Principales défaillance du marché

Quelles sont les principales défaillance du marché ?

L'allocation des ressources par le marché n'est pas toujours un choix optimal, tout d'abord le marché fonctionne par un système de prix ; il vent aux demandeurs qui peuvent se permettre d'acheter un bien ou un service tandis que ceux qui ne peuvent pas sont éliminés. Le marché connaît donc des problèmes de fonctionnement dans plusieurs situations ; on parle alors de défaillance de marché.

  D'abord on distingue plusieurs types de biens ; les biens collectif qui sont des biens ou il n'est pas possible de faire payer le prix individuellement (non excluabilité) et dont la consommation ne met pas les individus en concurrence (non rivalité) comme par exemple l'éclairage publique, les biens communs qui sont des biens dont tout le monde a accès mais la consommation des uns réduits celle des autres comme par exemple les poissons dans la mer, les biens de club qui sont des biens dont il est impossible d'exclure un consommateur et dont la consommation ne réduit en aucun cas la possibilité de consommation des autres consommateurs, et enfin les biens privés qui sont des biens pour lequel la consommation des uns influence celle des autres (rivalité) de plus il est possible d'exclure certains consommateur (excluabilité) tel qu'une tomate. Le marché est inefficace dans la gestion des biens collectifs, en effet s'il n'y avait pas l’État pour prendre en charge ce type de biens, tous les agents n'y auraient pas accès ; ils seraient rationnés.  

  Ensuite il est inefficace dans les externalité en effet le marché ne prévoit aucun dédommagement pour les conséquences des effets externes. Les effets externes sont les conséquences des actions économique qui modifient le bien être des agents en dehors le marché. Ils peuvent être positifs comme par exemple une plantation de roseraie par le voisin qui nous apporterait une odeur agréable et en quelques sortes nous profiterait aussi même si c'est le voisin qui l'a planté. Mais ils peuvent aussi être négatifs comme par exemple la construction d'un nouveau bâtiment près de chez nous provoquerait des nuisance sonores gênant ainsi le voisinage. Le marché ne prenant pas en compte ces externalités, les pouvoirs publiques interviennent de deux façons différentes. Soit par une politique incitative c'est-à-dire un dispositif de rétribution ou de dissuasion financière de certains comportements comme par exemple les pouvoirs publiques taxes le pétrole ce qui a pour but de dissuader les consommateurs à en consommer et accordent des subventions aux acheteurs de voiture électrique pour inciter les consommateurs à en acheter. Soit par une politique contraignante où cette fois les agents sont obligés d'adopter certains comportements. Ce dispositif nécessite un contrôle administratif comme par exemple l’État interdit l'usage de certains pesticides.

Lorsqu'il y a des externalités certains agents peuvent en profiter pour cacher leurs renseignements (sur la qualité d'un bien…)  Ces asymétries d'information c'est-à-dire quand l'information n'est pas parfaite et que tous les agents n'ont pas la même, ces risques entraine la méfiance des acheteurs donc une baisse de leur budget, conséquence ; les mauvais produit chassent les bons. Il existe deux cas d'asymétrie : l'antiselection où un des agents ignore certaines caractéristiques de la transaction et risque d'être trompé (exemple : marché voiture occasion) et le risque moral c'est-à-dire qu'un des agents peut dissimuler son comportement qui ne sera révélé qu'après la signature du contrat (assureur / assuré ou encore la banque centrale est censée rembourser les pertes des banques privées, les banques privées prennent alors beaucoup plus de risques car elles sont couvertes).

...