L’archontat de Solon est placé entre 594/3. Son programme fut un échec car la levée du fardeau n’a pas endigué le problème. On n’est pas très loin de la discorde civique.

1. Les troubles sociaux suivant l’archontat de Solon

Solon n’a réussi à convaincre les athéniens. Son programme a échouée. Ses réformes participent au renforcement des dissensions. C’est ainsi que les deux partis qui s’oppose commencent à s’entre déchirée dans un contexte de crise sociale. Les reformes agraires ne sont pas suffisants. Les factions peuvent mettre d’accord sur un archonte éponyme Il n’y aura pas d’archontes et les tensions augmentent.

Cependant, ce collège ne va pas forcement améliorer les choses. Les troubles animent toujours la vie d’Athènes. On peut en déduire que l’archontat éponyme est la plus grande magistrature. Ils sont en perpétuelle conflit pour obtenir le pouvoir. On a tout un paragraphe qui illustre la rivalité qui anime les parties.

Il y a l’origine deux parties. Le premier est dirigée par Mégaclès qui dirige le partie des Paralie (gens de la cote, petite prolétaires paysans) qui prônent une politique modérée. Lycurgue dirige les Pédiens, qui sont les gens de la plaine, c’est-à-dire la grande aristocratie athénienne. A ces deux parties, on ajoute les diacres, qui sont dirigées par Pisistrate. C’est un eupatride né vers 600. C’est un vieux roi qui participe à la guerre de Troyes. On peut supposer qu’il était polémarque. Sa faction s’est rajoutée ultérieurement pour profiter des dissensions. On parle aussi de gans qui n’ont pas le droit de cité. Ils se rajoutent chez Pisistrate. C’est un parti assez hétérogène. Aristote déclare que le parti de Pisistrate est le plus fédérateur pour la démocratie. On parle de démocratie mais c’est anachronique. On est désormais en 560. Solon s’opposerait à la tentative de tyrannie d’Athènes. Il se retire ensuite car il ne bénéficie pas du soutien du pouvoir.

Les troubles se sont poursuit. Ils se trahissent par une série d’élément. Il y a des années qu’il n’y a pas d’archonte. C’est une forme d’anarchie. Anarchie ne signifie littéralement pas d’archonte dans son étymologie grecque. C’est un terme juridictionnel qui n’a pas d’archonte. Ce sont donc des années anarchiques, soit l’archonte est arrivé au pouvoir par des moyens qui n’était pas légaux, ou il n’a pas rempli de magistrature. Il n’y a pas eu d’archonte ou on a supprimé les noms d’archontes. Aristote a probablement lu cette liste, et y a trouvé des fois le terme arnachia. On parle du collège des dix archontes. Il y a dix archontes, cinq sont eupatrides, trois sont agrochomes, et deux autres sont artisanats. Ils peuvent être des nouvelles roches. On a fait fit de ces classes censitaires et on a voulu refléter les composantes de la société. Avec leur présence, il commence à jouer un rôle, mêle si c’est minoritaire. On a habilement gardé l’équilibre. C’est un collège de dix magistrats, seulement les dix archontes peuvent difficilement s’entendre sur la collégialité. C’est une véritable tyrannie car il reste au-delà de l’année normale. Il y a donc trois tyrannies. Damais constitue une tentative de tyrannie.

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