Commentaire de texte sur l'Edit de Milan
Commentaire de texte : Commentaire de texte sur l'Edit de Milan. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hugo1212 • 5 Octobre 2018 • Commentaire de texte • 1 802 Mots (8 Pages) • 1 299 Vues
En 312, l’empereur Constantin se convertit au Christianisme et cette action marque le début de profonds changements dans l’empire tout entier. A cette époque, Trois empereurs se partagent le pouvoir. Maximin Daïa qui règne de l’Orient à Nicomédie, Licinius qui gouverne l’Occident et Constantin qui contrôle la Gaule et la Bretagne. Du fait de sa conversion, Constantin donne de plus en plus de droits aux chrétiens, alors qu’à cette période, cette communauté mineure est fortement persécutée. Maximin réalise de 303 à 313 une persécution féroce envers ceux qui amènent cette nouvelle foi, à savoir les chrétiens. Cette période de répression générale sera nommée « la Persécution de Dioclétien », en l’honneur de l’ancien Empereur Dioclétien. La conversion de l’Empereur Constantin va transformer les conditions du monde antique. En 312, surgit une guerre civile qui oppose Constantin à Maximin. Constantin représentant le Christianisme et Maximin le Paganisme, c’est-à-dire ceux qui ne sont ni Chrétiens ni Juifs. Cette guerre en fini avec « La Bataille du Pont Milvius ». Ce pont se situe à trois kilomètres de la capitale Rome. On peut dire en effet, que Constantin lors de cette bataille se bat pour le Christ. Constantin aurait fait peindre sur les boucliers de ses soldats les mots «In hoc signo vinces» qui signifie « par ce signe du vaincras ». Ces mots lui seraient apparus la veille où il aurait selon la légende aperçu dans le ciel au même moment une croix Chrétienne. Il aurait aussi fait peindre sur son étendard un symbole représentant Jésus-Christ. Le symbole étant constitué des deux premières lettres du nom du Christ, le X et le Rho grec. Une fois victorieux, les persécutions s’arrêtent. Le 13 Juin 313, un ensemble de mesures sont prises, Constantin et Licinius signent un pacte d’alliance nommé « L’Edit de Milan ». Il établit la liberté de tous les cultes y comprit le culte chrétien. Les communautés sont reconnues en tant que personnes morales. En réalité aucun « édit » n’a été signé à Milan en 313, c’est plutôt une déclaration de principe réalisée par deux gouvernants païens étant donné que Constantin n’était encore ni baptisé ni converti.
Dès lors, en quoi cette déclaration de principe marque-t-elle un changement radical de vision envers les Chrétiens et de quelle manière le Christianisme va-t-il vivre dans l’Empire Romain?
Même si il est vrai que le Christianisme devient autorisé et est sur un pied d’égalité avec toutes les autres formes de religions (I), pour autant, elle apparait comme dominante et bénéficiante de privilèges exclusifs. (II)
I-Le Christianisme, une pratique autorisée et sur un pied d’égalité avec toutes les autres formes de religions.
Pour commencer, nous remarquerons que le Christianisme est un moyen d’assurer la prospérité de l’Empire (A), mais aussi que cette religion est légalisée et louée par les deux empereurs. (B)
A-Le Christianisme, un moyen d’assurer la prospérité de l’Empire (L.1-L.7)
Dans ce paragraphe, Constantin et Licinius mettent en évidence l’état de tou l’Empire. Un Empire fragilisé par « les problèmes relatifs à la sécurité et au bien public » (L.2). De plus, le traité mets en évidence ligne 1 « réunis heureusement à Milan » comme ci cela est une nécessité, un besoin pour le bon fonctionnement de l’Empire. En fait cela est mis en évidence car le pays est en profonde crise. On est comme je l’ai dis auparavant en 313, un an après la guerre qui a opposé Constantin et Maximin. Dans ces premières lignes, les deux empereurs montrent que le pays va mal et qu’il faut commencer à apporter des changements au pays. Ligne 4, le texte parle du « respect de la divinité ». Cela renvoie au christianisme, religion persécutée par Maximin. Donc l’importance d’être à Milan s’explique du fait que des guerres civiles éclatent car les Chrétiens sont persécutés et les deux empereurs disent que pour arranger la situation de l’Empire, il faut tout d’abord respecter les religions de tous, que chacun est « la liberté et la possibilité de suivre le religion » (L.5) de son choix. « Le respect de la divinité » (L.4) montre que le christianisme doit et va devenir une religion comme les autres, respectée et non persécutée. Cette décision assurera selon eux « le bien de la majorité » (L.4) puisque de plus en plus de personnes se convertissent au Christianisme à commencer par Constantin Auguste lui-même. Cela apaisera les querelles théologiques. Par ailleurs, ligne quatre et ligne cinq, les deux empereurs annoncent clairement ce qui veulent faire, « donner aux Chrétiens comme à tous, la liberté et la possibilité de suivre la religion de leur choix ». Ils mettent cette religion sur le même pied d’égalité que toutes les autres. Il y a par la suite une comparaison du Christianisme avec une chose divine. (« afin que tout ce qu’il y a de divin… qui se trouvent sous notre autorité ».) Par ces mots, Constantin et Licinius nous disent que par cette religion nous nous enrichirons. Que cette religion à un moment donné de l’histoire va éclore et va faire profiter de sa richesse à la majorité de la population.
Ainsi, je viens de démontrer que le Christianisme doit être autorisé afin que l’ordre public redevienne normal, mais aussi pour que cette religion fasse profiter de sa richesse et de sa culture à la population. Dès maintenant je vais démontrer que cette religion est désormais bien légale et que les deux Empereurs en font la louange.
B) La légalisation et la louange du Christianisme (L.8-L.12)
Après avoir exposé leur désir, les deux Empereurs, mettent en règle ce qu’ils ont exposés auparavant. Ils ont pris « la décision de ne refuser cette possibilité à quiconque » (L.9). C’est-à-dire qu’ils annoncent ouvertement que le fait d’être Chrétien
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