Scrutin majoritaire

Commentaire de texte

« Le scrutin majoritaire est le seul capable de dégager une majorité pour agir. »Edouard Balladur,Le Figaro, 9 février 2015. Comme le montre Edourd Balladur, ce mode de scrutin est une méthode dans laquelle les candidats ou les partis qui obtiennent le plus grand nombre de votes remportent l'élection. Alors, il est possible de voir ce mode fonctionnement comme un avantage car c’est la volonté du plus grand nombre qui ressortira mais aussi on peut le voir comme un frein à la représentation des minorités.

Charles de Gaulle (1890-1970) était un homme d'État français et une figure emblématique de l'histoire de la France au XXe siècle. Il a été Président et a joué un rôle important dans l’établissement de la Cinquième République. Dans cet extrait « Mémoires de guerre », tome 3 ( le salut) Plon, 1959, il va exposer sa vision concernant les modes de scrutins souhaité ou mis en place lors de l’ordonnance du 17 août 1959.

De 1954 à 1962, à lieu la guerre d’Algérie, il s’agit d’un conflit armé opposant des nationalistes Algériens à la France. Cette guerre se terminera par une reconnaissance de leur indépendance.C’est alors en 1959 que la guerre d’Algérie pris fin. Par ailleurs, la France était en plein changement politique et Charles de Gaulle en 1958 fut nommé président et instaura en 1959, la Cinquième République, renforçant le pouvoir exécutif. Une nouvelle Constitution fut approuvé le 28 septembre 1958 au référendum avec environ 79 % de « oui .

Quel vision Charles de Gaulle , a t il concernant les différents modes de scrutins ?

Charles de Gaulle, observe deux conceptions opposant les partisans des institutions d’avant guerre et les communistes, socialistes et républicains populaire (I). Suite à cela, il montre les limites que possède ces modes de scrutins ( II).

I des conceptions fondamentalement opposé

Deux principales visions émergent en 1959, l’une des partisans d’avant guerre ( A) et l’autre des communistes, socialistes ( B).

A- Une vision désuète du régime gouvernementale

« Pour les partisans des institutions d’avant guerre, il fallait en revenir aussi à l’ancien régime électoral, c’est-à-dire au scrutin uninominal d’arrondissement »

Le scrutin par arrondissement apparaît, sous la Seconde Restauration, avec l’ordonnance du 13 juillet 1855.Il est établi, sous la monarchie de Juillet, par la loi du 19 avril 1831 pour les élections à la Chambre des députés. Puis rétabli, sous la IIe République, par le décret du 8 février 1852. Il s’applique jusqu’à la fin du Second Empire.Il était construit de tel qu’un arrondissement pouvait élire plus d’un député, à raison d'un député par fraction de 100 000 habitants.Les dernières élections générales au scrutin d’arrondissement se sont déroulées les 26 avril et 3 mars 1936.

Ce mode de scrutin semble très inadapté et inégale sachant qu’il n’y a pas le même nombre d’habitants entre chaque arrondissement. Cela va agrandir les inégalités et amener a des élections qui ne sont pas représentatives de l’ensemble de la population. Il va alors crée un fossé entre les divers arrondissement qui possède plus ou moins de pouvoir. Mais il peut aussi se montrer plutôt intéressant car il attribue en fonction du nombre d’habitants plusieurs élu ce qui permet une meilleure représentativité selon la quantité d’habitants.

Ce mode de scrutin s’oppose à celui des communistes, socialistes.

B-Une conception plus générale

« Au contraire, communistes, socialistes, républicain populaires, qui comptaient obtenir

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