Parti prenant et gouvernance

Chapitre 1 : La notion de

Partie prenante, la problématique

De la gouvernance.

I) L’identification des parties prenantes

Trois termes sont utilisés pour « gouvernement de l’entreprise » : Management du management, Corporate Gouvernement

Selon Richard Freeman, un individu ou un groupe d’individu qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs de l’entreprise

Classification : Il existe différentes catégories de parties prenantes :

        - Les actionnaires : Ils détiennent le capital de l’entreprise, ils apportent les fonds propres. En retour, ils espèrent un retour un investissement.

        - Les salariés : Ils mettent leurs compétences au service de l’entreprise, en retour ils attendent un salaire descend, des conditions de travail agréable et des perspectives d’évolution.

        - Les clients : Ils attendent soit un bien ou un service, qui soit proposer à un prix intéressant avec de la qualité.

        - Les fournisseurs : Ils attendent d’être payé et d’avoir des commandes.

        - La banque : Assurer le financement des activités et espère en retour le remboursement des sommes empruntées, mais aussi des intérêts.

        - L’État : Elle attend en retour le paiement des impôts et la création d’emplois.

        - Les associations : Elles défend les intérêts des différents groupes, en intégrant des critères environnementaux etc.

        - Les syndicats : Ils défendent l’intérêts de leurs membres.

Ces différentes parties prenantes peuvent avoir des intérêts contradictoires, il faudra donc trouver des compromis. De même, on peut classer des parties prenantes sur différents critères.

Ex :         - Partie prenante primaire / Partie prenante secondaire.

        - Partie prenante intérieure / Partie prenante extérieure

Selon leurs intérêts, leurs pouvoirs, leurs légitimité et aussi l’état d’urgence de leurs demandes.

II) Modes d’influence

        Au sein de l’organisation, le dirigeant doit constamment arbitrer entre les attentes des différents acteurs, ce qui évidemment a une influence sur le fonctionnement de l’entreprise. Dans la mesure ou nous assistons  à la mise en œuvre de pouvoir et contre-pouvoir. Il s’agit dans l’analyse de prendre en compte la nature de ce pouvoir.

        Sur ce point, certains auteurs ont développé des thèses entre autre : CYERT et MARCH (ils étudient le comportement des individus dans les entreprises). Selon ces auteurs l’entreprise est une coalition politique, elle réuni des groupes de participants aux demandes différentes. C’est ce qu’on appelle le managérial SLACK.

III) La problématique de la gouvernance

1) Le cadre conceptuel

        a) La forme canonique de l’entreprise

A l’origine du capitalisme, l’entreprise est représentée comme « une boîte noir ». Dans ce cas il n’y a pas de problème spécifique de gouvernance.

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