Relations internationales

Relations internationales :

Section 1 : question théoriques : différentes approches des relations internationales :

Problème : définition de l’objet des relations internationales.

Objet = société qui ne peut être qu’objective, « société internationale ».

Est-ce qu’il existe une réalité externe, organisée qui échappe aux Etats ?

Rapports de société générale, internationale.

Courants de pensées différents :

• Réaliste :

Doctrine la plus ancienne, chez certains auteurs grecs  racines.

Père fondateur de la géopolitique : Thucydide, auteur des rapports entre les grandes cités grecques avec des relations complexes, relations de commerce, pacifiques, de rapports conflictuels. Les moments de tensions, conflits sont privilégiés par les auteurs. Cité fondée sur l’idée de confrontation / conflits  rapports d’hégémonie = tendance à dominer exclusivement. Notion non péjorative chez c’est auteur c’est même « une tendance naturelle », pulsion naturelle. Pas possible que les relations soient dirigées par un intérêt commun. Les rapports que des cités entretiennent sont d’abord d’intérêt exclusif  conflictualité. Chacun cherche à s’imposer à l’autre, tous les coups sont permis.

Il ne peut pas y avoir de société organisée dans les rapports internationaux « anarchie » dans la société internationale. Car il n’y a pas de pouvoirs, chacun fait ce qu’il veut pour être le plus puissant possible. Guerre = tendance naturelle qui pousse à ces alliances.  Les Lumières : néo-réalisme = je prends ce que je peux prendre. Machiavel = auteur classique dès la Renaissance  intérêt propre. Cette vision classique connait des évolutions, idée qu’il y a des valeurs attachées à l’Homme et l’Etat devrait s’en soucier, les Etats sont guidés par les intérêts, pensée nouvelle qui déteint sur le pouvoir il se soumet à ce que l’Homme attend de lui. Les Etats sont guidés par nos intérêts mais ne peuvent pas tout faire en faveur d’eux = néo-réalisme. Bentham Jérémy introduit l’idée de la liberté internationale au 18° siècle mais dans la doctrine Américaine (fin 2° G-M) = néo-réalisme affirmé Morgenthau mission = grand défenseur de cette valeur doit s’imposer comme étant une mission collective délivrée à la puissance américaine, impérialisme américain n’est qu’une mission délivrée par l’Amérique au reste du monde. La cartellisation de ces relations négative, s’exprime par l’anarchie, égocentrique, les idées de valeurs reposent sur l’idée de l’instrumentalisation. Elle inspire les Etats. Les grandes puissances alimentent cette vision réaliste

• Idéaliste :

Il existerait des solidarités humaines comme des chaînes naturelles aussi vraies que pourrait le défendre les doctrines réalistes. On trouve les briques qui fondent un édifice humain global, frontières artificielles, idéalistes et politiques.

Promesse d’une société humaine, organisée. Kant estime la recherche de la paix est naturelle. Pour Kant, une organisation internationale est la clé d’une entente. Son idéal est une institutionnalisation des structures. Le gouvernant d’un Etat soit aussi un gouvernant du monde = dédoublement fonctionnel. Les auteurs croient possible qu’il soit organisé des rapports internationaux. Idéalisme peut renvoyer à des auteurs rêveurs qui ne tiennent pas compte de la réalité, réalité sanglante. Les Etats ne sont pas toujours guidés par des idées communes. Vision moins contrastée.

EX : la naissance des relations internationales est un produit pur.

Depuis lors, les organisations internationales sont entrées dans les mœurs et profusion d’organisations internationales depuis la première  1919.

La notion de souveraineté était indétachable de l’Etat. L’essentiel du droit applicable ne vient plus de notre souveraineté. Les 2 guerres mondiales ont été le résultat des difficultés entre France et Allemagne. Tout cela doit être envisagé dans le respect, entités distinctes.

Doit être relativisé, limites contrebalancées par ces éléments. Les E-U s’imposent à l’ONU, dictent et sabotent les lois.

• Marxiste :

Les hommes qui vivent dans les sociétés sont des formations historiques, existent selon un mode de production d’existence, mode de production. La formation historique est déterminée par la nature de ce mode de production. L’histoire n’est pas une succession hasardeuse mais dynamique qui donne un sens à l’histoire comme dans la nature. Il y a des lois, ce que la science découvre, elles donnent une rationalité aux choses, selon Hegel et Marx cela s’explique par les formations sociales qui en résultent. Il y a des stades de développement. Graduellement dépassé par des facteurs qui débouchent sur le fait que la société est petit à petit divisée en classes sociales, distinctes par des intérêts différentes des hommes. Ils pointent du doigt la société esclavagiste, avec la possession d’un individu par un individu et créé une nouvelle donne. Les richesses sociales se perpétuent dans des rapports évolués. Une nouvelle formation sociale va la remplacer par une Révolution = la féodalité.

Débouche aussi sur une crise qui impose qu’elle soit dépassée et une nouvelle société après : le capitalisme.

Les sociétés humaines ne sont pas dans un cycle fermé et évoluent par le fait qu’elles sont des formations historiques = matérialisme historique.

Profit : tirer une richesse d’une valeur qu’offre l’exploitation de la force de travail. Il a un caractère universel.

Relations économiques inégales qui vient des différentes puissances, inégalité de développement résulte du fait que des Etats en dominent d’autres. Samir Amine : théoricien de cette vision de dépendance du « tiers monde ».

Du point de vue du Marxisme il existe une réalité internationale globale dans laquelle rivent les Etats. Elle est objective et c’est ce qui la différencie de la vision idéaliste.

Pas de société internationale car pas de gouvernement du monde.

Elle existe en tant que société des sociétés dans des rapports conflictuels…

Particularité : fondamentalement interétatique et de plus en plus transnationale.

Section 2 : réalité historique des relations internationales : bref aperçu sur l’évolution du système international :

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