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Quelles sont les principales défaillances du marché ?

Étude de cas : Quelles sont les principales défaillances du marché ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2021  •  Étude de cas  •  1 704 Mots (7 Pages)  •  823 Vues

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Montrer qu’il existe différentes manières de lutter contre les défaillances

Les défaillances du marché sont des situations où le marché n’alloue pas les ressources de manière optimale. C’est un réel problème que l’on peut néanmoins éviter grâce à de nombreux moyens spécifiques à chaque type de défaillance. La question que l’on pourrait donc se poser serait « quelles sont les différentes manières de lutter contre les défaillances du marché ? ». Afin de répondre à ce questionnement, une première partie portera sur comment gérer et lutter contre les externalités puis une seconde partie parlera d’une mise en place de mesure visant à lutter contre la deuxième défaillance qui est le fait de ne pas pouvoir protéger les biens communs et l’incapacité de produire des biens collectifs. Enfin, une dernière partie expliquera les moyens de contrer l’asymétrie de l’information.

        Le marché rencontre différentes défaillances, comme les externalités qui sont les conséquences d’actions économiques que le marché ne prend pas en compte et dont le coût n’est pas intégré dans celui fixé par le marché.  Ces conséquences économiques sont graves, car à cause d’elles le prix fixé sur le marché se retrouve alors erroné, de plus ces externalités appelées « externalités négatives » sont nocives pour l’environnement, car comme le coût de la pollution n’entre pas dans celui de certains biens produits, cela conduit à polluer davantage. Par exemple, un agriculteur qui utilise des fertilisants pour son champ va provoquer un phénomène toxique d’algues vertes sur les plages, ce qui va devoir être pris en charge. Néanmoins, le coût du nettoyage et de salinisation des sols ne rentre pas en compte dans le prix de vente des produits de l’agriculteur. Il est donc nécessaire que l’état agisse, afin de régler ce problème. Premièrement, une réglementation peut être mise en place, c’est-à-dire que des normes sont fixés par les autorités publiques pour que les agents aient un comportement plus raisonnable. Ces normes, inscrites dans une politique climatique, ont été négociées et votées par différentes institutions européennes. Il en existe différentes sortes, la première étant les normes de procédés, qui obligent les producteurs à mettre en place des procédés plus propres, comme par exemple une limitation de solvant dans les produits ou une limitation de particules rejetées dans l’air. Il existe également les normes de produits comme celle qui interdit depuis 2015 la création et la vente de voitures rejetant plus de 130g de CO2 par kilomètre carrés. Deuxièmement, l’état, afin de lutter contre ces externalités, met en place des taxes qui ont pour but de faire changer les comportements. Cela signifie que le coût de la pollution est intégré dans le prix des biens vendues, ce qui va conscientiser le pollueur en lui montrant que polluer lui coûtera plus chère. De plus, comme il est rationnel et ne veux pas perdre d’argent, il va arrêter de consommer les produits taxés et polluants. D’après le document 1, un article d’écologie populaire de février 2019 « plusieurs taxes environnementales ont prouvé leur efficacité » en effet, les taxes sur la consommation d’énergies fossiles ont réussis à faire diminuer leur consommation en France. Par exemple, la taxe de carbone, qui augmente le prix de l’essence incite ainsi les agents à privilégier le vélo, la marche ou les transports en communs à leur voiture, ce qui limite la pollution. D’ailleurs, toujours d’après le document 1, elle a servi à diminuer les nuisances associées comme « la pollution atmosphérique, l’émission de gaz à effet de serre » Enfin, il existe les incitations, comme par exemple les incitations fiscales qui consiste en une déduction d’impôts en remplaçant la chaudière a fuel par une pompe à chaleur. Elles permettent de changer le comportement des agents, car elles leur permettent d’économiser de l’argent en évitant de polluer. Ces interventions de l’état sont nécessaires pour le bien-être de tous, bien qu’elles doivent être prise en compte par tous les agents afin qu’elles soit efficaces

        En effet, le marché ne connait pas qu’une seule défaillance, il en existe d’autres qui elles aussi doivent être réglées, notamment le fait que le marché est incapable de protéger les biens communs et de produire des biens collectifs. D’abord, le bien collectif est un bien qui respect deux propriétés : la première étant le fait qu’il soit accessible par tous car il est gratuit et n’exclue donc personne à cause de son prix, on appelle cela la propriété de la non-exclusion. Mais il respecte aussi la propriété de la non-rivalité, ce qui signifie que son usage ne prive pas les autres individus. Par exemple, le soleil est un bien collectif, car il est accessible à tous et son usage ne prive personne. Néanmoins, le marché n’est pas capable de produire ces biens collectifs, car ils doivent être accessibles à tous, donc gratuits. Or, les entreprises cherchent à maximiser leur profit, ainsi aucune n’est prête à produire un bien couteux qui ne leur rapportera rien. L’état dois donc intervenir afin de remédier à ce problème, et dois trouver une solution afin de financer la production de biens collectifs. Pour cela, il faudrait révéler les préférences de chaque individu et ainsi savoir combien chaque utilisateur est prêt à payer. Néanmoins, cette idée reste problématique car personne n’a intérêt à révéler le prix qu’il est prêt à mettre. On appelle ce raisonnement, le comportement du passager clandestin qui consiste à penser que si l’on dit la somme que l’on est prêt à payer et que tout le monde fait de même, ça ne sert à rien de le dire ni de payer. De même si l’on est le seul à dire la somme que l’on est prêt à payer, ça ne sert à rien car personne d’autre ne répondra. En effet, comme tout le monde adopte ce raisonnement, la somme ne sera jamais connue et le bien ne sera pas produit. C’est donc, l’état qui va produire ces biens collectifs en instaurant des impôts et des taxes qui serviront à leur production. Ensuite, le marché est aussi incapable de protéger les biens communs, par exemple les ressources naturelles qui sont l’eau, la terre et l’air. Ils respectent eux aussi deux propriétés, celle de la non-exclusion et celle de la rivalité ce qui veut dire que son usage prive d’autres individus. Cependant, le marché ne peut les protéger et contribue même à sa destruction, on appelle cela la tragédie des biens communs. Son principe se base sur le fait que chacun aurait intérêt à surexploiter ces ressources naturelles, ce qui, collectivement n’est pas possible car chacun aurait plutôt intérêt à limiter leur exploitation. Afin de remédier à ce problème il est nécessaire de mettre en place certaines mesure qui inciterait les individus à protéger l’environnement. C’est ce qu’a fait Elinor Ostrom, la première femme ayant acquérie le prix Nobel d’économie. Elle propose d’envisager une gestion locale des ressources d’une une communauté par un responsable qui surveillerais l’exploitation afin de préserver les ressources naturelles. Son idée serait de déterminer les besoins, de pêche par exemple, de chaque famille et ainsi ne pas dépasser leur besoin vital. Ces moyens employés afin de produire et protéger ses biens concernent tous l’état et la politique qui cherchent à garder une certaine égalité pour chaque individu.

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