LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Activité documentale sur les routes de la soie

Compte rendu : Activité documentale sur les routes de la soie. Recherche parmi 301 000+ dissertations

Par   •  28 Février 2025  •  Compte rendu  •  902 Mots (4 Pages)  •  3 Vues

Page 1 sur 4

Devoir maison : page 141

Question 1:

Les nouvelles routes de la soie, programme chinois visant à développer les infrastructures de transport entre la Chine, l’Europe et l’Afrique grâce à des partenariats avec les pays traversés, se matérialisent par des axes et des infrastructures de transport. D’une part, les nouvelles routes de la soie développent “six routes terrestres” (doc. 4) localisées en Afrique (reliant Angola à la Tanzanie par exemple), en Europe (reliant l’Italie à la Turquie en passant les Pays-Bas) et en Asie (corridor économique Chine-Pakistan) comme le montre le document 1. Ces axes nécessitent des infrastructures de transport comme des camions, des “réseaux ferrés” (doc. 4) ou encore des “pipelines” (doc. 4). D’autre part, une route maritime émerge au sein de laquelle tous les axes sont reliés entre eux formant un seul et même réseau portuaire. Celui-ci utilise des “ports” (doc.4), des porte-conteneurs, des super-tankers… permettant l'acheminement des marchandises. Parmi les principales infrastructures du projet, on retrouve un des principaux axes par lequel passe le réseau portuaire : le port de Colombo (Sri Lanka). Celui-ci voit de nombreux travaux être menés par la CCCC (Compagnie chinoise de communication et construction) dans l’optique de développer “80 000 emplois” (doc. 3) et d’accueillir “200 000 résidents” (doc. 3) ce qui aura un impact économique important. Tous ces axes et infrastructures visent à renforcer les relations commerciales entre les pays participants situés pour la majorité au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie et en Europe.

Question 2:

Le passage des routes de la soie a des conséquences variées sur les territoires qu’elles traversent. Ces dernières mobilisent “60 % de la population mondiale, 30 % du PIB et plus du tiers du commerce international” (doc. 4). Grâce aux différentes entreprises chinoises concernées dans le programme, de nombreux projets ont vu le jour permettant le développement économique: les infrastructures de transport améliorées et “les infrastructures stratégiques” (doc. 2) comme les nouvelles lignes “beaucoup plus rapides” qui “transportent des millions de tonnes de marchandises par an” (doc. 2) favorisent le commerce et l’investissement dans les régions traversées. Les projets d’infrastructure peuvent avoir des conséquences environnementales (déforestation, pollution, dégradation des écosystèmes…) comme le montre le projet de chemin de fer kenyan qui “traverse des parcs nationaux” (doc. 2). D’autres conséquences subsistent comme les tensions géopolitiques, en raison de l’influence géopolitique accrue de la Chine: “néocolonialisme” (doc. 4) et accaparement des marchés avantageux en Afrique. Enfin, les inégalités territoriales et régionales représentent une importante conséquence du passage des routes de la soie avec l’augmentation des dettes des pays créant un “déséquilibre croissant” et “ce que cela signifie pour l’avenir des régions” (doc. 2).

Question 3:

L’intégration des territoires concernés par le passage des nouvelles routes de la soie présente plusieurs limites qui peuvent affecter leur efficacité et leur succès. D’une part, les pays le long des nouvelles routes de la soie ont des systèmes politiques et des niveaux de développement économique très différents. Cela peut compliquer la coopération et la mise en oeuvre de projets communs car chaque pays peut avoir des intérêts divergents: par exemple, les lignes ferroviaires implantés au Kenya et en Ethiopie emploient des travailleurs chinois et non les gentilés “Pékin a promis que les opérations seraient confiées aux travailleurs locaux après 5 ans” (doc. 2). La qualité et le niveau de développement des infrastructures varient considérablement d’un pays à l’autre. Certains territoires manquent d’infrastructures de base ce qui rend difficile l’intégration des réseaux de transport et de communication et nécessite l’intervention d’autres Etats, notamment la Chine: “la Chine a soutenu le développement d’infrastructures touristiques, sur l’île de Lombok, en Indonésie, la construction d’une nouvelle ligne de métro à Bangalore, en Inde, et le renforcement des réseaux de télécommunications à Oman” (doc. 4). D’autre part, certains pays peuvent s’endetter  lourdement pour financer des projets liés aux nouvelles routes de la soie, ce qui les rend dépendants des investisseurs étrangers, qui soulève des préoccupations quant à la gestion des dettes “le Sri Lanka a dû céder le contrôle de son port Hambantota, stratégiquement situé, à une entreprise chinoise après avoir échoué à rembourser ses dettes” (doc. 4). Enfin, le projet n’est pas toujours apprécié par les populations locales qui rejettent parfois les entreprises à cause des retombées néfastes “compromet parfois les finances des Etats hôtes” (doc. 4) et “suscitant la méfiance voire le rejet des populations” (doc. 4).

...

Télécharger au format  txt (6.4 Kb)   pdf (72.9 Kb)   docx (9.1 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com