Les parties prenantes

LES PARTIES PRENANTES

R. Edward Freeman, philosophe américain: « une partie prenante est un individu ou un groupe d’individus qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs de l’entreprise ».

Classement des parties prenantes en fonction du lien qu’elles ont avec l’entreprise :

• parties prenantes primaires: relation directe et souvent contractuelle avec l’entreprise (actionnaires, les salariés, clients, les fournisseurs) et influent sur la survie de l’entreprise ;

• parties prenantes secondaires : font partie de l’environnement de l’entreprise (société civile, ONG, organisations professionnelles) et ne menacent pas la survie de l’entreprise.

Classement des parties prenantes en fonction de la place qu’elles occupent :

• parties prenantes internes : actionnaires, salariés, instances représentatives du personnel ;

• parties prenantes externes : clients, fournisseurs, banques, associations de consommateurs, collectivités territoriales, les médias …

Depuis plus de 10 ans les syndicats de la Société Nationale Maritime Corse (SNCM) entretient des relations conflictuelles avec les actionnaires. En 2014, au vu des difficultés économiques, l’actionnaire majoritaire Transdev était partisan d’une procédure car assurance que l’entreprise serait exonérée des amendes prononcées par la commission européenne pour des aides d’Etat touchées illégalement. Les syndicats étaient contre, estimant que la procédure aboutirait au démantèlement.

Parties prenantes ont chacun un intérêt, parfois incompatibles entre elles et entreprise (exemple : la richesse créée par l’entreprise appelée valeur ajoutée sera partagée entre actionnaires et salariés : juste répartition ?). Un « jeu » d’influence peut alors se mettre en place, et engendre : la nécessité d’identifier les interlocuteurs importants ; l’analyse de la vision des autres parties prenantes préalable à la formulation d’arguments contradictoires ; le besoin pour les parties prenantes de négocier entre elles pour trouver un compromis ; de possibles conflits. Jeu d’influence va aussi se manifester lors des prises d’actions avec chaque partie prenante qui aura sa vision des moyens nécessaires ; une action peut être effectuée de diff façons mais exécutant possède toujours marge de sécurité.

Système de contre-pouvoir (mise en œuvre des moyens légitimes et organisés pour contenir le pouvoir du dirigeant) peut se mettre en place : les actionnaires peuvent décider de la création d’un conseil de surveillance pour effectuer un contrôle continu sur la gestion de l’entreprise.

Gouvernance = mise en place de dispositifs qui permettent de définir les pouvoirs des parties prenantes et de coordonnées ces pouvoirs au sein d’une structure

En principe, l’assemblée générale des actionnaires élit un conseil d’administration, choisit et contrôle les dirigeants des entreprises. Au-delà de ce schéma, on distingue deux modes de gouvernances :

• Le modèle de gouvernance actionnariale appelé également modèle shareholder qui vise à s’assurer que le dirigeant salarié agira bien en conformité avec les

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